12 juin 1940. C'est le début de l'occupation, dans un village français du Jura : Villeneuve. Daniel Larcher se rend à un accouchement mais la mère fait une hémorragie et doit être emmenée à l'hôpital. Sa femme Hortense s'occupe du nouveau-né. Raymond Schwartz a une aventure avec la belle fermière Marie Germain, la femme de son métayer parti sur le front. Jean Marchetti, jeune policier anti-communiste, arrive à Villeneuve dans le cadre de son enquête et rencontre le commissaire Henri de Kervern. Lucienne, l'institutrice, emmène sa classe en promenade quand un avion allemand tire sur les enfants.
24 juin 1940. Après avoir erré sur les routes, Daniel Larcher est de retour à Villeneuve avec sa femme et le petit « Tequiero ». En tant que médecin et adjoint au Maire, il est désigné par les Allemands comme responsable des réfugiés dans l'Église. Avec l'aide de Jean Marchetti et Marie, il tente d'organiser les secours, mais ils doivent faire face à la pénurie et à un début d'épidémie de dysenterie.
Cet extrait propose des témoignages sur l'exode de mai-juin 1940, où huit millions de civils se sont enfouis du Nord vers le Sud de la France lors de l'offensive allemande.
30 septembre 1940. Un câble a été coupé dans l'école qui a été réquisitionnée pour servir de caserne militaire allemande. Les Allemands pensent à un sabotage et ordonnent à la police française de les aider. Des tours de garde sont organisés. Jean Marchetti s'installe chez les Larcher. Raymond Schwartz hésite à travailler pour la Kommandantur, ce qui le sauverait pourtant de la faillite.
15 octobre 1940. Les Allemands sont à la recherche d'un pilote anglais égaré tombé du ciel. Lucienne reçoit une lettre à la suite de son inspection. Elle s'attend à être révoquée après la mort des enfants de sa classe, le 12 juin. C'est finalement la directrice, Mme Morhange qui est révoquée, à cause de son statut de juif. Raymond retrouve Lorrain, l'époux de Marie, qu'il croyait mort sur le front.
Cet extrait propose des témoignages sur la vie des habitants des 49 départements de la zone occupée par les allemands.
7 novembre 1940. Au cinéma, des jeunes profitent de l'obscurité pour huer la poignée de main entre Pétain et Hitler à Montoire le 24 octobre. L'inspecteur Marchetti et le commissaire Kervern sont chargés de l'enquête par les Allemands pour trouver un coupable. La bonne des Schwartz, Sarah, et le fils du directeur de la chambre de commerce sont suspectés.
Cet extrait propose des témoignages sur le marché noir, un aspect de la vie sous l'occupation. Le marché noir était un marché parallèle où l'on échangeait des biens difficiles à trouver, ou interdits par la loi en vigueur.
Cet extrait propose des témoignages sur le Maréchal Pétain, sous le régime de Vichy. Il engage le pays dans la Révolution nationale et dans la collaboration d'État avec l'Allemagne nazie.
Cet extrait propose des témoignages sur les conditions de vie des juifs sous Vichy.
10 janvier 1941. De Kervern et son ami Alfred gagnent à la loterie. Le même jour, Alfred décède et De Kervern découvre qu'il organisait un réseau d'informations avec l'aide d'une prostituée, Natacha. Il décide de prendre sa place dans le réseau. Marcel est toujours en prison et Gustave vit avec les Larcher qui sont sur le point d'adopter officiellement Tequiero. Daniel soupçonne une relation entre Jean et sa femme et lui trouve un logement pour qu'il quitte leur maison. Jean se sert de Gustave pour faire tomber Suzanne, la postière.
5 février 1941. Jean Marchetti fait une bavure et arrête à tort un officier Allemand, Heinrich. Il risque la révocation et cherche un moyen de pression. Il découvre que Larcher fournit Heinrich en morphine et demande de l'aide à Hortense, avec qui il entretient une liaison. Marcel sort de prison et retrouve Gustave. Marie rejoint le réseau de renseignement de De Kervern. Bériot fait sa déclaration à Lucienne qui se méprend et pense que c'est Kurt. Daniel décide de faire suivre sa femme. Heinrich offre à Jean une promotion s'il démasque le réseau de renseignements.
12 février 1941. Bériot, le directeur de l'école, est emprisonné pour détention illégale d'un fusil suite à une dénonciation anonyme. Lucienne lui promet de tout tenter pour le faire libérer. Pendant ce temps, sur ordre d'Heinrich, Jean est sur la piste du réseau de renseignement que De Kervern dirige à Villeneuve lorsqu'il est muté à Dijon par Daniel qui a découvert sa liaison avec Hortense.
4 mars 1941. Alors qu'il trinque à l'amitié franco-allemande avec le Kreiskommandant Von Ritter, Raymond Schwartz découvre une inscription sur le mur de son usine : « Schwartz sale youpin ». Désormais, Raymond va devoir prouver qu'il n'est pas Juif s'il veut pouvoir garder son entreprise.Pendant ce temps de Kervern avec l'aide de Marie, doit faire passer une famille juive belge de l'autre côté de la ligne de démarcation.
