Á l’heure des fusées dans l’espace, quid du sol sous nos pieds ? Plus on pénètre dans les entrailles de la Terre, moins les scientifiques savent ce qui s’y trouve. Jusqu’où peut-on creuser ? Et que cachent les profondeurs ? Cette nouvelle série documentaire plonge au coeur des mystères de la science pour tout savoir ou presque.
Corruption, abus de pouvoir, arrogance : notre classe politique est-elle vraiment en mesure de prendre des décisions pour le bien commun ? Alors que les algorithmes savent de mieux en mieux ce que nous voulons, c’est une technique vieille comme le monde qui refait surface en politique et dans le monde de la science : le tirage au sort, autrement dit le hasard, un héritage de la Grèce Antique.
Si le changement climatique se poursuit, les architectes et les climatologues ont une solution : construire des villes sur l’eau ! Cette nouvelle série documentaire plonge au coeur des mystères de la science pour tout savoir ou presque. Les calottes glaciaires fondent, le niveau des mers augmente toujours plus vite et les terres émergées se raréfient. Mais les architectes et les climatologues ont une solution : construire des villes sur l’eau ! Sachant que notre planète est recouverte à 71 % d’océans, pourquoi ne pas exploiter ces vastes étendues ? Les humains de demain vivront-ils sur l’eau ?
Que serions-nous sans le mucus ? À quoi ressemblent les aliens ? Pourrions-nous traverser le globe terrestre de part en part ? Clin d’œil au roman culte de Douglas Adams Le guide du voyageur galactique, cher à la communauté geek et à l’origine de l’engouement pour le nombre 42, clef de ''la grande question sur la vie, l’univers et le reste'', cette nouvelle série documentaire interroge les questions, majeures ou plus quotidiennes, posées par la science pour répondre à toutes... ou presque. Chacun des épisodes, porteurs d’un ADN commun mêlant animations graphiques, vidéos et interviews de scientifiques, explore un thème unique. Emmenées par la voix de la comédienne Juliette Steiner, des enquêtes pour mieux comprendre le "comment" et le "pourquoi" du monde.
Longtemps considérée comme propre et peu onéreuse, l’énergie nucléaire soulève un problème de taille : les déchets radioactifs ultimes. Ils doivent en effet être enfouis sous terre au minimum un million d’années, soit une éternité ! Comment alerter nos descendants du risque qu’ils représentent ? Quels pictogrammes pourraient les mettre en garde contre le cadeau toxique que nous leur léguons ?
La vie serait si belle sans peur ! Nous pourrions franchir sans problème des gorges vertigineuses en marchant sur une corde et aborder sereinement n’importe quelle entreprise hasardeuse. Malheureusement, les humains craignent une multitude de choses, dont certaines n’ont rien de dangereux. Pourquoi la peur a-t-elle une telle emprise sur nous ? Ne vaudrait-il pas mieux s’en défaire une fois pour toutes ?
Avec le réchauffement climatique, la fonte des glaces s'accélère. L'Arctique se réchauffe deux à trois fois plus vite que le reste du monde. Restée stable jusqu'à récemment, la banquise de l'Antarctique fond à son tour de manière spectaculaire. Quelles seront les conséquences de ce phénomène sur l'environnement et les êtres humains ?
L’univers est grand. Si grand qu’il met au défi l’imagination. Au point qu’on en vient à trouver étrange que nous autres "Terriens" soyons les seuls êtres vivants à l’habiter. Quelle est alors la probabilité que des extraterrestres existent ? À quoi pourraient-ils ressembler ? Enfin, leur existence n’obligerait-elle pas à repenser notre place dans le cosmos ?
Thé ou café ? Viande ou poisson ? Chaque jour, notre alimentation nous fait prendre 200 décisions. Les humains aiment varier les plaisirs et aucune espèce ne se préoccupe autant de ses repas quotidiens. Et le comble est que nous choisissons souvent des aliments qui ne sont pas du tout bons pour la santé. Y a-t-il moyen de faire les choses plus simplement ou mieux ?
La sécheresse et les insectes menacent les forêts. Que faire pour les sauver ? Dans le nord de la France, des chercheurs tentent d’implanter des végétaux originaires du sud. Outre-Rhin, l’Institut Thünen cultive des chênes particulièrement résistants face aux insectes, à la sécheresse et aux champignons. Quant à un hypothétique recours aux ciseaux génétiques CRISPR/Cas pour accélérer la croissance des arbres, il est controversé, car leur génome n’a guère été étudié jusque-là.
Personne n’aime la poussière. Les tentatives pour s’en débarrasser sont peine perdue, elle revient toujours. Et c’est tant mieux ! Car sans la poussière et ses superpouvoirs, la vie sur Terre ne serait guère possible. La poussière contribue à la formation de la pluie, elle fournit des nutriments à la mer et à la jungle et elle est notre carte de visite personnelle. À bien y regarder, la poussière pourrait peut-être même sauver le monde.
Les algues sont à l’origine de la vie sur Terre. Si notre atmosphère est devenue respirable, c’est grâce à ces surprenants végétaux aquatiques. Leurs étonnants pouvoirs ne s’arrêtent d’ailleurs pas là, puisque les algues fixent le CO2 et permettent de produire des aliments sains prisés des végétariens. Substituts au plastique ou médicaments, elles servent à fabriquer quantité de choses.
L’arme la plus puissance contre la pandémie de Covid-19 nous a été offerte par une molécule peu connue : l’ARN messager. Cela fait pourtant 20 ans qu’elle occupe les chercheurs. Ces pionniers avaient pour but initial de mettre au point un vaccin contre le cancer. Après le succès des vaccins à ARNm contre le nouveau coronavirus, allons-nous réussir à terrasser ce vieil ennemi de l’humanité ?
Renoncer du jour au lendemain à prendre l’avion entraînerait un problème logistique mondial puisque de nombreuses chaînes de livraison seraient interrompues. Mais le transport aérien, accusé d‘être un fossoyeur du climat, ne peut pas non plus continuer sur cette voie. Alors que faut-il faire ? Clouer les avions au sol ou réussir la transition énergétique de l’aéronautique ?
L’intelligence artificielle est capable de nous reconnaître, de conduire une voiture, d’opérer un organe et même de créer une oeuvre d’art. Mais qu’en est-il des sentiments ? Pourrons-nous un jour vivre des histoires d’amour ou d’amitié avec des robots ? Pourrons-nous les aimer comme des êtres de chair et de sang ? Et surtout : pourront-ils nous aimer en retour ?
Les parasites ont mauvaise presse : ils peuvent nous rendre malades voire nous tuer. Depuis des siècles, nous essayons de nous en prémunir, notamment par des mesures d’hygiène. Pourtant, la moitié des êtres vivants sur Terre sont des parasites. S’ils sont vraiment partout, c’est peut-être qu’ils ne sont pas foncièrement inutiles ?
