L’épisode débute avec Anne Fortier tombant en bas de son lit. Anne doit témoignmer à un procès mais puisque son cadran n'a pas sonné, arrive en retard. Elle arrive finalement en cour et c'est à ce moment que l'on découvre les personnages. On apprend qu'Anne détient un doctorat en psychologie clinique et une spécialisation en études criminelles obtenu a Washington. On fait la connaissance du S.A.S (Service antisociopathes) : Gabriel Johnson, Claude Mayrand, Jean-Marie Dufour, Me Dusseault et Me Savaria. C'est le début de l'affaire Charest, un cas d'inceste. Tout le monde est convaincu (sauf Anne) que c'est le père, Alain Charest, qui abuse de ses enfants : Stéphanie, Karine, Annie, Stéphane et Éric. Les services sociaux s'occupent de la mère et Fortier s'entretient avec le père et les filles. Dans cet épisode, on fait mention du Pyromane d'Ahuntsic (qui sera le " running gag " de la série). En plus de l'affaire Charest, une autre enquête débute, le cas des meurtres en triangles.
L'affaire Charest se poursuit. Après avoir analysé les dessins des enfants, Fortier constate que le rouge représente le présent, le noir le passé et le vert, l'avenir. Puisque le dessin est rouge, cela signifie que les agressions continuent. On retire donc les filles du foyer familial et le plus vieux des garçons, Éric, est amené au SAS. Anne décide de retourner interroger le père en prison et constate qu'il s'est pendu. Éric fait des faux aveux en admettant que ce soit lui le responsable, mais aussitôt ses jambes se mettent à trembler alors qu'il devrait se sentir soulagé. Anne et Kathleen retournent voir pépère Charest, car Kathleen avait mal rempli son rapport. On apprend donc que la mère d'Esthère abusait d'elle depuis son 7e anniversaire et que son père ne disait rien. Alors, depuis leur 7e anniversaire, Esthère abusait de ses 5 enfants. C'est la fin de l'affaire Charest. Pendant ce temps, l'enquête sur les meurtres en triangle se poursuit.
L'enquête sur les meurtres en triangle continue. On découvre que, sur les lieux de chaque meurtre, il y a toujours la même musique. De plus, sur le mur d'une des scènes de crime, une énorme toile représentant un triangle est suspendue. L'auteur de la toile est un dénommé Royer. C'est également le début de l'affaire Lemire, qui concerne le divorce des parents d'une jeune fille ayant des traits psychotiques.Fortier doit se rendre à la morgue pour la première fois avec Johnson et elle perd conscience à cause de l'odeur répugnante de l'endroit. On apprend alors, grâce à l'autopsie des victimes, que le meurtrier endort ses victimes avant de leur trancher les poignets et de les disposer en triangles... Finalement, les CCP mettent le SAS sur les traces d'un certain Laperrière, soupçonné pour les meurtres en séries, mais ils se rendent à l'évidence, Laperrière ne peut être le meurtrier puisque ce dernier est en fauteuil roulant.
On poursuit l'enquête sur les meurtres en triangle. L'escouade est au domicile du tueur, mais celui-ci parvient à leur échapper. Après cet échec, l'équipe se réunit au resto pour célébrer l'anniversaire de Jean-Marie. À la fin du repas, Me Savaria arrive pour parler de l'affaire Lemire avec Anne. Il la convainc de rencontrer la mère le plus tôt possible. C'est également dans cet épisode que Johnson fait paraître la photo de Laperrière ainsi que celle de Fortier dans le journal pour inciter le tueur à sortir de sa cachette. La tactique fonctionne, Maxim Dupont est arrêté dans le domicile d'Anne. On le met en prison où il se fait battre sauvagement et il subit ensuite l'interrogatoire de Fortier. C'est là qu'on découvre que la musique du film "L'ascenseur pour l'échafaud" signifie, pour lui, "L'As censeur pour les chats faux". C'est en fait lui qui tient le rôle de l'As et qui censure les chats dans son petit jeu "Trois petits chats", une agence de rencontres sur Internet.
Dupont tient absolument à se défendre lui-même en cours. Pendant ce temps, les Lemire se disputent de plus belle et le père insinue que tout est de la faute de Me Savaria. Dupont se défend seul et tente de gagner sa cause. Suite à la dispute de ses parents, Julie Lemire s'empare d'un revolver appartenant à son père et se rend au palais de justice où se trouve Me Savaria. Elle pointe l'arme et fait feu. Le procès est donc suspendu. Anne se rend aux toilettes pour se rafraîchir les idées et aperçoit la petite Julie. Elle la console en lui disant que Me Savaria s'en sortira. Le procès reprend donc et pour provoquer Dupont, Fortier lui dit, qu'elle aussi, a couché avec son père et que, madame la juge ici présente, est parfaitement au courant. Cela crée un immense triangle dans l'esprit de Dupont et le fait perdre les pédales. Il est déclaré coupable pour tous les meurtres en triangle.