11 mars 1941. Marie et Raymond sont faits prisonniers par Lorrain qui, entre désespoir et rage folle, menace à chaque instant de les tuer. De Kervern parvient à les sauver et Raymond quitte Marie pour retourner vers sa femme. Heinrich parvient à identifier tous les membres du réseau : Natacha, De Kervern et Marie. Il se rend aux Essarts. Il les poursuit avec la police. Finalement, ceux-ci sont reclus dans une maison abandonné avec Lorrain. Natacha est tuée involontairement par ce dernier à bout de nerfs à cause de la liaison de sa femme et de Raymond. Marie, dégoutée de son mari, et parce qu'il en sait trop le tue d'une balle dans la tête.
28 septembre 1941. Depuis juin 41 et l’ouverture du front Russe, les militants communistes s’engagent dans la résistance. A Villeneuve, une opération à laquelle participe Marcel tourne mal et Suzanne est arrêtée par la police française. Pendant ce temps, Raymond Schwartz apprend que le nouveau Kreiskommandant a décidé de rompre le contrat les unissant, ce qui le condamne à la faillite. Il envisage de racheter une entreprise de béton dans le cadre de la politique d'aryanisation. Bériot découvre la relation entre Lucienne et Kurt.
17 octobre 1941. Alors que Marcel est en réunion avec le parti communiste qui envisage d'organiser un attentat contre un officier allemand, Daniel vient lui annoncer qu’ils doivent se rendre au chevet de leur père mourant, avec lequel il a rompu quelques années auparavant. Raymond a accepté de reprendre l'entreprise de béton de Crémieux selon ses termes mais leur accord est démasqué et il se retrouve en mauvaise posture. Une nouvelle élève arrive à l'école, Hélène, la fille de Crémieux.
L'opération Barbarossa, l'invasion de l'URSS par la Wehrmacht, le 22 juin 1941, est, après la défaite française militaire de 1940, un des grands tournants de la guerre. La rupture du pacte germano-soviétique, provoque le soulagement de la très grande majorité des militants communistes. Une minorité fascisante de la population crée des ligues anti bolchéviques, tandis que la majorité des Français balance entre un anti-bolchévisme que le pacte avait exacerbé et la détestation d'un occupant répressif. L'espoir secret était que la guerr à l'est allait affaiblir les deux adversaires. Quant au gouvernement, il maintient totalement sa collaboration politique avec le Reich.
19 octobre 1941. Lucienne, dont sa liaison avec Kurt a été découverte par Bériot, le directeur de l’école, hésite à avorter de l’enfant qui va naître de son union scandaleuse. Marie scolarise son fils à l'école et les deux femmes se rapprochent. Marcel et le parti préparent un attentat visant un officier allemand, sur la place devant la Kommandantur. Marcel et Suzanne se retrouvent au milieu d'une rafle.
20 octobre 1941. Suzanne et Marcel sont interrogés à la Kommandantur, à la suite d'une rafle en réaction à un attentat survenu à Nantes. Daniel essaie de faire libérer les 50 personnes arrêtées pendant qu'Hortense entame une liaison avec Heinrich, responsable du SD. Marie et ses enfants se rendent sur la tombe de Lorrain. Mme Schwartz, vexée d'avoir perdu à un concours de gâteau, veut se venger de Lucienne, la présidente du jury. Marceau lui avoue son secret : sa relation avec Kurt.
Les femmes sont à l'honneur sur les affiches de propagande du gouvernement de Vichy, un régime qui fait de la famille le fondement de la société. Cette propagande met en scène des femmes épanouies, robustes, saines. Pourtant le rôle qui leur est attribué est ambivalent : elles sont honorées, choyées et fêtées comme mères, ce qu'elles sont, dit on, par nature, par vocation et par patriotisme. Mais à quelques exceptions près, la place de la femme reste socialement subalterne et juridiquement inférieure.
25 octobre 1941. Le parti communiste continue les préparations pour l'attentat sur un officier allemand. Il veulent assassiner le Kreiskommandant lors de sa visite à M. Schwartz. Daniel l'apprend et essaie de dissuader Marcel d'y participer. Kurt est envoyé sur le front russe car sa relation avec Lucienne a été dénoncée par une lettre anonyme. Hortense a quitté Daniel et vit à l’hôtel. Le corps de Caberni, l'homme assassiné par Raymond, est retrouvé.
L'aryanisation est un terme emprunté au national socialisme allemand. Dans le Reich, il désignait le transfert d'établissements commerciaux et industriels possédés par des Juifs vers des propriétaires non juif. Pour éviter que les biens français possédés par des Juifs ne deviennent allemand, le gouvernement de Vichy fait voter la loi du 22 juillet 1941 qui instaure une aryanisation à la française. L'ordonnance du 3 octobre 1940 avait déjà réduit les Juifs français au statut de citoyens de 2e ou de 3e zone, cette dépossession des biens Juifs visait à réduire leur puissance économique présumée.
26 octobre 1941. Maintenant que Kurt a été muté sur le front russe, Lucienne se retrouve seule et enceinte. Elle accepte d'épouser Bériot, le directeur de l'école. Le maire, Daniel Larcher, veut se constituer otage à la place de ses concitoyens. Yvon et Marcel se rendent dans une pharmacie et tirent sur deux officiers allemands avant de s'enfuir.
