Ernestine, une ancienne prostituée surnommée la Grande Perche vient raconter une curieuse histoire au commissaire Maigret. Son mari Alfred, cambrioleur spécialisé dans le perçage de coffres-forts, a découvert un cadavre de femme en voulant cambrioler une demeure bourgeoise de Neuilly. Convaincu par le témoignage d'Ernestine, Maigret se rend sur le lieu de la tentative de cambriolage. Là, il rencontre un dentiste vivant avec sa mère, monsieur Serre. Sa femme, prétendument en voyage, semble avoir disparu. Mais Serre nie tout, tant sur le cambriolage que sur la disparition de sa femme. Commence alors pour Maigret une enquête faite de longs et pénibles interrogatoires ...
Maigret a accepté, à titre privé, d'aider les Peeters à se sortir du mauvais pas où ils se trouvent. C'est Anna, la fille aînée des Peeters, qui a fait appel à lui. Tout le village accuse la famille Peeters, commerçants flamands aisés mais détestés, d'avoir fait disparaître Germaine Piedboeuf dont Joseph Peeters, le fils, a eu un enfant. Or, les Peeters ont toujours rejeté Germaine et refusé de croire que son enfant était celui de Joseph, d'autant plus que ce dernier doit épouser depuis longtemps Marguerite, la fille du docteur Van de Weert.
C'est un Maigret en disgrâce, muté en province, jouant au billard pour tromper son ennui, qui soudain se trouve aux prises avec une curieuse affaire : un juge s'apprête à jeter à la mer le cadavre d'un homme dont il prétend tout ignorer. Autour du juge, son fils Albert, pêcheur avec lequel il ne s'entend guère, sa fille, belle mais détraquée, qui se livre aux garçons du village, et Marcel Airaud, un autre pêcheur, auquel le juge a proposé la main de sa fille. Un juge brisé par un passé mystérieux et un assassin potentiel qui pourrait bien être une victime. Maigret doit découvrir ce que cachent les apparences.
Aux aurores, Lili, strip-teaseuse au cabaret «Le Plaisir's», déclare au commissariat du quartier avoir surpris une conversation au cours de laquelle un certain Oscar a annoncé son intention de tuer une comtesse. Le cadavre de Lili est découvert le lendemain matin. Maigret, sollicité pour l'enquête, apprend qu'une comtesse a été étranglée dans son appartement.
Deux Tractions arrivent au bord d'un canal dans un petit coin de campagne non loin de Paris. C'est Maigret et ses hommes. Des morceaux de cadavre ont été repêchés dans le canal, mais comment identifier une victime quand il manque et la tête et les mains ? Maigret, pour téléphoner, entre «Au bon Vin», le café du coin tenu par Aline Calas et son mari. Quelques questions à la patronne et il apprend que son mari est parti de la gare de Versailles, le vendredi précédent, pour acheter du vin en province. Elle n'en sait pas plus. Alors qu'il interroge Aline, un jeune homme apparaît à la vitre du café et s'enfuit sur son triporteur, avant d'être rattrapé par les hommes de Maigret.
En plein milieu de la pleine, le lieu dit "le carrefour des veuves" avec le garage station-service des Kowalski, en face de la maison des Michonnet est cachée dans les bois la gentilhommière délabrée que louent Karl Von Ritter et sa soeur Else. Première surprise : Von Ritter trouve la Delahaye de son voisin Michonnet à la place de sa petite voiture. Deuxième surprise : le cadavre d'un diamantaire gît sur la banquette... Le commissaire Maigret s'installe sur place pour résoudre cette affaire.
Mrs Clark, la femme d'un riche industriel américain, est retrouvée morte dans les caves du Majestic, un luxueux hôtel parisien. Appelé sur les lieux, le commissaire Maigret ne laisse aucune piste au hasard. Il interroge Euzebio, le professeur de danse de l'hôtel ; Ramuel, le comptable, qui passe une bonne partie de ses nuits dans les sous-sols de l'établissement lorsque son amie le chasse de la maison.
Victime d'une machination, Maigret est accusé d'avoir tenté d'abuser de la fille d'un maître de requête du Conseil d'Etat. Il mène l'enquête, malgré l'interdiction qui lui ait faite d'approcher de l'entourage de la pseudo-victime, et découvre que l'auteur du complot est un dentiste qui a non seulement pratiqué de nombreux avortements illégaux, mais fait de nombreuses victimes qu'il a ensuite enterrées dans son jardin.
