Le président de la République a été victime d'un attentat alors qu'il se trouvait dans une usine en grève à Saint-Étienne. Sa secrétaire d'État aux affaires sociales, Anne Visage, a survécu. Le Premier ministre, Philippe Deleuvre, prend en main les affaires du pays et comprend qu'il a tout avantage à laisser croire à un attentat islamiste.
Le Premier ministre et le chef de l'opposition essaient de débaucher Simon Kapita, ancien conseiller de campagne du président défunt. Celui-ci songe à une troisième personne qui incarnerait les valeurs de la droite et de la gauche. Anne Visage hésite mais le mensonge d'État qu'il lui révèle va emporter sa décision.
En pleine campagne, la presse révèle qu'Anne Visage était la maîtresse du président défunt. Sa popularité chute. Simon est dépité mais la candidate est plus que jamais déterminée. A Saint-Etienne, Appoline mène l'enquête pour éclaircir l'affaire de l'attentat. Afin de distancer Anne Visage dans les sondages, Desmeuze propose au Premier ministre de relever le plan Vigipirate.
Le premier tour de l'élection présidentielle est passé. Anne Visage doit maintenant tout mettre en oeuvre pour que Deleuvre se rallie à sa candidature. Elle espère ainsi battre le candidat de l'opposition au second tour. Mais entre logique politique et ambitions personnelles, la question du ralliement est loin d'être simple. C'est la dernière ligne droite dans la course à l'Elysée et les révélations récentes sur les relations qu'entretenait Anne Visage avec le président défunt ont eu un impact certain sur l'opinion. Pour l'emporter, la candidate n'a pas le droit à l'erreur...
Valentine est à l'hôpital mais ses jours ne sont pas en danger. Anne est furieuse quand elle apprend que des micros ont été retrouvés sur le lieu de rencontre entre Deleuvre et Marjorie. A trois jours du débat télévisé, elle craint que le scandale ne soit dévoilé au grand public et que sa campagne soit compromise. De son côté, Deleuvre est toujours décidé à trahir son camp pour soutenir le candidat de la gauche au second tour.
Un an après la défaite d’Anne Visage aux présidentielles, Alain Marjorie, devenu président de la République, est confronté au difficile exercice du pouvoir. L’accident de voiture de sa femme, Élisabeth, et le scandale qui touche le ministre de l’Intérieur, Benoît Hussan, le poussent à faire appel à Simon Kapita pour organiser la parade médiatique, contre l’avis de la secrétaire générale de l’Élysée, Gabrielle Tackichieff.
Alors que le scandale impliquant le ministre de l’Intérieur menace l’Élysée, Philippe Deleuvre, chef de l’opposition, dépose une motion de censure pour renverser le gouvernement. Simon Kapita est alors missionné par le président pour s’assurer du soutien de Palissy, l’homme du centre, qui pourrait faire basculer la majorité.
Avec un président très affaibli, et alors que l’armée algérienne veut intervenir, mettant en danger la vie des otages, Simon Kapita demande de l’aide à la première dame, Élisabeth Marjorie, pour incarner la présidence. Pendant ce temps, Gabrielle fait appel à Bakian, un homme d’affaires et marchand d’armes qui part négocier en secret avec les terroristes pour le compte de la France.
À six mois de l'élection présidentielle, le leader d'extrême droite Vincent Morlaix, favori des sondages pour le premier tour, participe à un débat radiophonique avec le Premier ministre Maxime Beaugendre. Soudain, un homme cagoulé et armé fait irruption dans le studio et blesse mortellement Morlaix. L'attentat est perpétré sous les yeux de Simon Kapita, le conseiller du président Marjorie et de Clémence Parodi, ministre chargée des Relations avec le Parlement. La fusillade a secoué quelque peu ces derniers qui ont besoin de se rassurer l'un l'autre alors qu'une première revendication émane de Daesh.
Trahi par son ami et Premier ministre Maxime Beaugendre, le président Marjorie est contraint de former un nouveau gouvernement alors que la police a retrouvé la trace des responsables de l'attentat. Par ailleurs, Marjorie apprend que sa femme est retenue dans l'émirat de Sorfah après son esclandre à la douane de l'aéroport. Pendant ce temps, Apolline Vremler, l'ex-femme de Kapita, enquête sur une affaire de corruption liée à Clémence Parodi.
Appoline est sur le point de faire aboutir son enquête à Beyrouth quand elle est enlevée par un groupe islamiste. Une cellule de crise est mise en place à l’Élysée alors que Kapita et Marjorie doivent par ailleurs parer les coups de l’opposition. La très ambitieuse Anne-Marie Carrère, conseillée par Ludovic Desmeuze, n’hésite pas à utiliser les moyens les plus ignobles pour faire vaciller la présidence et se débarrasser de son rival, Deleuvre.
Les têtes tombent au gouvernement comme dans l’opposition. Après les révélations d’Apolline, qui a été libérée, Palissy est contraint à la démission. De son côté, Anne-Marie Carrère s’assure l’investiture de son parti en anéantissant définitivement Deleuvre, son principal adversaire. L’arrivée en France d’Aïcha, l’une des terroristes qui retenaient Apolline captive au Liban, fait peser sur le pays une nouvelle menace d’attentat…