27 octobre 1941. Un officier allemand a été tué à Villeneuve. Si les terroristes ne se dénoncent pas, vingt otages seront fusillés. Le sous-préfet propose d'établir la liste lui-même si le Kreiskommandant consent à la diminuer à dix noms. Crémieux demande à nouveau à Marie et Raymond de transporter un colis de l'autre côté de la ligne. Jean Marchetti, récemment promu, est de retour à Villeneuve, chargé de retrouver les auteurs de l'attentat.
Avant l'été 1941, environ 1500 otages avaient été désignés par les autorités militaires allemandes, avant tout parmi les notables, mais aucun ne fut exécuté. L'invasion de l'URSS, en juin 1941, modifie très profondément la donne. La guerre, aux yeux du Reich, devient idéologique et le combat doit être mené à mort. Les otages sont alors pris dans la famille politique du franc tireur avéré ou présumé. Le code des otages du 28 septembre 1941, vise spécifiquement les communistes et ce qu'ils appellent « les anarchistes ». la mort du lieutenant colonel de Nantes, le 20 octobre 1941, suivi par celle d'un officier de la Wehrmacht à Bordeaux, entrainera l'exécution 98 otages, dont 27 à Chateaubriand. Une deuxième vague suit de 100 otages, dont des Juifs, en décembre, après la mort d'autres soldats de la Wehrmacht.
28 octobre 1941. Le pharmacien identifie Yvon comme le tireur lors de l'attentat. Marchetti voudrait attendre qu'il les mène à Marcel mais le sous-préfet insiste pour qu'il soit arrêté. Heinrich l'apprend... Yvon meurt avant d'avoir dit quoi que ce soit, ne serait-ce que son nom. Gustave est persuadé que son père est en Suisse et décide de s'y rendre pour le retrouver. Il vole de l'argent à Daniel et prend le bus, accompagné d'Hélène, la fille de Crémieux. Il tombe dans une rivière.
29 octobre 1941. Heinrich annonce à Hortense qu'il sera muté sur le front russe dès le lendemain s'il ne retrouve pas Marcel. Gustave a une pneumonie suite à sa fugue et se repose chez son oncle Daniel qui le soigne. Son père a promis de passer le voir et il en parle à Hortense qui dénonce son beau-frère à Heinrich, son amant allemand... Alors que Bériot organise la soirée de ses fiançailles, Kurt revient à Villeneuve le temps de quelques heures et envisage de déserter pour se réfugier en Suisse avec Lucienne et y élever leur enfant mais après avoir revu Kurt, elle revient pour fêter ses fiançailles avec Bériot. Marcel échappe à Heinrich qui arrête son frère Daniel, après l'avoir frappé à coups de pied dans le ventre.
Jean-Pierre Azéma, historien, explique que près de 100 000 enfants sont nés en France sous l'Occupation d'amours franco-allemandes. Un enfant sur vingt serait de père allemand, c'est donc un phénomène massif, qui a été longtemps occulter. Le Reich interdit pourtant les relations entre leurs soldats et les occupés, et ne reconnaîtra jamais ces enfants illégitimes. Le gouvernement de Vichy, fera la même chose. La collaboration dite « à l'horizontale » était très mal vue par les populations. Les mères de ces enfants seront durement châtiées à la Libération.
31 octobre 1941. Hortense regrette d'avoir dénoncé Marcel à Heinrich en voyant que Daniel a été arrêté et qu'il est blessé. Elle va demander de l'aide à Marchetti pour le faire libérer. Elle est torturée par son amant pour faire parler son mari au sujet de Marcel. Raymond offre une ferme à Marie et ses enfants qui quittent le domicile de De Kervern et Judith. Sarah est arrêtée et envoyée dans un camp pour les Juifs à Pithiviers. De Kervern accepte la proposition du neveu du sous-préfet : de l'argent en échange du nom de l'assassin de Caberni. Le Parti recherche le traître qui aurait dénoncé Yvon. Heinrich est muté à Minsk.
le Parti charge Marcel d'éliminer Suzanne qu'ils pensent être le traître ayant dénoncé Yvon puis l'envoie se cacher à Paris. Daniel essaie de faire libérer Sarah. Crémieux demande de l'aide à Bériot pour imprimer des tracts pour la Résistance. Lucienne est contre, ils ont prêté serment au Maréchal. Raymond envisage de quitter sa femme pour s'installer avec Marie. De Kervern et Judith quittent Villeneuve pour se rendre à Paris, afin qu'elle soit opérée. Raymond informe sa femme qu'il la quitte. Il est abattu d'une balle dans le dos par le neveu du sous-préfet. Daniel demande à sa femme Hortense de quitter leur maison, elle fait une tentative de suicide.
20 juillet 1942. Un train transportant des Juifs étrangers raflés s'arrête en gare de Villeneuve. Le Maire Daniel Larcher est chargé de les prendre en charge en attendant qu'un autre train vienne les chercher. Il décide de les loger à l'école, sans savoir que le directeur Jules Bériot y dissimule une presse servant à la production de tracts favorables à la Résistance. Le sous-préfet Servier donne à Marchetti une liste de 28 noms : des Juifs étrangers présents à Villeneuve que les Allemands leur ont demandé d'arrêter.