Léonard Lachaume, directeur d'une biscuiterie vétuste et peu rentable, est retrouvé assassiné dans sa chambre de la maison de famille d'Ivry. Appelé sur les lieux, Maigret est froidement accueilli par Armand, le frère de la victime, et ressent vite une «impression d'irréalité» dans cette maison où tout semble «en dehors du temps de la vie» : personne ne s'occupe du cadavre ; la famille se tait et reste sur la défensive. Les premiers indices font croire que le vol est le mobile du crime mais qu'aurait-on pu voler à un homme pratiquement ruiné ?
Depuis plusieurs années, des vols de bijoux sont commis par une même bande, que Maigret s'efforce de démasquer. Il soupçonne un certain Palmari, un truand à la retraite, sans parvenir à en établir la preuve. Venu de Corse, Palmari avait débuté comme souteneur avant de devenir patron d'un restaurant et chef de gang. Ayant perdu les deux jambes lors d'un règlement de comptes, il ne quitte plus son appartement de la rue des, Aline Acacias où il vit avec sa maîtresse.
Emile Ducrau, riche entrepreneur spécialisé dans les transports fluviaux, a été victime d'une agression nocturne. Poignardé et jeté à l'eau près de la Toison d'Or, Ducrau ne doit son salut qu'à l'ivrognerie de son vieil ami Gassin qui, «glissant» sur sa péniche, tombe à son tour dans le canal... Dès le lendemain, Maigret rencontre Ducrau, qui prétend ne pas avoir vu son agresseur et met au défi le commissaire de le retrouver. Dès lors, un bras de fer commence entre les deux hommes. Le lendemain, espérant mettre fin à l'enquête de Maigret, le fils de Ducrau se pend en avouant l'agression contre son père.
Sans l'avoir vraiment voulu, un commissaire de police peut devenir confesseur ou, pour le moins, confident. C'est le cas de Maigret avec Cécile Boynet, une jeune femme sans histoire, plutôt terne, et qui vient chaque jour se confier au policier. Car Cécile est persuadée qu'un inconnu s'introduit nuitamment dans l'appartement qu'elle occupe avec sa tante Juliette.
Une prostituée que quelqu'un entretenait richement, Louise Filon, a été assassinée dans son appartement, au troisième étage d'un immeuble bourgeois de l'avenue Carnot. Le commissaire Maigret entame son enquête et est vite intrigué par un personnage étrange, froid et cynique, le docteur Gouin, qui habite l'étage au-dessus.
Valentine, mamie pimpante d'une soixantaine d'années, avale son somnifère et le trouve amer. Se serait-elle trompée de verre ? Dans la nuit, elle est réveillée par les gémissements de Rose, sa bonne, qui est en train d'agoniser. Convaincue que Rose est morte à sa place, Valentine demande à Maigret d'éclaircir cette affaire. De son côté, Charles Besson, député et beau-fils de Valentine, effectue la même démarche par ministre interposé.
Venu interroger un aubergiste, ancien malfrat, en Vendée, Maigret ne comptait passer que quelques jours dans la région. Malheureusement, le voilà cloué au lit avec une grippe. Une nuit, un des clients est assassiné dans sa chambre. Aussitôt, le commissaire boucle l'auberge et commence une minutieuse reconstitution de la soirée du crime. Parmi les suspects, trois acheteurs venus pour la vente aux enchères d'une maison curieusement convoitée pour un trésor qui y serait caché depuis la guerre, le personnel de l'auberge et un douanier qui prend son poste tous les soirs à quelques pas de là. Lors de la reconstitution, les contradictions affl uent. Pendant deux nuits et une journée, Maigret fait monter la tension chez les suspects : il y aura des coups de feu, des mensonges, de faux aveux... en attendant les vrais.