Nous passons un tiers de notre vie à dormir. Mais avons-nous vraiment besoin de ces huit heures de sommeil par jour ? Sommes-nous ensuite en pleine forme et de bonne humeur ? Ou pourrions-nous répartir nos heures de sommeil au cours de la journée de telle sorte que deux ou trois heures nous suffiraient ?
Les cryptomonnaies divisent les esprits : si les économistes mettent en garde contre les risques d’une bulle, les adeptes du bitcoin voient là une révolution. Alors que les cryptomonnaies pourraient être un moyen pour les Russes de contourner les sanctions occidentales mises en place suite à l'invasion de l'Ukraine, gros plan sur ce système monétaire alternatif.
Les trous noirs peuvent nous dire beaucoup de choses sur la formation de l’univers. L'astrophysicien Nikodem Poplawski est ainsi convaincu que notre univers n’est pas né du fameux big bang, mais d’un "grand rebond" (big bounce). Suivant sa théorie, la genèse de notre univers pourrait bien être due à un trou noir. À moins que nous ne vivions carrément dans un trou noir ?
Au cours de sa vie, l’être humain passe jusqu’à six années à rêver. Et si les rêves étaient plus que des visions irréelles ? Si nous arrivions à transposer dans la réalité les idées géniales apparues en songe ? Les rêves recèlent un potentiel créatif largement inexploité à ce jour. Alors, faut-il rêver davantage ? Et mieux tirer profit de notre activité onirique ?
Pendant longtemps, l’être humain a été nomade. Si aujourd’hui, ceux qui quittent le pays où ils sont nés sont encore peu nombreux, leur part ne cesse pourtant d’augmenter. Les chercheurs tentent d’identifier la logique qui conduit à ces déplacements des populations. Parviendront-ils à prédire les phénomènes d’émigration et d’immigration ?
L’être humain est allé sur la Lune et a décodé l’ADN, mais le langage des animaux, si différent du nôtre, est un mystère qu’il n’a pas encore réussi à percer. Les éléphants communiquent par infrasons, les chats misent tout sur les voyelles, les baleines claquent des nageoires et de la queue. À quoi ressemblerait le monde s’il était possible de traduire tous ces signaux sonores et visuels ?
Il a longtemps semblé évident que l’intelligence humaine pourrait progresser indéfiniment. L’évolution de la médecine, des sciences et des techniques ne semblait pas connaître de frein. Le QI augmentait de génération en génération, ce que confirmait la recherche. Mais il y a quelques années, la progression a marqué le pas. Comment l’expliquer ?
Autant ne pas se voiler la face : tout le monde a des préjugés. Qu’il s’agisse de pourvoir un poste, d’octroyer un crédit ou de prononcer une peine de prison, comment avoir la certitude de prendre des décisions rationnelles ? Ne serait-il pas plus sage de s’en remettre à l’intelligence artificielle, technologie déjà déployée dans de nombreux cas avec des résultats surprenants ?
La production agricole mondiale atteint actuellement des sommets. De quoi théoriquement nourrir toute la planète. Mais que se passera-t-il si, d’ici la fin du siècle, la Terre dépasse les 10 milliards d’habitants ? Une telle évolution démographique nécessiterait d’augmenter les rendements jusqu’à 70 %. Est-ce seulement possible ?
Les drogues ont mauvaise presse. Pourtant, les scientifiques sont depuis longtemps convaincus que le recours aux substances psychédéliques peut parfois s’avérer bénéfique. À l’heure où l’usage de l’ecstasy, du LSD et d’autres hallucinogènes est sur le point d’être autorisé à des fins thérapeutiques, devons-nous changer notre rapport à certaines drogues ?
Il a fallu quelques millions d’années pour que le corps humain devienne ce qu’il est. Nous sommes capables de courir, de danser, de grimper et même d’encaisser des accélérations extrêmes. Qu’en est-il lorsque les conditions changent, comme dans l’espace où règne l’apesanteur ? À quoi le corps est-il exposé lorsque nous quittons la Terre ? Des millions d’années se sont écoulés avant que notre corps devienne ce qu’il est aujourd’hui. Courir, danser, grimper, foncer… Il peut tout faire, ou presque. Mais que lui arrive-t-il si nous le changeons d’environnement ? Si nous décidons de quitter la Terre et de nous retrouver en apesanteur dans l’espace, par exemple ? Et surtout : avons-nous vraiment besoin de nous poser ces questions ?
Et si le paradis existait ? Ceux qui ont vécu une expérience de mort imminente sont persuadés d’avoir vu ce qui se trouve de l’autre côté. Mais pour les médecins, ces phénomènes s’expliquent souvent de manière scientifique. Alors, qui a raison ? Avons-nous désormais la véritable preuve qu’un au-delà nous attend ? Ou n’est-ce là qu’un simple mirage ?
L’humanité rêve depuis la nuit des temps d’une Fontaine de Jouvence. Un rêve peut-être devenu réalité. Des laboratoires du monde entier annoncent avoir rajeuni des espèces animales aussi différentes que la souris, le nématode ou la mouche drosophile. La recherche anti-âge a réussi l’impossible : ces animaux vivent plus longtemps et en meilleure santé. Prochaine étape, les êtres humains ?
Bienfait et malédiction, l’agriculture nourrit la planète autant qu’elle contribue à l’abîmer. L’exploitation des terres à des fins agricoles a radicalement transformé notre monde et nos modes de vie. Aujourd’hui, la culture cellulaire ouvre la voie à une production artificielle diversifiée, de la viande aux laitages en passant par le café. Les biotechnologies sonneront-elles le glas de l’agriculture ?
Nous aimons parler de la météo car elle nous affecte tous les jours. Mais avez-vous déjà entendu parler de la météo spatiale ? Celle-ci ne concerne pas seulement les spationautes, mais aussi notre vie sur Terre. Les activités solaires sont ainsi particulièrement étudiées car elles peuvent très rapidement venir perturber l’environnement terrestre.
À en croire Elon Musk, nous pourrions bientôt vivre sur Mars. Une idée pourtant peu réaliste : des froids extrêmes, une atmosphère essentiellement composée de CO2 et des rayons cosmiques dangereux... Alors pourquoi diable vouloir s’y installer ? D’où vient cet enthousiasme pour la planète rouge ?
Peut-on créer de l'argent à partir de rien ? Supposons qu’une amie souhaite emprunter votre voiture. Vous acceptez, bien que vous n’ayez qu’un vieil essuie-glace pour la dépanner. Absurde, non ? Car comment prêter ce qu’on ne possède pas ? C’est pourtant ce que font les banques : quand on veut emprunter 500 000 euros, elles les font apparaître comme par magie. Ne serait-ce pas un peu problématique ?