21 juillet 1942. La vie s’organise tant bien que mal à l’école. Judith Morhange, revenue de Paris, rejoint le groupe des Juifs en "transit" et en devient porte-parole. Daniel Larcher se bat pour récupérer des vivres tandis que Jules Bériot, le directeur de l’école, est contraint par la gendarmerie française de vider les caves où il imprime clandestinement des tracts avec son groupe de résistants. Pendant ce temps, Marchetti et ses hommes arrêtent les Juifs étrangers vivant à Villeneuve.
Ce court documentaire évoque les rafles de Juifs de l'été 1942 menées avec la complicité de Vichy. L'année 1942 fut l'année la plus meurtrière de la Shoah.
22 juillet 1942. Après avoir pris la fuite avec Bériot, Crémieux, affaibli par sa blessure, craint de ne pas pouvoir échapper bien longtemps à la police. Il décide de se réfugier chez Marie le temps de récupérer. Pendant ce temps, la situation à l'école, où sont entassés les prisonniers juifs, se dégrade. Les Allemands ordonnent au sous-préfet Servier de séparer les enfants de leurs parents. Une décision qui s'ébruite, provoquant l'émoi et la consternation chez les habitants de Villeneuve ainsi que le malaise du maire, Daniel Larcher. La tension monte dans la ville, dont les Allemands renforcent la surveillance...
23 juillet 1942. Alors que Daniel, bouleversé par la séparation des familles à l'école, a décidé de donner sa démission, Jean, lui, n'a plus qu'une seule idée en tête : faire libérer Rita, une juive arrêtée par ses services et dont il est tombé éperdument amoureux. Il ne réalise pas que ses sentiments risquent de le perdre...
Ce court documentaire évoque le sort des enfants juifs en 1942, sort tranché par Laval qui proposa, le 4 juillet 1942, qu'ils soient déportés avec leurs parents.
Ce court documentaire évoque les réseaux et les mouvements de Résistance en 1942, résistances alors encore minoritaires...
1942. Maire de Villeneuve, le médecin Daniel Larcher est au plus près des contradictions de la France de Vichy. Alors qu'il tente de soigner un soldat de la France libre parachuté sur Villeneuve, un homme se présente à l'école auprès du directeur de l'établissement Jules Bériot, il veut rentrer en contact avec le chef du réseau gaulliste de Villeneuve, un certain «Dominique»
Ce court documentaire évoque le BCRA, les agents de la France libre, fondée à Londres par le Général de Gaulle après avoir lancé son appel à la Résistance du 18 juin 1940.
1942. Alors que Marie Germain et Vincent, le jeune radio clandestin arrivé de Londres, se rapprochent. Le jeune parachuté s'insère dans le mouvement de résistance de Villeneuve. Jean Marchetti, le chef de la police de Villeneuve et ses hommes ont pris Raoul, le fils de Marie, en filature. Tous les habitants de Villeneuve vont être confronté à cette irruption brutale de la résistance clandestine dans le village à l'heure où les communistes ont pour consigne de tenter d'unifier la Résistance.
Ce court documentaire évoque l'invasion de la zone sud le 11 novembre 1942 par quatre divisions de la Wehrmacht suite au débarquement des Alliés sur les côtes marocaines et algériennes.
Le dispositif policier s'organise autour de la ferme de Marie. A la sous-préfecture, Marchetti conseille à Crémieux de ne pas le trahir s'il veut revoir Anna et Hélène. Rita surgit sur ces entrefaites. Elle tente d'arracher à Marchetti un aveu qui ne vient pas sur la lettre de sa mère. Chez Marie, Crémieux explique son absence par une histoire de potiron. Il déconseille vivement la tenue de la réunion avec les communistes. Alors qu'il célèbre par un pot le départ d'une employée pour Francfort, Schwartz reçoit des menaces de mort de Philippe. Hortense prend une décision capitale. Marchetti découvre que Rita est partie...
Antoine, le beau-frère de Raymond, est appelé au STO, mais Raymond l'aide à prendre la fuite. Caché, Antoine croise Claude, élève au conservatoire et lui aussi réfractaire au STO. Chassagne, le nouveau maire de Villeneuve, collaborateur affiché et nouveau mari de Jeannine, est blessé dans un attentat commis lors d'une cérémonie à l'école. Pendant ce temps, Marcel et Suzanne préparent l'attaque d'un camion allemand. Suzanne doit faire face au retour soudain de son mari, échappé d'un stalag et qu'elle n'a pas vu depuis trois ans. Marcel est prêt à s'effacer, mais Suzanne ne veut pas le perdre...
Antoine et Claude, en fuite, se cachent dans une ferme. Ils rencontrent d'autres jeunes en fuite. Pendant ce temps, les communistes menés par Suzanne et Marcel, attaquent un camion allemand chargé d'armes. L'opération tourne mal et, surtout, provoque la colère d'Heinrich Müller, qui, bien qu'il soit sans illusions sur l'issue de la guerre, exige des arrestations et des exécutions. De son côté, Hortense demande de la morphine à Daniel pour Heinrich, qui souffre de plus en plus. A l'école, Lucienne découvre sur Marguerite, la nouvelle venue, ment sur son mari. Est-elle bien proche de la Résistance ?...