Le couple Maigret passe quelques jours dans les Ardennes belges, dans la famille de madame. Le lendemain de leur arrivée, Madame Maigret doit être hospitalisée d'urgence pour une opération de l'appendicite. Le soir-même, le commissaire français trouve dans sa poche un billet manuscrit le suppliant de s'intéresser à la malade du lit numéro 15 dans la chambre de sa femme. Il s'agit de Liliane Godreau, une jeune fille dans le coma à la suite d'un accident de la route... Maigret apprend que celle-ci et la belle sœur du docteur Delaunay, le chirurgien qui a opéré son épouse. Les circonstances de l'accident sont pour le moins étranges.
Le commissaire Maigret revient dans son village d'enfance, à l'appel de son amie, la comtesse de Saint-Fiacre, qui a reçu une lettre anonyme la menaçant de mort avant la fin de l'office des Cendres. Maigret, arrivé la veille, ne parvient pas à empêcher la disparition de la comtesse qui tombe morte en ouvrant son livre de messe à l'église, victime d'une crise cardiaque. Toutefois, le commissaire, convaincu qu'il ne s'agit pas d'une mort naturelle, commence son enquête. Son fils est soupçonné. Le docteur confirme une mort naturelle. Maigret persiste...
Un homme a été retrouvé errant dans les rues de Paris, totalement amnésique et absolument muet. Sous la pauvre perruque qui surplombe son visage au regard vide, la police découvre un crâne rasé et une blessure par balle minutieusement recousue. L'homme laisse tout le service perplexe jusqu'à ce que le commissaire Maigret prêche l'évidence : publier sa photographie dans la presse nationale dans l'espoir que quelqu'un aura envie de le reconnaître.
Joseph Heurtin, plongeur à la Coupole, a été condamné à mort pour un double meurtre commis dans une villa à Montfort-l'Amaury, où une riche Américaine et sa femme de chambre ont été retrouvées sauvagement poignardées. Tous les indices l'accusaient : trace de chaussures, empreintes digitales, témoins affirmant l'avoir vu cette nuit-là aux abords de la villa... Obligé de l'arrêter lors de la première enquête, au vu de ces preuves accablantes, le commissaire Maigret reste persuadé de son innocence.
Sur une petite île finlandaise, quelques secondes après les coups de feu, Elisa Porola a trouvé Jean Duclos l'arme du crime à la main devant le corps de son mari agonisant. Mais pourquoi le professeur Jean Duclos, criminologue et conférencier de renommée internationale, aurait-il tué Konrad Porola qu'il ne connaissait pas ? Parce que Konrad allait refaire sa vie avec Leena, une jeune femme que le professeur Duclos avait eu pour étudiante à Paris quelques années plus tôt ?
En 1957 à Paris, une première femme est retrouvée morte, les vêtements lacérés, dans le quartier du Marais. Trois nouveaux corps sont ensuite retrouvés, des corps de femmes assassinées de la même façon. Le commissaire Maigret chargé de l'affaire, décide de tendre un piège afin de démasquer l'assassin.
Années cinquante. Dans les faubourgs d'une grande ville de province, Etienne, un enfant de chœur de douze ans raconte à la police qu'en allant servir la messe de six heures du matin, il a été témoin d'un meurtre dans la rue de l'Église. Le jeune témoin prétend avoir vu un cadavre sur le trottoir et aperçu également l'assassin qui s'est enfuit en le voyant. Etienne ne parvient pas à convaincre les policiers, d'autant qu'ils ne relèvent sur place aucun cadavre, ni autre indice.
Côte d'Azur 1954 : Australien d'origine, un certain William Brown a été assassiné à coups de couteau en revenant d'une de ses «neuvaines», beuveries au cours desquelles il lui arrivait de disparaître plusieurs jours. Arrivé sur les lieux, Maigret commence par faire la connaissance des «deux femmes» de Brown : sa maîtresse et la mère de celle-ci. Puis Maigret découvre le «Liberty Bar» où Brown venait se saouler avec la tenancière des lieux, Mado, et Sylvie, une jeune prostituée qu'elle a prise sous sa protection. Avec l'arrivée du fils de Brown, Maigret apprend que la victime avait quitté l'Australie et sa famille pour mener la vie facile et dispendieuse de la Côte d'Azur.