Partout dans le monde, les gens veulent vivre en paix. Mais ce n'est pas si simple. En Europe, nous pensions déjà que nous en avions fini avec la guerre. Mais avec l'attaque de la Russie contre l'Ukraine, la guerre a de nouveau éclaté en Europe. La paix durable est-elle une illusion ? Que pouvons-nous faire pour mettre fin aux guerres ou les empêcher avant qu’elles éclatent ?
On n’échappe pas à son destin, encore moins à soi-même. Mais nous avons aussi nos limites : pensée confuse ou corsetée, intuitions trompeuses, souvenirs brumeux… Quelles conséquences ces potentielles erreurs ont-elles sur notre rapport au monde et à nous-mêmes ? Jusqu’où peut-on se faire confiance ?
Quand ils forment un essaim ou un banc, certains animaux prennent des décisions intelligentes et agissent ensemble comme s’ils ne constituaient qu’un seul et même superorganisme aussi efficace que dynamique. Et les humains, eux ? Lorsqu’ils se réunissent en groupe, la somme de leurs cerveaux aboutit malheureusement rarement à une intelligence supérieure, bien au contraire. Saurons-nous percer les secrets de l’intelligence collective et nous inspirer du règne animal ?
Formuler la théorie du tout, celle qui décrirait toutes les lois de l’Univers à partir d’une seule loi fondamentale marquerait l’apogée de la physique. Nous pourrions enfin tout comprendre et résoudre les mystères qui nous résistent encore. Heisenberg, Einstein, Hawkings… Tous les grands savants ont essayé. Tous ont échoué dans cette entreprise. Alors peut-on encore espérer trouver un jour la théorie du tout ?
Transformer le plomb en or, qui n’en a pas rêvé ? Aujourd’hui, on peut produire de l’énergie à partir de rien – ou presque – grâce à des cellules photosensibles. Alors pourquoi ne pas imaginer des alternatives à la chasse d’eau et faire quelque chose des kilos d’excréments qui s’accumulent dans nos canalisations ? Qui sait si ce n’est pas un trésor, après tout ?
Tous les sept jours, un grand navire est porté disparu. La faute, entre autres, aux vagues monstrueuses qui surgissent de nulle part. Contrairement aux tsunamis, il n’existe à ce jour aucune méthode d’alerte ou de prévision. Car la science en sait encore étonnamment peu sur le phénomène des "freak waves".
Depuis quelques années, le marché des jeux de société est en plein essor. Et ce sont surtout les adultes qui les plébiscitent. Quant au secteur du gaming, sa croissance est exponentielle. Parallèlement, le temps de travail hebdomadaire diminue dans la plupart des pays industrialisés. Assiste-t-on au passage d’une société laborieuse à une société ludique ?
Usain Bolt a couru le 100 mètres en 9,58 secondes. Une performance inégalée à ce jour. Car l’être humain a ses limites. Dans le règne animal en revanche, certaines espèces, comme la puce ou le chat surpassent largement Homo sapiens. Pourquoi en est-il ainsi ? Ne pourrait-on pas s’inspirer de ces animaux ? Ou carrément optimiser notre patrimoine génétique ?
Bien avant la crise énergétique, l’équilibre entre les flux d’énergie régnait sur la Terre. Lorsque les humains ont appris à maîtriser le feu il y a près de 500.000 ans, ils ont commencé à les exploiter à leur profit. Aujourd’hui, nous consommons tellement d’énergie que la planète atteint ses limites. Et si on parvenait à trouver une énergie qui soit inépuisable et respectueuse de l’environnement ?
Les animaux possèdent d’incroyables talents : certains sont de redoutables prédateurs, d’autres sont dotés d’un sens aigu de l’orientation. Toutefois, il leur manque une chose pour se hisser à notre niveau : une conscience. Faut-il pour autant les considérer comme des êtres dénués de toute conscience de soi, incapables d'appréhender le monde qui les entoure ?
Ah, l’amour ! Si beau et en même temps si compliqué. Qui n’a pas vécu au moins une fois dans sa vie ce cocktail doux-amer d’euphorie et de peine de coeur ? Mais vivons-nous tous et toutes l’amour de la même façon ? Si chaque culture, chaque époque a sa propre réponse à la question, les hormones, elles, suivent toutes le même schéma.
Dès notre enfance, nous avons appris à prendre soin des objets auxquels nous tenons. Mais étrangement, cela ne vaut pas pour la nature : alors qu’elle est certainement notre bien le plus précieux, les humains ont tendance à l’abîmer, voire à la surexploiter. Est-ce qu’il en serait autrement si la nature avait une valeur marchande ?
Chaque année, des milliers d’espèces animales disparaissent. Une extinction massive due à la destruction de leur habitat ou à leur extermination. Que peut la science face à ce phénomène dramatique ? Même si nous protégions davantage certains animaux, nous ne pourrions pas sauver toutes les espèces menacées. Sans parler de celles qui ont déjà disparu ! Et s’il était possible de ressusciter la tourte voyageuse, le dodo ou le mammouth laineux ?
Si nous sommes attaqués, nous pouvons aller au tribunal et nous défendre. Selon le biologiste et philosophe Andreas Weber, cela doit également être possible pour les animaux et les plantes. La recherche biologique a montré que les animaux sont tout aussi sensibles et sensibles à la douleur que nous. Mais pour donner des droits à la nature, il faudrait changer nos lois. C'est possible, dit la juriste Saskia Stucki. La loi a toujours changé. Les femmes, les Noirs et les enfants ont également dû se battre pour leurs droits. Au début, il y avait de la résistance, mais aujourd'hui, c'est tout à fait normal. L'Équateur est le premier pays au monde dont la constitution accorde à la nature ses propres droits. Là-bas, une initiative s'est récemment défendue devant les tribunaux contre les activités minières dans une forêt tropicale - avec succès.
Une vie sans couleurs ? Difficile à imaginer, que ce soit pour les humains ou pour de nombreuses espèces animales et végétales. À commencer par le vert et le rouge, les couleurs ont considérablement influencé notre évolution. En un mot, elles jouent un rôle majeur pour toute vie sur Terre, au point même de peser sur nos décisions. D’où vient le pouvoir des couleurs et comment pouvons-nous en tirer parti ?
S’il ne fait aucun doute qu’homo sapiens est l’espèce la plus avancée sur cette planète, l’être humain a-t-il pour autant déjà atteint son stade ultime ? La culture, la médecine et la technologie lui ont-ils permis de se rendre plus ou moins indépendant de la nature ? Et si l’évolution se poursuivait aussi chez nous autres bipèdes ? À supposer qu’une nouvelle espèce humaine puisse voir le jour, à quoi ressemblerait-elle ?
On pourrait penser que l’homme a suffisamment de spermatozoïdes puisqu’il peut en libérer jusqu’à 600 millions par éjaculation. Il y a pourtant de quoi s’inquiéter : plusieurs études révèlent une nette diminution de la concentration de spermatozoïdes, surtout dans le monde occidental. À quoi cela est-il dû ? Faut-il conclure de cette tendance qu’à l’avenir, de plus en plus d’hommes seront stériles ?