Ce court documentaire évoque le Service du Travail Obligatoire. Fritz Sauckel exigea des Français 250 000 travailleurs en janvier 1943, puis 220 000 en avril...
Pour Claude, Antoine et leurs camarades, la question d'entrer en résistance se pose. Certains d'entre eux, dont Antoine, décident de sauter le pas. C'est Daniel, désormais installé à Moissey avec Sarah, Gustave et Tequiero, qui accueille Ezéchiel, blessé à l'épaule alors qu'il tirait sur Chassagne. Bien qu'il soit recherché par la police et que cela les met en danger, Daniel et Sarah acceptent de le cacher et de le soigner. Pendant ce temps, au cours d'un dîner avec les notables de la région, Heinrich humilie Chassagne devant toute l'assistance. Chassagne jure de se venger de l'officier allemand...
La vie dans le maquis est de plus en plus difficile. Antoine tente de remobiliser ses hommes en leur proposant de faire du théâtre. Destabilisé par la souffrance d'Heinrich, Hortense décide de lui trouver de la morphine par tous les moyens. Joséphine, la soeur d'Antoine, ne supporte plus d'être sans nouvelles de son frère. Elle décide d'aller le retrouver, malgré les mises en gardes de son mari. Antoine l'accueille froidement et lui demande de partir. De son côté, Marguerite demande à Bériot de la faire entrer dans le réseau de résistance local...
Ce court documentaire évoque l'état de l'opinion publique en France à l'automne 1943, déboussolée par l'évolution politique et militaire...
Suzanne ne supporte plus le refus de Marcel de s'engager avec elle. Lors d'un dîner dans un restaurant, elle le laisse seul. Après son départ, Marcel se fait arrêter lors d'un contrôle de routine. A Moissey, Antoine force Daniel à l'accompagner dans le maquis pour soigner un soldat allemand blessé. Au même moment, la Milice arrête Sarah et Ezechiel. Gustave et Tequiero ont juste le temps de se cacher. Après son escapade dans le maquis, Joséphine est arrêtée et interrogée par la police. Pour ne pas avoir à révéler la cachette de son frère, elle échappe à la surveillance de Marchetti et se jette par la fenêtre...
La mort de Joséphine et les arrestations forcent le maquis à déménager. Raymond est au plus bas et pense à quitter Villeneuve pendant qu'Antoine pleure la mort de sa soeur. Marcel, prisonnier aux côtés de Raoul et d'Anselme, est condamné à mort. Il reçoit la visite de Suzanne, qui lui annonce qu'elle fera tout pour les libérer. Daniel, toujours retenu au maquis, échafaude un plan d'évasion en compagnie d'un soldat allemand. A Villeneuve, les souffrances d'Heinrich poussent Hortense à céder au chantage de Chassagne en vue d'obtenir de la morphine...
Ce court documentaire évoque la façon dont les réfractaires au STO furent recrutés par la Résistance et encadrés dans des maquis...
Antoine, Marie, Suzanne et les membres du réseau de résistance de la région réfléchissent à un plan pour faire évader Raoul, Marcel et Anselme. Le temps presse car l'exécution est imminente. A Villeneuve, Heinrich met Hortense dehors après avoir percé à jour son mensonge sur la provenance de la morphine. Sans ressources, elle se réfugie chez Daniel, dans leur ancienne maison, où elle découvre Gustave et Tequiero, affamés et livrés à eux-mêmes depuis des jours. Mis en cause après la mort de Joséphine et restant incapable de retrouver les maquisards, Jean est sanctionné et perd son poste de chef de la police...
Antoine et Raymond ont réussi à faire évader les prisonniers, sauf Marcel, et retournent dans le maquis. A l'école, Lucienne découvre ce que Marguerite cachait depuis son arrivée. Daniel est autorisé à quitter le maquis pour tenter de libérer son frère. Il rentre à Moissey, où seuls l'attendent les agents de la Milice. Pendant ce temps, les chefs résistants se réunissent pour décider de leur action du 11 novembre...
Réalisé à partir de témoignages d'anciens maquisards et d'une interview de l'historien Jean-Pierre Azéma, ce court documentaire évoque la vie dans les maquis, qui souffrirent énormément de l'hiver 1943-1944...
Arrêté par la Milice qui le remet aux Allemands, Daniel est torturé avant d'être mis au cachot avec Marcel. Pendant ce temps, Heinrich et Hortense prennent soin de Gustave et Tequiero, formant avec eux une étrange famille recomposée. Alors qu'Antoine et Marie répètent les rôles principaux de la pièce qu'ils doivent jouer le 11 novembre, Antoine découvre que sa partenaire a renoué sa liaison avec Raymond. Piqué au vif et contre l'avis de tous, Antoine décide de changer ses plans pour organiser un défilé de la troupe des maquisards dans Villeneuve, au nez et à la barbe de l'occupant...