Maigret est en vacances dans le Midi, dans un luxueux hôtel du bord de mer dont le directeur est Mr Louis, une vieille connaissance parisienne de Maigret. Mr Owen, richissime marchand d'art, cloué dans un fauteuil roulant, séjourne lui aussi dans l'hôtel. Un matin, on retrouve le cadavre d'un jeune homme inconnu dans sa baignoire. Mr Owen, lui-même, a subitement disparu... Mais qui est réellement Mr Owen ? Et les autres clients de l'hôtel ? Que cache l'«infirmière» d'Owen, au comportement étrange ? Quels rôles jouent Mylène Turner, célèbre et jolie actrice excentrique, et le mystérieux Mr Shaft ?
Dans une petite ville de Belgique, Albert Retailleau, jeune comptable de 20 ans, est écrasé par un train. Etienne Naud, riche propriétaire terrien, est accusé par la rumeur publique. Sa femme, sœur d'un ministre, fait venir Maigret pour le défendre. Maigret qui mène l'enquête officieusement découvre que l'instigateur de la rumeur est Louis, ami de la victime. Il découvre également que la fille d'Etienne Naud, Geneviève, a un amant mystérieux et qu'elle était aussi la maîtresse de la victime. L'amant mystérieux se révèlera être l'ami intime de la famille Naud, Alban Groult-Cotelle. Alban Groult-Cotelle a-t-il tué son rival ?
Quand le commissaire Vaimber passe à son collègue et cousin Maigret l'affaire de la femme du pharmacien, il ne sait que penser de ce personnage agité, en fuite avec ses enfants, et qui vient se plaindre d'avoir vu dans sa cave le cadavre d'une jeune femme soit-disant assassinée par son mari. Maigret, au lu de la déposition quelque peu décousue, flaire quand même des morceaux de vérité. Mais que croire ? Un véritable assassinat ? Qui est l'auteur du crime ? Lui ou elle ? Et le mari, où est-il, après avoir disparu en même temps que le corps de cette victime fantôme ? Maigret ne voit qu'une solution pour élucider ce mystère : aller incognito à la pension de famille.
Bien étrange, le cadavre de ce clochard, découvert à l'aube dans le cabanon d'un jardin potager qui appartient à deux sœurs ennemies, à Saint-Mesmin. Bien étranges aussi, les deux sœurs propriétaires de cette bicoque à outils et des quelques mètres carrés de légumes qui l'entourent. Elles ne se parlent plus depuis bien avant la guerre et, au village, personne n'a la même version des causes de cette fâcherie qui remonte à 1924. Seul le notaire du village d'à côté, qui a bien connu la famille, sait qu'Antonin en est responsable : il y a trente ans, il a été fiancé à l'une, puis a épousé l'autre pour des questions d'héritage, sans doute. Maigret, qui est déjà sur une affaire de meurtre d'un vagabond à Paris, débarque dans le village afin de s'assurer que la découverte du cadavre dans le potager n'a pas de lien avec le meurtre sur lequel il enquête...
Jeumont, cinquante minutes d'arrêt», annonce le haut-parleur de cette petite gare de la frontière franco-belge. Le train restera douze heures à quai. Enfin, pas tout à fait à quai, mais sur une voie de dégagement. Pas tout à fait le train, mais deux wagons : les premières classes et le wagon-restaurant. Il faut dire que le tout jeune inspecteur Paul Lachenal a été appelé pour constater un meurtre en première classe : un homme piqué au cœur par une épingle de cravate énorme et qui paraît dormir sur un oreiller qui voyage avec lui. Embarrassé par l'ampleur que prend rapidement l'affaire, le policier novice appelle à l'aide son oncle... Jules Maigret.
Quand Maigret est appelé par Olmetta pour aller constater le décès d'un certain Maurice Tremblet, une phrase lui vient immédiatement en tête : «Pourquoi avoir tué un homme comme lui ? On ne tue pas les pauvres types»... La victime, un comptable ordinaire, n'avait dans sa vie que des choses ordinaires : son appartement, ses enfants, sa femme, son canari. Alors, qui a pu tirer un coup de fusil de l'hôtel en face sur cet homme sans histoires ? En menant son enquête avec son neveu Paul, Maigret s'aperçoit que Maurice Tremblet n'était pas si simple qu'il le paraissait. Au fils des heures, il va remonter jusqu'à l'assassin qui a encore l'arme du crime.