Dans le monde entier, le dilemme est le même : comment loger un maximum d’habitants de manière durable dans un espace urbain où il fasse bon vivre ? Le salut de l’humanité passera-t-il par les mégapoles ? La course contre le dérèglement climatique est lancée. Et si la balle était dans le camp des villes ? Les Nations unies tablent qu’en 2050, plus de 70 % des Terriens vivront en milieu urbain. À l’heure où des métropoles comme Lagos, Delhi ou Jakarta ne cessent de croître, "la bataille pour le climat sera gagnée ou perdue dans les pays du Sud", estime Xuemei Bai, professeure australienne spécialisée dans la durabilité. Quant aux villes européennes, pas question pour elles de se reposer sur leurs lauriers...
Alors qu’ils ne possèdent pas de cerveau, les champignons sont doués d’une forme d’intelligence qui les rend capables de prendre des décisions et de commercer avec les plantes dont ils partagent le milieu. Et quand ils prennent possession du corps d’un insecte, ils le transforment en zombie ! Seraient-ils les maîtres ignorés de la planète ?
Si une certaine dose d'égoïsme est nécessaire à notre bien-être psychologique, il nous arrive aussi d'être confrontés à de véritables "connards", dont le comportement égoïste s'avère néfaste. Ceux-ci ne sont pas seulement un problème sur le plan humain, ils coûtent aussi beaucoup d'argent à toute l'économie. Dans quelles conditions rencontrons-nous des "connards" égoïstes et comment gérer ces situations ?
Une des fins possibles de l’univers est le "Big freeze", à savoir une expansion continue couplée à un lent refroidissement au cours desquels toute matière finirait par se désintégrer. Mais d’autres scénarios sont également envisageables, comme celui d’un grand effondrement, le "Big crunch". Ou celui d’un univers qui se dilate si rapidement qu’il finit par se déchirer sous l’effet de forces de plus en plus violentes : le "Big rip".
Depuis le 24 février 2023, la fameuse horloge de l'apocalypse du Bulletin of the Atomic Scientists est à 90 secondes avant midi. Jamais dans son histoire, l'humanité n'a été aussi proche de l'extinction. L'horloge de l'apocalypse n'est toutefois qu'une allégorie et ne contient pas de date exacte pour la fin. Mais ne pouvons-nous peut-être pas la prévoir avec précision, l'apocalypse ? Au haut Moyen Âge, des mathématiciens comme Michael Stifel se sont appuyés sur des versets bibliques qu'ils ont convertis en dates tangibles grâce à une symbolique complexe des nombres. Et même Isaac Newton a écrit et laissé plus de mots sur l'exégèse apocalyptique que sur la physique, explique le professeur Johannes Fried. Selon les calculs de Newton, nous vivons déjà à la fin des temps. Mais ne disposons-nous pas aujourd'hui de méthodes scientifiques beaucoup plus précises ?
Voyager dans le temps ne relève-t-il que de la science-fiction ? Pas tout à fait : des scientifiques issus des domaines de la physique quantique, de la théorie des cordes et de l'astrophysique montrent clairement qu'un voyage dans le temps est théoriquement possible - du moins s'il s'agit d'aller dans le futur. Comment pourrions-nous réussir à construire une machine à voyager dans le temps ? Et d'ailleurs, qu'est-ce que le temps ?
Lire les autres : En tant qu'êtres sociaux, ce n'est pas seulement un grand défi - c'est même une nécessité. Mais comment savoir si nous pouvons faire confiance à quelqu'un, si quelqu'un est sérieux avec nous ou s'il a de mauvaises intentions ? Claus Lamm de l'université de Vienne étudie les stratégies que nous utilisons pour décoder - et communiquer - les émotions. Car nous dépendons nous aussi de la capacité des autres à nous lire. Mais : les autres peuvent-ils vraiment lire sur notre visage ce que nous ressentons ? Quel contrôle avons-nous sur nos véritables émotions ? Sommes-nous un livre ouvert - ou des champions de la dissimulation et du déguisement ?
La médecine, les engrais, les plastifiants et les plastiques ne sont que quelques exemples de la manière dont la chimie rend notre vie meilleure. Elle nous sauve de maladies dont les gens mouraient auparavant et fait en sorte que la plupart des gens ne meurent pas de faim. Mais cela a un prix. Car depuis des décennies, nous empoisonnons la planète et nous-mêmes avec les "effets secondaires". A tel point que la Terre ne peut plus se rétablir d'elle-même. Pouvons-nous réparer les dégâts ? Pouvons-nous désintoxiquer notre terre ?
Le hasard, le destin, la prédestination, Dieu. Les gens ont trouvé de nombreuses explications à des événements qui semblent soit complètement incroyables, soit extrêmement improbables. Albert Einstein a dit : "Dieu ne joue pas aux dés". Comme de nombreux scientifiques depuis Newton, il était convaincu que le monde devait théoriquement pouvoir être calculé dans les moindres détails. Dans son monde, il n'y a rien de tel que le hasard. Tout n'était selon lui qu'une chaîne sans fin de causes et d'effets. Donc, si seulement on avait suffisamment de données, on pourrait aussi prédire l'avenir. "Einstein avait tort", affirme la physicienne quantique et artiste Libby Heaney. En effet, les plus petites particules du monde se comportent de manière totalement aléatoire. Est-ce que nous n'avons tout simplement pas encore décrypté leurs lois ou bien notre monde est-il déterminé par le hasard dans son essence même ?
La mer sauvage et vaste - un symbole de liberté et d'absence de frontières. Mais est-ce vraiment le cas ? Au fond, il y a encore des choses inexplorées qui laissent espérer des bénéfices : les gènes des habitants des profondeurs pourraient par exemple contenir des substances actives contre le cancer ou la malaria. Mais à qui appartiennent les grands fonds marins et leurs habitants ? Et la mer et ses trésors peuvent-ils être partagés équitablement ?
La beauté du paon a longtemps donné mal au ventre à Darwin. Elle ne correspond pas vraiment à sa théorie de l'évolution et à l'idée de "survival of the fittest". En effet, elle n'a aucun sens du point de vue de la théorie de l'évolution, elle n'est pas pratique et constitue plutôt un obstacle à la survie. Mais comme rien n'est inutile dans la nature, cela a amené Darwin à penser que les animaux devaient également posséder un sens de la beauté. Surtout les femelles, qui choisissent les "beaux" mâles. Le fait que ce soient justement les femelles qui doivent prendre des décisions autonomes, et qui plus est dans des domaines aussi importants que la conservation de l'espèce, était perçu comme une imposition par les contemporains de Darwin. Cette partie de sa théorie a donc été "balayée sous le tapis de l'histoire des sciences" et n'a été redécouverte que récemment. Ainsi, des scientifiques comme Cliodhna Quigley font des recherches sur la perception subjective de la beauté chez les animaux.