Le 11 novembre 1943, les maquisards sont prêts à défiler. Ils n'attendent plus qu'un dernier signal. Dans le commissariat, Marchetti essuie sans broncher les brimades de son nouveau supérieur. Chassagne s'inquiète. Il sent venir un mauvais coup. Lucienne doit saboter la radio allemande. Elle attend que Marguerite lui remette la clef qu'elle s'emploie à subtiliser à un jeune soldat allemand, qu'elle a séduit. Sur le pont, les maquisards s'impatientent. Quand les cloches vont-elles sonner, leur donnant le signal du défilé et d ela remise de la gerbe au monument aux morts ?...
Ce court documentaire évoque le défilé surprise de deux cents maquisards en uniforme à Oyonnax, le 11 novembre 1943...
Tout le maquis est en effervescence suite au défilé, mais à Villeneuve les représailles commencent. Les autorités allemandes et françaises procèdent à quarante arrestations et s'affrontent, chacune accusant l'autre de négligence. Heinrich en profite pour se venger de Chassagne. Arrêté, le maire se retrouve dans la même cellule que Marcel, dont l'exécution est prévue pour le lendemain. De retour de Lyon, Bériot apprend toute l'opération par Marguerite et Lucienne, terrorisée par les conséquences possibles de ses actes.
Interrogée et mise sous pression par Jean Marchetti, Marguerite vend le maquis pour protéger Lucienne. Informés de la situation, Antoine et ses hommes doivent fuir. Marchetti veut agir vite mais le sous-préfet Servier l'en empêche, préférant laisser l'opération aux Allemands. Il ne veut pas avoir la mort d'un héros sur le dos. Dans la forêt, l'étau se resserre dangereusement autour du camp de maquisards.
Août 1944, Villeneuve vit ses dernières heures sous l’Occupation. Tandis que les résistants, dirigés par Marie, continuent la lutte et prêtent main forte aux Américains, les miliciens, qui ont pris le contrôle de la ville, poursuivent leurs exactions. Suzanne et Antoine, que les épreuves de l'année passée ont rapprochés, assistent un jour à l’une de leur descente ; la scène est insoutenable. Ils décident alors de tuer Janvier, le chef de la milice...
Hortense et Heinrich poursuivent leur route vers la Suisse, tandis que Suzanne et Antoine sont activement recherchés par toutes les autorités. Les miliciens, affaiblis et de plus en plus inquiets pour leur avenir et celui de leurs familles, négocient auprès du commandant allemand Schneider une place dans le dernier train pour Belfort ; il accepte, à condition que la milice accomplisse pour lui un dernier travail.
Le 15 août 1944 sur les côtes provencales, débutait l'opération combinée "Dragoon" qui sous l'autorité du général américain Patch fut une parfaite réussite stratégique. Elle permit le débarquement rapide de quelque 150 000 hommes anglo-saxons et soldats français commandés par le général de Lattre de Tassigny. Cette opération complémentaire du débarquement de Normandie fut politiquement décisive.
Jean et Servier comptent bien tirer profit de l’arrestation d’Antoine et de Suzanne pour négocier avec les résistants et le Comité départemental de la Libération (C.D.L.) certaines garanties de protection. Marie, séparée des Américains après l’attaque de leur convoi par les Allemands, est capturée et conduite à Villeneuve où les représailles s’organisent suite à l’attentat contre le chef de la milice et les officiers allemands.
À la gare, Jean, les miliciens et leurs familles attendent le train qui doit les emmener loin de Villeneuve. Pendant ce temps, Daniel découvre que Gustave est livré à lui-même et fait du marché noir, tandis que Lucienne, seule avec sa fille et son père, est de retour à l’école après un an d'absence.
A la fin de la bataille de Normandie et après le succès du débarquement allié en Provence, pour éviter l'encerclement des forces allemandes occupant la France, Hitler donna l'ordre à ses troupes de gagner le Nord-Est afin de défendre l'accès au Rhin. Il s'en est suivi sur le territoire fraçais une longue série de massacres de civils tenus pour complices des résistants, à Maillé, en Indre et Loire le 25 août 1944.
Maintenant aux mains des Américains, Heinrich et Hortense sont séparés. En cellule, cette dernière retrouve Jeannine, totalement seule. À la gare, l’ambiance est tendue. Il n’y aura pas de train pour Belfort et le commandant allemand exige que les miliciens exécutent le groupe de juifs qu’ils devaient convoyer.
Daniel, assisté de Lucienne, soigne les blessés de l’unité allemande réfugiée à l’école, afin de sauver sa peau et celle de Gustave. Pendant ce temps, De Kervern, le nouveau préfet, tente tant bien que mal de faire respecter l’autorité du Gouvernement provisoire auprès des résistants et du C.D.L. L’enjeu : chasser les derniers Allemands et prendre le contrôle de Villeneuve.
La milice française fut instituée par une loi du régime de Vichy en janvier 1943 pour renforcer sa propagande et sa police. Elle devint son moyen de répression le plus actif et se fit de plus en plus complice de l'occupant. Ce fut notamment le cas lors de l'attaque menée contre les maquisards du plateau des Glières en mars 1944.