Les noms y sont prestigieux : faubourg Saint-Honoré, Champs-Elysées, Castiglione, rue de la Paix. Les fortunes et la naissance aussi. Quand le commissaire Maigret pénètre dans l'hôtel particulier des Parendon, il sait que sa mission doit être aussi discrète que les pas des propriétaires foulant leurs profonds tapis. Maître Parendon, richissime avocat d'affaires, a reçu une lettre anonyme annonçant qu'un drame sanglant va frapper la famille. En somme, pour Maigret, une enquête un peu mondaine à l'envers, sans suspect car sans mobile, sans coupable puisque sans meurtre...
Une affaire de vol de bijoux amène Maigret et son neveu Paul Lachenal en Belgique. Marie Dupin, qu'ils recherchaient pour complicité de vol, a été retrouvée morte près d'une écluse dans la région du Brabant Wallon. Maigret et son neveu commencent l'enquête dans ce monde de mariniers peu disposés à collaborer car ils ont tous des cargaisons qui attendent et ne souhaitent aucunement rester bloqués dans l'écluse. «La Hollandaise» pourtant accueille Maigret avec amabilité sur la péniche. Maigret rencontre également Sir Walter Lampson, un ancien colonel anglais qui a servi aux Inde. Ce dernier avait épousé Marie Dupin un mois plus tôt.
Maigret reçoit la visite de Mr Pyke, agent de Scotland Yard, désireux de connaître ses fameuses méthodes... Un coup de téléphone informe Maigret du meurtre d'un certain Marcellin qui, peu de temps avant sa mort, a prétendu être un ami du commissaire. Grâce au témoignage de plusieurs habitants de l'île de Porquerolles, dont il fait successivement la connaissance, Maigret rassemble les éléments qui lui permettront de faire la lumière sur le crime...
Maigret s'apprête à arrêter un financier véreux nommé Osacr Laget. Paul Lachenal, son jeune inspecteur, se rend à son bureau pour lui apporter, en mains propres, une convocation de la Police Judiciaire. Le vieux Léon Descharneaux, homme à tout faire de Laget, nullement impressionné, lui fait part de l'absence de son patron : «Pas avant trois heures. Jamais avant trois heures.» En franchissant à nouveau le seuil de la salle d'attente en début d'après-midi, six personnes attendent comme lui de pouvoir enfin rencontrer le fameux Oscar Laget : cela fait des semaines que le financier se dérobe... A 15 heures, un coup de feu retentit.
Suite à un glissement de terrain, le sanatorium de Clerfont s'est effondré, causant la mort de 128 enfants. Auguste Point, le ministre des travaux publics, ponts et chaussées, voit débarquer dans son bureau un certain Julien Piquemal qui veut lui remettre en mains propres le dossier Calame. Lors du projet de construction du sanatorium, le professeur Calame, spécialiste de l'école nationale des ponts et chaussées, avait prévu la catastrophe, mais son avis avait été négligé. Conscient du fait que ce dossier est une bombe entre ses mains, le ministre Point reprend le dossier chez lui. Sur le chemin du retour, il est agressé par 2 hommes qui lui dérobent son porte-documents.
Maigret se souviendra de son séjour en Alsace ! Alors qu'il accompagne tranquillement sa femme à Strasbourg, il tombe du train en pleine nuit, poussé brutalement par un inconnu. Le commissaire se retrouve sans papiers, sans bagages et sans pipe, immobilisé par une double foulure dans une clinique proche de Lunéville... Longtemps sans histoires, la petite cité vit depuis peu une psychose : deux meurtres et une tentative maintiennent ses habitants dans l'inquiétude, la peur et la suspicion. Le meurtrier serait-il l'un des leurs ?
"Monsieur le commissaire, je vous écris parce qu'avec Guy l'Eclair et Mandrake le magicien, vous êtes un de mes héros préférés..." C'est cette lettre, signée d'un enfant de douze ans, dont le père est soupçonné du meurtre d'une vieille villageoise détestée de tous, qui a décidé Maigret à aller enquêter à Saint-André-des-Charentes.