De nombreux chercheurs estiment que nous n'aurons pas de plus en plus de vent dans le monde, mais de moins en moins. En effet, si la glace fond aux pôles et que ceux-ci se réchauffent, la différence de température entre l'équateur et ces mêmes pôles diminuera également. Or, la différence de température est le "moteur" qui fait tourner nos vents : L'air chaud et humide s'élève à l'équateur et s'écoule en direction des pôles, où il se refroidit et redescend. Si cette différence de température diminue, il devrait donc y avoir moins de vent. Et c'est ce qui s'est passé : pendant des décennies, le vent a lentement diminué. Il y a une dizaine d'années, la vitesse moyenne du vent a de nouveau augmenté. Pourquoi en est-il ainsi ? La recherche climatique se perd encore en conjectures.
Soyons honnêtes : quand on pense à l'élévation du niveau de la mer, on pense d'abord que l'eau monte de la même manière dans le monde entier - comme dans une baignoire. Et si l'on parle d'une hausse annuelle d'environ 4 millimètres, cela semble d'abord inoffensif. Mais ce n'est pas si simple. Il existe une valeur moyenne globale, que nous trouvons par exemple dans les rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. Mais on y lit aussi que si nous continuons comme nous l'avons fait jusqu'à présent - et on entend par là la quantité d'émissions de gaz à effet de serre qui sont libérées dans l'atmosphère -, nous pourrions nous attendre à une élévation du niveau de la mer allant jusqu'à un mètre d'ici la fin du siècle. Cela n'a rien d'anodin si l'on considère que de nombreuses villes côtières ne se trouvent qu'à quelques centimètres au-dessus du niveau de la mer, et que certaines sont même en dessous.
Beaucoup se souviennent peut-être du baiser scandaleux entre Madonna et Britney Spears, qui a marqué l'histoire de la pop. Lors des MTV Awards de 2003, les deux femmes se sont embrassées sur scène. À l'époque, Madonna était encore mariée à Guy Ritchie. Aujourd'hui, cela n'aurait probablement plus rien d'extraordinaire. De nombreuses stars se disent bisexuelles, c'est-à-dire qu'elles sont attirées par plusieurs sexes. Les personnages bisexuels sont de plus en plus nombreux dans les séries et les films à succès. Les études les plus récentes le montrent également : Les gens considèrent leur sexualité comme moins définie à chaque génération. En Allemagne, aux Etats-Unis et en Israël, un tiers des jeunes disent aujourd'hui qu'ils ne sont pas attirés par un seul sexe. Est-ce que quelque chose est en train de changer ? En fait, ce n'est pas un phénomène nouveau, mais au contraire assez ancien.
L'idée générale de l'évolution est qu'elle a duré une durée infinie et qu'elle s'est produite il y a une éternité. Mais l'évolution n'est pas un point final. L'évolution est un processus. Et aujourd'hui encore, l'humanité est en plein milieu de l'évolution. Au cours des 100 dernières années, nous, les humains, avons changé le monde plus fortement et plus rapidement qu'aucune autre espèce ne l'avait fait auparavant. En géologie, il existe même un nom pour notre époque : Nous vivons dans l'anthropocène, l'ère de l'homme. Et la domination de notre espèce a des conséquences : nous, les hommes, avons créé des conditions qui favorisent une évolution rapide. Le réchauffement planétaire, le changement climatique, la chasse, la destruction de l'habitat, l'exploitation des ressources et la pollution obligent de plus en plus la nature à s'adapter à des conditions qui changent rapidement.
Nous en avons tous fait l'expérience : un nom qui nous échappe ou un nouveau mot de passe. Oublier est agaçant et parfois gênant. Mais comment le cerveau décide-t-il de ce que nous oublions ou non ? Il existe une sorte de compétition entre nos souvenirs. Les impressions plus fortes et répétées l'emportent sur les plus faibles. Mais ces souvenirs effacés sont-ils perdus à jamais ? Depuis des décennies, cette question fait l'objet de controverses. Mais depuis quelques années, une nouvelle idée émerge ! Il est possible que les souvenirs existent encore. "Si on stimule les cellules, les souvenirs redeviennent disponibles. La mémoire survit donc au processus d'oubli, mais elle ne s'exprime à nouveau que dans de bonnes conditions. Dans un certain sens, cela pourrait signifier que nous perdons l'adresse du souvenir, mais pas le souvenir lui-même", explique le neuroscientifique Tomás Ryan. Pourrions-nous un jour retrouver tous nos souvenirs ?
Les philosophes s'intéressent depuis longtemps à la question de savoir si l'homme est bon ou mauvais. Le philosophe de Leipzig Sebastian Rödl explique que nous pouvons tout d'abord partir du principe que l'homme est bon, mais que nous devons tout de même nous demander comment le mal s'insère dans nos actions. La psychologie a répondu à cette dernière question dans les années 1970 avec l'expérience de Stanford Prison, qui disait en substance : dans certaines circonstances, l'homme agit presque inévitablement de manière mauvaise. Toutefois, l'historien Thibault Le Texier a étudié l'expérience dans les archives et a découvert des manipulations. Apparemment, il y avait un résultat souhaité vers lequel les chercheurs ont orienté les participants à l'expérience. La thèse selon laquelle l'homme n'est pas si méchant au fond est soutenue par la théorie de l'autodomestication : l'homme en tant qu'espèce n'a connu un tel succès que parce qu'il a évolué vers la coopération et la gentillesse.
Lors d'une enquête menée au sein de la communauté YouTube d'ARTE, environ 40 % des personnes interrogées sont parties du principe que nous assisterions de plus en plus à des black-out. Cette inquiétude est-elle justifiée ? En Inde, en 2022, un ménage sur deux a indiqué que l'électricité était coupée plusieurs heures par jour. Mais les pannes augmentent également dans le Nord mondial : aux États-Unis, leur nombre a plus que doublé en 20 ans. L'une des causes est le changement climatique, qui entraîne davantage de phénomènes météorologiques extrêmes et endommage ainsi les lignes de transport. En France, la production d'électricité était sur le point de s'effondrer en 2022, notamment en raison du manque d'eau de refroidissement pour les centrales nucléaires à cause de la sécheresse. Pourtant, nos besoins en électricité devraient encore augmenter à l'avenir, car nous électrifions de plus en plus de processus.
Merveilles de la nature et attractions touristiques, les glaciers constituent, avec les calottes glaciaires, les plus grands réservoirs d’eau potable de la planète. 70 % des ressources mondiales en eau douce disponibles le sont en effet à l’état solide de neige ou de glace. Ces "châteaux d’eau" influencent ainsi notre mode de vie dans les plaines bien plus qu’on ne le pense.