En septembre 1944, les troupes allemande ont finalement évacué Villeneuve. Elles laissent derrière elles un groupe de miliciens qui choisit de se retrancher dans l'école du village, prenant des otages pour assurer sa sécurité. Mus par une insatiable soif de vengeance ou par la volonté de rétablir un Etat de droit, gaullistes et communistes continuent à affirmer leurs différences. Jules Bériot, nommé préfet, tente d'arbitrer ces conflits naissants et d'éviter les drames. Il découvre également que Lucienne cache Kurt, blessé....
Après la reddition des miliciens, Bériot, dans l'impossibilité de les transférer à Besançon, décide de monter une Cour martiale, en vue de procéder à leur jugement. Il sollicite les services d'Antoine et Suzanne, à qui il demande d'être juges. Quant à Daniel, il sera l'avocat des miliciens. Or, le supérieur de Bériot lui demande de truquer le procès...
A l'exception des forces de la milice, l'administration Vichy se décomposa presque partout au fur et à mesure du progrès des libérations. Formé à Alger en automne 1943, le gouvernement provisoire de la République française avait d'autant plus gagné en crédibilité politique qu'il se voulait d'unanimité nationale, incluant donc le parti commnuniste français. Et pourtant Charles de Gaulle qui le présidait avait vivement craint que le vide n'engendre un désordre préjudisciable à la mobilisation militaire.
Les Allemands sont désormais loin et la dernière marque concrète de leur présence est celle des miliciens capturés qui remplissent la prison. Les habitants de Villeneuve organisent un grand bal de la Libération : pour la première fois depuis des années, ils chantent, dansent et laissent libre court à leurs envies. Entre amour et haine, les sentiments et les instincts guident Suzanne, Antoine, Raymond, Rita ou encore Bériot. Pendant ce temps, les miliciens attendent dans l'angoisse leur probable exécution...
Septembre 1944 : Dix miliciens sont exécutés à l'issue d'un procès truqué, Bériot propose à Antoine, qui a entamé une liaison avec la soeur d'un milicien, de devenir chef de la police. Pendant ce temps, Anselme et Raoul ont enlevé Jeannine à qui ils entendent faire payer sa collaboration. Jean Marchetti, quant à lui, est aux abois et se réfugie chez Rita à qui il propose de fuir ensemble.
La libération espérée depuis 1943 est arrivée enfin durant l'été 44. Une libération dont les acteurs décisifs avaient été le plus souvent les forces alliées anglo-saxonnes, parfois françaises. Les explosions de joie pouvaient s'accompagner de sentiments de grandes violences qui allaient s'exercer contre les collabo.
Septembre 1944 : Tandis que Jean se cache toujours chez Rita, les problèmes du quotidien s'aggravent : ravitaillement, santé, hébergement, c'est la pénurie. Edmond et le CDL, qui étaient censés gérer ces problèmes, sont désavoués par Bériot qui nomme Daniel administrateur civil. Mais la réhabilitation de Daniel sera de courte durée...
Septembre 1944 : Daniel et Hortense, seuls et vilipendés par la foule, s’apprêtent à quitter la ville. Antoine a arrêté Marchetti : Bériot lui demande de la transférer secrètement à Dijon mais la nouvelle se répand comme une traînée de poudre. Bientôt, Antoine, Suzanne, Marchetti, Daniel et Hortense vont faire face à leur destin...
Automne 1945. La guerre est achevée en France, où stationnent désormais des troupes américaines. Si la paix est revenue, procès et règlements de compte s'enchaînent. A Villeneuve, l'ancien maire Daniel Larcher et le sous-préfet Servier se retrouvent au tribunal, où ils doivent répondre de leurs actes pendant l'Occupation. D'autre part, Jules Bériot doit abandonner son poste de maire, après l'invalidation des élections municipales. Démobilisé, Antoine Loriot retrouve Geneviève et la promesse d'un avenir commun, tandis qu'Hortense, très seule malgré la présence de Daniel, semble doucement s'enfoncer dans la folie...
Jeannine doit affronter le comité d'épuration de Villeneuve, dont Raymond fait partie, pendant que Suzanne tente, avec l'aide de Loriot, de remettre Gustave dans le droit chemin, en lui remettant les valeurs et les idées de son père Marcel. Au procès, le témoignage d'Heinrich Müller est très attendu...
La situation politique est trouble à Villeneuve, où le pouvoir devient un enjeu pour de nombreuses formations. Jules Bériot, mis en échec par son propre parti, ne cesse de faire payer à Lucienne son manque d'amour. Pendant ce temps la jeune Léonor s'éprend de Gustave Larcher, inconsciente du danger qu’il représente. Les communistes, galvanisés par les élections municipales à venir, érigent Marcel en héros. Véritable martyr, il devient une référence pour la campagne qui s'annonce très tendue dans la petite ville...
Durant l'hiver 1945, la période d'après-guerre s'installe. Les Américains sont présents sur le territoire. La paix, fragile, s'impose à nouveau en même temps que les procès et les règlements de compte. Le désir de vengeance s'exprime après la Libération du pays. Marchetti, en attente de son exécution, a accepté de témoigner en faveur de Daniel Larcher. En échange, celui-ci doit l'aider à retrouver Rita et leur fils David. De son côté, Loriot fait tout pour protéger Gustave et Léonor, quitte à mettre sa carrière en danger...