Le comte de Saint-Hilaire est retrouvé mort dans le bureau de son hôtel particulier. Maigret, chargé de mener l'enquête en toute discrétion, pénètre l'univers clos, irréel et figé de l'aristocratie. il découvre que trois jours avant, le mari d'une princesse, amoureuse du comte, est lui-même décédé. Curieuse coïncidence ! Dans ce milieu où tout lui est étranger, et où il se serait bien passé de mettre les pieds, Maigret se confronte au poids de la religion, de la morale et des conventions. Mais derrière les attitudes de façade, Maigret découvre des mobiles bien différents de ceux qu'il attendait, des formes d'amour qui dépassent l'imagination et des transgressions imprévisibles.
Maigret mène distraitement une enquête qui l'ennuie. Il a reçu la visite de Fumal, homme d'affaires de grande envergure, qui se plaint d'être l'objet de lettres anonymes menaçantes et demande à être protégé en raison de son importance financière et politique. Maigret qui l'a connu dans son enfance, le trouve toujours aussi antipathique et s'occupe de lui à contrecœur. Bien que sa maison ait été surveillée, Fumal est découvert assassiné le lendemain matin.
On vient remettre à Maigret un drôle de message, trouvé sur un buvard, dans un café : "A 17 heures, je tuerai la voyante. Signé Picpus". Malgré toutes les surveillances mises en place par le commissaire, à 17 heures, une voyante est découverte assassinée. Dans la pièce voisine, un vieillard hagard, enfermé là on ne sait pourquoi ni par qui prétend n'avoir rien vu, rien entendu et n'y être pour rien. Maigret se prend d'une sympathie incompréhensible pour ce pauvre bougre dont la femme affirme avec mépris qu'il est fou. Mais il se pourrait bien que l'homme ne soit pas tout à fait celui qu'il prétend être ...
Un ancien condisciple de Maigret au lycée Banville de Moulins, perdu de vue depuis longtemps, se présente à la PJ. Léon Florentin, qui n'a plus sa jactance d'autrefois, vient raconter au commissaire que Josée, la maîtresse dont il est l'amant de cœur, a été assassinée d'un coup de revolver, le jour même, dans son appartement. Bien qu'il s'y trouvât à ce moment, il prétend n'avoir rien vu, dissimulé qu'il était dans la penderie. Josée, en effet, était entretenue par les libéralités de quatre messieurs qu'elle recevait régulièrement chez elle, chacun ignorant l'existence des autres.
Maigret reçoit successivement la visite de Xavier Marton, un personnage falot et timoré qui accuse sa femme de vouloir l'empoisonner, et de Gisèle Marton qui a suivi son mari jusqu'au Quai des Orfèvres. Cette dernière est une créature froide et lucide. Son époux ne serait d'après elle qu'un neurasthénique. Une brève enquête apprend à Maigret que Xavier Marton est amoureux de sa belle-sœur, la douce et affectueuse Jenny, tandis que sa femme le trompe avec Maurice Schwob, à qui elle est associée. Au cours d'une nouvelle entrevue au Quai des Orfèvres, Xavier Marton décrit sa femme comme une ambitieuse, qui considère son mari comme un pis-aller et méprise le métier qu'il exerce. Il annonce son intention de la tuer si jamais il ressent les symptômes d'une intoxication. La nuit suivante, Xavier Marton meurt empoisonné.
Le mari de Germaine a disparu. Du haut de ses vingt ans, la jeune femme est prête à tout pour le retrouver, même à solliciter l'aide de Maigret de passage dans la ville. Et pourtant, elle se méfie de la police, car elle craint que son jeune époux n'ait fait une bêtise : journaliste sportif, il fréquente d'un peu trop près les cercles de boxe et leur clientèle proche du milieu. Un jeu de chat et de souris s'engage entre Germaine et Maigret, une course aux renseignements dans laquelle elle le précède souvent, mais une course d'attente pour le commissaire qui la suit, la sonde, la devine...
A Paris, une nuit de mars, deux bateliers tirent de la Seine un clochard grièvement blessé. L'un d'eux, le jeune Van Houtte, affirme avoir noté la présence d'une Peugeot 403 rouge sur le quai, peu de temps avant le drame. Maigret retrouve les occupants de la voiture mais ceux-ci parviennent à prouver leur innocence.