Les voyages au long cours sont généralement associés à des destinations terrestres. Ce qui, à l’échelle de l’univers, reste un horizon somme toute restreint. Depuis la nuit des temps, l’humanité n’aspire pourtant qu’à une chose : aller toujours plus loin et s’affranchir des limites du globe. Quelle distance est-il possible de parcourir dans l’espace ? Et que savons-nous vraiment des destinations déjà atteintes ?
Dès notre plus jeune âge, on nous inculque que ce n’est pas bien de mentir. L’apprentissage du mensonge n’en est pas moins une étape normale et nécessaire du développement psychique. Au cours de l’évolution, le mensonge pourrait même avoir aiguillonné l’intelligence humaine. De quoi y voir un avantage, et non un signe de déchéance morale. Car le mensonge n’est pas toujours source de division : il peut favoriser la concorde et permettre la coopération. Et si le mensonge rendait finalement notre monde meilleur ?
Se faire cryogéniser, certains en rêvent. Histoire de défier la mort, de revenir quand tout ira mieux, ou simplement de savoir à quoi ressemblera la Terre dans une centaine d’années. Mais ne faut-il pas être un peu givré pour vouloir s’enfermer dans un frigo ? Est-il possible de rester ainsi au froid pendant des décennies et de reprendre sa vie là où on l’a laissée ?
Chaque humain consommerait 17 kilos de sable en moyenne par jour - et la tendance est à la hausse. Sans sable, il n'y aurait ni maisons, ni routes, ni... slips ! Mais son extraction détruit les écosystèmes du monde entier. "Des gens perdent la vie à cause de cette ressource que nous considérons comme allant de soi", explique Kiran Pereira, de l'université de Stockholm. Mais pourquoi ?
Les adultes rient 20 fois par jour, les enfants jusqu'à 500 fois. Mais où commence l'humour et où s'arrête-t-il ? Et pourquoi trouve-t-on drôle quelque chose qui ne fait rire personne ? L'humour est éminemment subjectif et dépend beaucoup du contexte. Peut-on alors répondre de manière générale à la question : "Qu'est-ce qui est drôle ?" Le psychologue comportemental Peter McGraw tente une réponse.
Si les scientifiques s’entendent sur la date (il y a 4 milliards d’années), leurs avis divergent sur le lieu et les conditions qui ont vu naître la vie sur notre planète. Les premières cellules ont-elles émergé d’une soupe primordiale plutôt que de sources hydrothermales océaniques primitives ? Se pourrait-il que la vie sur Terre provienne d’ailleurs ?
Quand on fait du tort à quelqu’un, on s’expose à une peine dont l’intérêt est de prendre conscience du mal occasionné pour s’améliorer. Voilà pour la théorie. Mais les chercheurs mettent en garde contre l’effet délétère des sanctions qui peuvent, selon eux, conduire à davantage de délits. Se pourrait-il que la prison et les amendes produisent l’effet inverse de celui escompté ?
Notre imagination est partout. Elle nous entraîne souvent vers des rivages fort éloignés de la réalité et nous passons le plus clair de notre temps d'éveil à rêvasser. Même quand nous sommes très concentrés, l’imagination joue un rôle capital. Parfois légère, parfois insistante, elle ne nous lâche jamais. Mais à quoi sert-elle précisément ? Partons à la découverte de ses pouvoirs.
Nos gènes déterminent nombre de nos caractéristiques : corpulence, taille, couleur des yeux ou éventuelle prédisposition pour la musique. Serait-il possible de contrôler les mécanismes qui activent les gènes et les inhibent, comme cherche à le faire l'épigénétique ? Cette science pourrait-elle bientôt nous libérer de nos déterminismes et faire de nous des êtres plus intelligents ou davantage doués en musique ?
Un immense chamboulement planétaire s'opère sous nos yeux : les continents bougent continuellement, très lentement, signe que sur le temps long la Terre ne cesse d’évoluer. Depuis quelques décennies, les scientifiques cernent mieux les enjeux de ce cycle tectonique incessant qui devrait amener les continents actuels à former un supercontinent, l’Amasie. Une perspective plutôt glaçante. Et pourtant les forces à l’œuvre dans ce grand bouleversement pourraient bien expliquer l'existence même de la vie sur Terre. Et leur décryptage ne fait que commencer.
Tout propriétaire de chien le sait bien : la relation entre l’humain et le chien est unique. Un lien puissant et inébranlable, peut-être même de l’amour. Aucun autre animal n'est aussi proche de son maitre et ne s'adapte aussi bien aux contraintes humaines. Mais en quoi cette relation est-elle si spéciale ? Les chiens nous aiment-ils vraiment ? Et si oui, pourquoi ?
La corruption fait partie de nos vies depuis la nuit des temps et engloutit des sommes colossales. Comment nous débarrasser d’elle une bonne fois pour toutes ? Cette question ne s’impose peut-être pas : la corruption est parfois présentée comme "de l’huile dans les rouages de l’économie ", ce qui ne semble pas inutile. Serait-elle même nécessaire au fonctionnement de nos sociétés ?
Les vautours sont capables de repérer un cadavre d’antilope à cinq kilomètres d’altitude. Quant aux phoques, ils peuvent plonger en eaux profondes, y compris sous la glace. Et l’on dit aussi que nombre d’animaux ont un mystérieux sixième sens : ils pourraient prédire des catastrophes naturelles imminentes. En quoi les animaux pourraient-ils aider l'espèce humaine ?
La fortune de Bernard Arnault, l’un des hommes les plus riches de la planète, est estimée à 200 milliards d’euros environ. Dans le monde entier, l’ultra-richesse prend des proportions de plus en plus titanesques. Lorsqu’une poignée d’individus sont bien plus riches que le reste de la population, est-ce une menace pour la démocratie ?
Les mots façonnent notre pensée. Et c’est le plus souvent dans notre langue maternelle que nous réfléchissons, que nous trouvons des mots pour appréhender le monde. En quoi notre langue de socialisation change-t-elle notre perception du monde ? Serions-nous une tout autre personne si nous avions une autre langue maternelle ?
Guerres, pandémies, crises économiques... : autant d’épisodes lors desquels nous regardons dans le rétroviseur en nous demandant si l’histoire n’est pas en train de se répéter. Mais qu'en est-il réellement ? De fait, certains modèles géographiques ou psychiques favorisent la survenue d’événements similaires. Mais les histoires que les humains se racontent ne sont pas étrangères non plus à ces ressemblances entre les événements. Sans parler de cette tendance que nous avons parfois à croire que l’histoire se répète alors que les différences dépassent les points communs. Pouvons-nous cependant tirer des leçons de l’histoire ?
En un siècle, le nombre d’humains sur Terre a plus que quadruplé, passant de près de 2 à plus de 8 milliards. D’aucuns estiment que c’est beaucoup trop et que nous courons au-devant d’une catastrophe. Pourtant, les Cassandre des années 1960 l’affirmaient déjà alors que nous n'étions même pas 4 milliards. Combien de personnes la Terre peut-elle accueillir ?