L'heure est aux commémorations chez les communistes comme chez les gaullistes. Alors que Raymond, peu convaincu, se présente officiellement comme candidat à la mairie, la nécessité de l'engagement politique se révèle aux yeux de Gustave. Au procès, c'est l'heure de vérité. Le verdict doit être prononcé...
Alors que l'année 1945 touche à sa fin, Daniel et Hortense attendent avec un enthousiasme mêlé de malaise la visite du jeune Tequiero. Ils en viennent à se disputer violemment avant son arrivée. 30 ans plus tard, Tequiero est devenu un jeune chirurgien passionné et reconnu. Un jour, alors qu'il vient rendre visite à Daniel, une discussion désagréable débute. Le jeune homme ressent le besoin de crever l'abcès qui le ronge et ne mâche pas ses mots : il reproche à Daniel d'être le principal responsable de la déportation des enfants juifs de l'école, durant l'année 1942. En 1945, un accident du travail sanglant à la scierie met le feu aux poudres...
En 1945, Anselme et Suzanne décident qu'il est temps que les choses changent. Sans hésiter, ils prennent les choses en main lorsque la grève est décidée par les ouvriers de la scierie. De son côté, Lucienne décide de mener une difficile confrontation avec Bériot au sujet d'un méfait inexpliqué. Il serait l'auteur du meurtre d'un soldat allemand pendant la guerre. Des années après, en 1975, Daniel et Hortense tentent de faire face au passé. Ils reviennent pour la première fois dans la petite bourgade de Villeneuve...
En 1945, la tension est à son comble lorsque la grève se durcit à la scierie. Les inimitiés sont exacerbées et l'ambiance est délétère. Quant à Hortense, elle est une nouvelle fois en proie à un délire. Aussi Daniel décide-t-il de l'envoyer chez un confrère, psychiatre, qui conseille vivement d'interner la jeune femme. Une décision qui mérite tout de même réflexion, tant ses conséquences pourraient être dramatiques. En 1953, Raymond purge toujours sa peine de prison pour le meurtre de Caberni, commis en 1942...
Alors qu'en 1945, Hortense est internée dans des conditions épouvantables, en 1975 son exposition à Villeneuve est compromise à cause d'un portrait de Heinrich. Pendant ce temps, en 1945, Gustave est recherché pour meurtre. Trente ans plus tard, il prend un verre avec Daniel et Tequiero. Ensemble, ils questionnent le passé et le présent...
Après de rudes négociations, Raymond parvient à mettre un terme à la grève dans la scierie en 1945. Le retour à la normale permet aux tensions de se résoudre. Galvanisé, Raymond retourne à la campagne électorale et tient tête aux communistes, en prononçant notamment un discours de campagne offensif. En 1975, Florence est vivement contrariée. Son passé sulfureux lui est rappelé par des militants juifs lors du vernissage de son exposition. En 1945, la scierie est le théâtre d'un nouveau drame, qui va laisser bien des marques...
Cet extrait propose des témoignages d'anciens résistants. Des réseaux clandestins s'organisent dont l'objectif est d'aider l'effort de guerre par le sabotage, le renseignement...
Le régime de Vichy, s'il ne fut pas fasciste, est un régime en tout cas très autoritaire, cherchant rapidement à contrôler institutions et élites locales. Dès l'automne 1940, les conseils généraux étaient supprimés. Avec la loi du 16 novembre 1940, dans les villes de plus de 2000 habitants, c'est le préfet ou le ministre de l'intérieur qui nomme maires et conseillers municipaux. Revanche du Front Populaire et purges politiques a permis l'ascension de notables marqués à droite ou se prétendant apolitiques. La tâche de ces notables devient toutefois de plus en plus malaisée : charge à eux de faire respecter l'ordre, de faire appliquer les lois de Vichy ou administrer la pénurie. Peu de maires affrontent l'occupant, la plupart d'entre eux cherchent des compromis...qui pour beaucoup d'entre eux frisaient la compromission...
Ce court documentaire évoque la façon dont les nazis systématisèrent la terreur policière dans toute l'Europe occupée. Être arrêté signifiait presque toujours la torture.
Ce court documentaire évoque la répression allemande de l'automne 1943, date à laquelle la Wehrmacht commença à estimer la Résistance dangereuse pour ses troupes...
Au sens large du terme, l'épuration désigne la répression opérée avant, pendant et après les combats de la libération contre ceux qui furent accusés d'avoir collaboré sous diverses formes avec l'occupant. Près de 350 000 personnes furent menacées d'une instruction judiciaire.
En parcourant les coulisses de la dernière saison de la série «Un village français», et en s'appuyant plus particulièrement sur le témoignage de Frédéric Krivine, qui en est l'auteur et le co-créateur, ce documentaire revient sur l'odyssée qu'a été le tournage de la série. Il en révèle des secrets de fabrication. Les personnages sont bien entendu un élément capital de la série : leur création est le fruit de longues réflexions, tant dans l'élaboration du profil psychologique de chacun que dans le choix des comédiens. Enfin, le documentaire explore le lien d'affection qui s'est créé avec les téléspectateurs, l'impact de la série sur la société et l'empreinte très forte qu'elle laisse sur toute une équipe.