Monsieur Boyer a été assassiné dans son bureau, près du laboratoire de sa fi rme, au fond de la cour d'un immeuble situé rue de Turenne. Plus de 300 000 francs ont été volés. L'enquête de Maigret se déroule dans trois milieux différents. Rue de Turenne, le commissaire découvre, dans une ambiance étouffante, Edgar et Germaine Martin. Cette dernière a été la première femme de Boyer. A l'hôtel Moderne, voisinent Nine Moinard et Daniel Boyer, la maîtresse et le fils de la victime. Enfin, dans l'hôtel particulier de Boyer, Maigret observe la veuve et toute sa famille de l'aristocratie déchue.
La petite bonne du docteur Baron est morte empoisonnée. Tout accuse le docteur mais Maigret se refuse de l'admettre. A l'inverse des autres enquêtes où le commissaire recherche le coupable, il s'évertue dans cette affaire à prouver l'innocence du principal suspect, contre l'avis de tous et malgré les apparences et les rumeurs, le désir de vengeance des parents et la pression du juge d'instruction. Quand l'autopsie révèle que la jeune fi lle était enceinte, Maigret s'interroge sur l'identité du père et se demande si le père et le meurtrier sont une seule et même personne. Est-ce l'étrange Martin, l'homme à tout faire de la maison, Guillaume, le prétendu petit copain ou bien le fameux docteur ? Tous ont en fait quelque chose à se reprocher et Maigret s'énerve de tous les mensonges et les non dits des uns et des autres dont il est convaincu qu'ils ont concouru au drame. Le seul qui semble n'avoir rien à cacher, c'est Monsieur Lundi, un clochard, revenu de tout, qui se pense libre, et dont Maigret, sans se l'avouer, requiert volontiers l'avis. M. Lundi s'avère en fait, bien malgré lui et en toute naïveté, avoir été l'instrument du crime manipulé par le besoin de vengeance pathologique d'une femme érotomane.
L'inspecteur Archambaud est en faction devant L'Estrapade, une pimpante maison meublée, dans le Ve arrondissement de Paris. Qu'attend-il, au cœur de la nuit, immobile sous son réverbère ? Que l'un des locataires, dénommé Paulus, un jeune homme soupçonné d'un hold-up dans une boîte de Montparnasse, revienne au bercail et s'y fasse cueillir. Soudain, un coup de feu. Archambaud s'écroule, très grièvement blessé. Qui a tiré ? Paulus ou un autre pensionnaire ? Pour mener l'enquête, Maigret, dont Archambaud est l'un des inspecteurs les plus proches, s'installe à L'Estrapade.
A Caen où il est chargé de réorganiser la Brigade mobile, Maigret reçoit la visite d'une jeune femme de 28 ans, Cécile Ledru, qui vient de perdre celle qui l'avait recueillie après la mort de ses parents et à qui elle doit tout. Âgée de 68 ans, cette bienfaitrice nommée Joséphine Croizier, de Bayeux, est décédée d'une crise cardiaque lors d'une visite à Caen chez son neveu Philippe Deligeard. Cécile croit qu'en réalité Joséphine Croizier a été assassinée par Deligeard qui, désargenté, ne pensait qu'à l'héritage de sa tante.
15 août, c'est la canicule à Paris. Durant cette nuit, Maigret besogne sur des enquêtes non résolues. Encore une soirée de travail et puis il part rejoindre sa femme pour des vacances bien méritées. Au standard, c'est l'inspecteur Lecoeur qui est de corvée. Il n'a pas l'air dans son assiette, même plutôt inquiet. Un appel lui annonce la découverte du cadavre d'une nouvelle victime. L'inspecteur quitte son poste sur le champ. Une histoire étrange vient s'ajouter : des bornes de polices viennent d'être fracturées sans laisser de traces. Maigret ne prendra pas son train comme prévu pour quelques jours de repos.
A quatre heures du matin, Maigret est appelé pour un meurtre commis à l'hôtel de l'Étoile du Nord : un représentant de commerce assassiné d'un coup de couteau dans le dos. A peine arrivé à l'hôtel, Maigret se heurte à une très jeune fille, prête à s'enfuir. Il l'embarque au quai des Orfèvres avec les autres suspects. Il découvre peu à peu que la jeune fille n'est pas du tout ce qu'elle prétend être : elle cache quelque chose de fondamental qui lui donnera la clé de l'énigme.