Entre le stress et les humains, c’est tout sauf le grand amour. 85 % d’entre nous préféreraient se passer de ce "mal du XXIe siècle", selon l’OMS. Cependant, la recherche nous explique que ce n’est pas le stress qui nous rend malade, mais notre façon de le gérer. Nous aurions même besoin d’être plus sollicités, à condition que ce soit du bon stress ! Ce dernier réveillerait alors nos superpouvoirs...
Les catastrophes n’engendrent-elles que mort et souffrances ? Ne seraient-elles pas aussi salutaires ? À bien y réfléchir, n’avons-nous pas survécu à la dernière période glaciaire, contrairement à la plupart des grands vertébrés, puis à la peste qui a décimé en un temps record la moitié de l’Europe ? L’humanité a survécu à toutes ces calamités sans cesser d’évoluer. Les catastrophes y sont-elles pour quelque chose ?
Si nous allons toujours "en vrai" au bureau, au supermarché ou au musée, ces activités pourraient bientôt migrer vers le métavers, cet espace virtuel dans lequel les individus se déplacent, travaillent et vivent sous forme d’avatars – du moins dans l’esprit d’une poignée de géants de la tech. La "réalité" telle que nous la connaissons serait-elle en train de devenir une simple option parmi d’autres ?
Les histoires d’individus qui se ressemblent trait pour trait sans avoir aucun lien de parenté sont monnaie courante. Certes, avoir un sosie parfait pourrait nous exposer au risque d’usurpation de notre identité, mais cela peut aussi être très excitant. Certaines personnes seraient même ravies de rencontrer leur double. Quelle en est la probabilité ?
Si notre planète a déjà surmonté de nombreuses crises, l’espèce humaine a tellement perturbé la nature avec l'urbanisation, les déchets et les gaz à effet de serre que les scientifiques parlent désormais d’effondrement de la biodiversité. L’édition génomique ou la biologie de synthèse seraient-elles des leviers à actionner pour enrayer le déclin ?
Si les périodes de variations climatiques ont pu causer de terribles extinctions de masse dans le passé, elles sont aussi à l’origine de l’apparition de formes de vie complexes et d’un foisonnement de biodiversité. Les modifications climatiques passées peuvent-elles nous éclairer sur le dérèglement en cours ?
L’avenir que dépeignent les oeuvres de science-fiction est plutôt sombre. Les utopies positives, les récits d’un monde meilleur ou d’un nouvel âge d’or semblent passés de mode. Pourquoi ? Notre vision désespérée du monde nous aurait-elle fait perdre tout espoir en un avenir meilleur ? Ou faut-il chercher ailleurs les germes de ce désenchantement ?
Les nuages transportent des particules d’eau, qu’ils relâchent sur la Terre sous forme de pluie. Toutefois, la manière dont ils répartissent l’eau sur l’ensemble de la planète laisse malheureusement à désirer : bien souvent, il pleut dans les zones qui disposent déjà de réserves d’eau suffisantes, tandis que les autres régions restent sèches. Pourrait-on y remédier ?
Au cours des dernières décennies, notre vision du sucre a radicalement évolué. Tandis qu’il était considéré comme un coupe-faim parfaitement sain dans les années 1960, nous savons aujourd’hui qu’il est responsable de maladies graves, entre autres l’obésité et le diabète. Mais pire encore, il pourrait affecter le cerveau...
En théorie, c’est simple : le pôle Nord se trouve au nord, et le pôle Sud, au sud. Et l’aiguille d’une boussole pointe toujours vers le nord – ou, plus exactement, vers le pôle Nord magnétique, un point sur Terre situé non loin du pôle Nord géographique. Mais que se passerait-il si les choses venaient à changer ? En effet, le pôle Nord magnétique se déplace en ce moment même, et ce, si rapidement que le champ magnétique terrestre pourrait bien s’inverser : le pôle Nord magnétique se retrouverait alors au sud géographique, et inversement. Cette évolution ne se fera bien sûr pas du jour au lendemain, mais si elle se produit, les êtres humains et les animaux ne seront-ils pas complètement désorientés ?
S’il fallait renoncer à un des cinq sens, la plupart des gens choisiraient l’odorat. Or, ce déficit sensoriel est plus pénalisant qu’on ne le pense. Car si les odeurs réveillent des souvenirs, elles alertent aussi sur notre état de santé et sur d'éventuels dangers. L’odorat n’a pas encore dévoilé tout son potentiel...
Nos plantes poussent-elles plus vite si nous leur parlons ? Seraient-elles susceptibles de s'ennuyer ou de prendre des décisions ? Pour la plupart des scientifiques qui les observent, il est clair que les plantes perçoivent leur environnement et qu’elles s’y adaptent – pas consciemment, mais en réagissant à des stimuli extérieurs. Le monde végétal est plus complexe que nous ne le pensions !
Dès le bac à sable, les bambins savent qui est le chef. Et cette intuition nous guide tout au long de la vie, à l’école, au bureau comme en famille. L’expérience du pouvoir change la personnalité : les puissants prennent des risques inconsidérés, ils cèdent à leurs impulsions et manquent d’empathie. Certains sont même hermétiques à toute critique. C’est la porte ouverte aux conflits, voire aux guerres.
Être grand et fort, est-ce forcément la clé de la réussite ? Pas vraiment : ce sont les créatures de petite taille qui semblent avoir les meilleures cartes. L’animal le plus dangereux au monde n'est autre que le moustique ! Ne serait-il donc pas préférable que l’espèce humaine soit de plus petite taille ?
Depuis des décennies, d’aucuns redoutent que les robots s’émancipent. Ce fantasme risque-t-il de devenir réalité ? Avec l'intelligence artificielle, les robots ont acquis des capacités qui, jusqu’ici, étaient l’apanage des humains : elles identifient nos émotions et réagissent en conséquence, se déplacent de manière autonome et apprennent de leurs erreurs. Pourraient-ils un jour nous tenir tête ?
Ratons laveurs, moustiques tigres, écureuils gris... : ces animaux nuisibles détruisent les récoltes, transmettent des maladies mortelles, causent des dégâts qui se chiffrent à plusieurs milliards. Et les problèmes vont croissant. Mais certaines de ces espèces invasives ne seraient-elles pas finalement bénéfiques pour l’être humain et l’environnement ?
Si toutes les espèces terrestres produisent des sécrétions lacrymales, seuls les humains pleurent – de joie, de tristesse, de colère... Les uns en cachette ou dans l’intimité, d’autres même dans l’espace public. Ces larmes, la Bible les considère comme un don du Ciel. Dans la spiritualité médiévale, elles sont l’expression de l’intégrité morale. Mais pourquoi donc pleurons-nous ?
Imaginons un monde dans lequel les hommes s’occuperaient du ménage et des enfants, tandis que les femmes seraient cheffes d’État ou d’entreprise, gagneraient plus que leurs homologues masculins et dirigeraient la planète. Ce ne serait donc plus une société patriarcale, puisque les femmes auraient le pouvoir. Mais serait-ce un matriarcat pour autant ? Et le monde en serait-il plus pacifique ?
Pour de nombreux scientifiques, l’émergence d’organismes vivants ailleurs dans l’univers n’est qu’une question de temps. Mais la plupart l’envisagent sous une forme unicellulaire, à l’instar de la bactérie. Notre planète ferait-elle figure d’exception ? L’évolution humaine serait-elle le fruit du hasard ? Sous l’effet du temps, le vivant évolue-t-il nécessairement vers le complexe ?
La souffrance a mauvaise réputation. Nous faisons beaucoup pour l’esquiver. Qu’elle vienne à se manifester, et hop, les analgésiques ! Certains affirment même que notre société rejette la douleur physique mais aussi sociale. Évitement des conflits, enfermement idéologique sont autant de phénomènes qui sapent notre bien-être autant que la démocratie. Car sans échanges, point de compromis, ni de cohésion sociale. Alors, la souffrance, un mal nécessaire ? Difficile à dire. Mais la réduire à un simple ressenti négatif n’est sans doute pas la solution.
Les systèmes politiques mis en place par les humains ont rarement tenu dans la durée, contrairement par exemple aux colonies de fourmis, qui semblent se perpétuer depuis la nuit des temps. Alors, ne devrions-nous pas nous inspirer de certaines sociétés animales, visiblement plus avancées que nous sur la question du vivre-ensemble ?
Pourquoi tant de planisphères placent-ils l’Europe au centre du monde – et non l’Australie ? Les frontières tracées sur le papier ont-elles précédé ou suivi la mainmise d’un pays sur une région donnée ? Et pourquoi le nord est-il toujours placé en haut ? Alors, à quelle logique les cartes obéissent-elles ? Sont-elles aussi neutres qu'on aurait pu le penser ?
Notre univers se compose de deux mondes : celui qui nous est familier, et un autre, microscopique, fait des plus petites particules qui soient, les quanta. Ce dernier obéit à ses propres lois, à partir desquelles la superposition, la téléportation et l’action fantôme sont rendues possibles. Ces phénomènes singuliers peuvent être mis à profit dans notre vaste monde. Sommes-nous à l’aube de l’ère quantique ?
Quel est le lien entre esclavage et racisme ? Les théories racistes sur lesquelles reposent une différenciation entre les "Noirs" et les "Blancs" ont-elles été inventées pour justifier le système esclavagiste mis en place dans les colonies des pays européens ? Ces théories influencent-elles toujours notre façon de penser, notre économie et notre société ? Et enfin, que faire de cet héritage ? De nos jours, l’esclavage est perçu comme un des plus grands crimes contre l’humanité. Pourtant, presque de tous temps, il a été considéré comme normal. Sans l’esclavage, le “Nouveau Monde“ n’aurait pas connu un tel essor, car l’Occident s’est beaucoup enrichi grâce au commerce triangulaire. Dans le même temps, les formes modernes d’esclavage sont associées à un nouveau facteur : le racisme.
Dans presque toutes les villes d’Europe, se loger coûte de plus en plus cher et le foncier devient une denrée rare. Pourtant, sur les rares parcelles encore vierges, on préfère construire des immeubles cotés plutôt que des appartements accessibles. Pour quelles raisons ? Indépendamment de la conjoncture et des politiques économiques, quels facteurs expliquent cette forte augmentation de la demande ? Pourquoi l’offre de logements ne suit-elle pas ? Et quels sont les leviers qui pourraient changer la donne ?
Les guerres et les conflits actuels nourrissent le pessimisme. Mais quand les armes se taisent, la réconciliation devient possible, pour peu que les parties soient prêtes à s’excuser, à développer une vision commune et à réparer leurs torts – comme dans les relations interpersonnelles, mais en un peu plus compliqué. Alors quelles sont les conditions à réunir pour que des sociétés entières cessent les hostilités et que la réconciliation soit aussi politique ?
Depuis des millions d’années, les plantes et leurs pollinisateurs renouvellent au quotidien leurs voeux d’amour fou et indestructible, s’adaptant en permanence les uns aux autres avec une finesse inouïe. Mais le nombre d’insectes susceptibles de polliniser tomates, pommes et framboises ne cesse de reculer. Que faire si ces voeux de fidélité sont remis en cause ? Pouvons-nous remplacer les pollinisateurs ? Et quel est le rapport avec les pistolets à bulles ?
Entre nous, qui ne préfère pas assurer ses arrières ? En cause : la peur du risque. Même un acte aussi anodin qu’éplucher une banane peut s’avérer risqué : elle pourrait nous échapper et l’on pourrait se couper, se blesser… Mais faut-il pour autant s’inquiéter du moindre aléa ? Et si la peur n’évitait pas le danger, bien au contraire ?
Si l’identité et l’estime de soi se forgent à travers le passé glorieux de nos ancêtres, jusqu’ici la véracité des récits était difficilement vérifiable. Grâce à l’archéogénétique, on peut désormais comparer le génome de populations de l’âge de la pierre jusqu’à nos jours. Avec à la clé des découvertes spectaculaires sur l’histoire de l’humanité, et notamment sur les ancêtres des Européens d’aujourd’hui.
Pourquoi la violence reste-t-elle aussi présente dans notre société, alors que l'État est censé assurer la sécurité de chacun et qu’aucun individu n’a à défendre ses droits lui-même ? La violence ferait-elle tout simplement partie de nous, au point qu’on ne peut s’en débarrasser ? Ou peut-on aussi vivre sans violence ?
La mémoire est la gardienne de l’identité : notre représentation du monde, de nous-mêmes et des autres s’appuie sur ce dont nous nous remémorons. Mais est-il possible de garder des souvenirs sans les déformer ? Car la mémoire nous joue parfois des tours : diverses expériences psychologiques ont démontré que, parfois, on se rappelle de choses qui ne se sont jamais produites. Quel est l’intérêt d’un tel biais ? Ne serait-il pas plus pratique de se remémorer les événements exactement comme ils se sont passés ?
Par-delà ce que nous voyons, il existe quelque chose qui confère à l’univers sa forme et en assure la cohésion. Selon les scientifiques, il s’agirait d’une force mystérieuse : la matière noire. Mais comment trouver une substance qui ne dégage aucune lumière, ne reflète rien et n’a quasiment aucune interaction avec les atomes ?
Si la foi est en recul en France et en Allemagne, cette tendance est une exception à l’échelle planétaire : plus de 70 % de l’humanité admet en effet l’existence d’un ou plusieurs dieux. Pourtant, la guerre, la souffrance et la misère ne sont-elles pas la preuve qu’il n’y a pas de dieux ici-bas ? Mais alors, pourquoi l’être humain a-t-il besoin de croire ?