Une nouvelle enquête débute avec la disparition de la petite Nadia Lambert, une enfant autistique de 10 ans. Pendant que Deschênes continue son enquête sur Fortier, l'escouade se rend chez le père et la belle-mère de Nadia. Fortier s'aperçoit rapidement que la belle-mère en met beaucoup trop et que la disparition de la petite est beaucoup plus un soulagement pour elle. On retrouve dans le fleuve un sac de couchage rempli de photos d'enfant et d'objets appartenant à Dugas, le voisin des Lambert, et on retrouve plus tard le corps de la petite Nadia, également dans le fleuve. L'escouade interroge Dugas et se rend chez lui. Ce dernier assomme Parent, prend la fuite et change son apparence. Mayrand et Dufour le retrouvent dans un resto coin Roy et St-Hubert et procèdent à son arrestation. Fortier, quant à elle, interroge la mère de Nadia, Madame Sirois, et elle découvre, en échappant ses médicaments dans la salle de bain, de longs cheveux pris dans l'orifice du bain.
Suite à la découverte des cheveux dans le bain de madame Sirois, on l’amène au SAS ou elle subit l'interrogatoire de Parent. Pendant ce temps, Fortier et Mayrand se rendent à la morgue pour obtenir les derniers résultats des analyses. La légiste les informe que la petite Nadia a été maintenue au fond de l'eau, de force, dans une eau savonneuse. Ce qui prouve donc qu'elle a bel et bien été noyée dans son bain. Pendant ce temps, Deschênes poursuit son enquête sur Fortier en fouillant les dossiers du FBI et en pénétrant dans l'appartement d'Anne. Au SAS, Dugas avoue à Anne qu'il éprouve une attirance pour les enfants, mais qu'il ne leur a jamais touché ou fait mal. Suite à l'arrestation de madame Sirois pour le meurtre de sa fille, elle avoue qu'elle a elle-même, de ses propres mains, noyé Nadia. Fortier se doute bien que ce sont de faux aveux afin de protéger quelqu'un.
Après avoir aperçu Mathieu dans la résidence de sa mère, Fortier décide d'aller lui poser quelques questions. Les autres membres de l'escouade décompressent dans un bar. Mayrand et Dufour questionnent Johnson au sujet de Deschênes. Lorsque Anne est de retour chez elle, Dugas l'appelle et désire la rencontrer immédiatement. Anne se rend donc chez lui. Suite à cette rencontre, elle retourne voir la mère de Nadia et finalement, elle interroge une dernière fois Mathieu. Dugas avait en fait abusé de Mathieu lorsqu'il était jeune et sa mère n'avait rien dit. Alors, pour protéger sa petite sœur et empêcher qu'il lui arrive la même chose, il l'a noyée. L'affaire Lambert à peine résolue que l'affaire Gagnon débute. Un paranoïaque déclare à Parent que son patron veut le tuer. Parent se rend donc au bureau de l'accusé, Monsieur Bruno, mais Gagnon perd les pédales, pousse Bruno en bas du deuxième étage et prend Étienne en otage…
Gagnon tient Parent en otage. Fortier tente de parlementer avec lui mais Gagnon est en pleine crise de paranoïa. On finit par le maîtriser. Anne débute son interrogatoire avec Justine, la femme de Pierre Gagnon. Cette dernière tente de se suicider en ingurgitant des médicaments après le départ d'Anne et d'Étienne. Johnson se rend aux "States" pour obtenir de plus d’informations au sujet d'une émeute qui aurait mal tourné dans un hôpital psychiatrique où Anne travaillait. On apprend alors qu'il y aurait eu 2 morts lorsque Anne était de garde. Au SAS, Anne interroge Gagnon, sans grand succès. Le lendemain, la femme de Gagnon obtient son congé de l'hôpital et Fortier découvre que Justine Gagnon est très influençable, mais pas parano comme son mari. Pierre Gagnon, souffrant de diabète, demande à Dufour de lui injecter sa dose d'insuline. Après l'injection, Gagnon s'effondre au sol. Malgré les nombreux efforts de Jean-Marie pour le réanimer, monsieur Gagnon rend l'âme…
La femme de Gagnon est de retour à l'hôpital. Thomas Sévigny, comptable aux crimes économiques, se joint à l'enquête. Deschênes poursuit sa petite enquête supervisée par Johnson, mais Griffin ordonne à Johnson de cesser immédiatement d'espionner Anne. Suite aux analyses à la morgue sur le corps de Gagnon, Dufour est blanchi et n'est pas accusé de meurtre, car les fioles d'insuline avaient été trafiquées avec du dylodide. Au SAS, Anne interroge les associés de Gagnon. On découvre que le père de la femme de Gagnon avait des prescriptions de dylodide et que c'est cette dernière qui a trafiqué les fioles, car son mari le lui avait demandé. Après avoir éclairci cette enquête, Anne apprend que Johnson est allé au "States" pour en apprendre plus à son sujet. Anne réagit très mal à cette nouvelle. Elle déteste que les gens fouillent dans sa vie privée. Elle donne donc sa démission à Johnson, s'enferme dans son bureau et lui raconte son histoire et ses secrets…
Anne classe des dossiers aux crimes économiques car elle a donné sa démission. De son côté, Johnson fait les 100 pas, se gratte le cou, contemple la photo d'Anne, relit sa lettre de démission...Il s'ennuie. Anne lui manque... Anne fait comprendre à Thomas qu'elle n'en peut plus des crimes économiques, que ce n'est pas sa place. Dans les nouveaux bureaux du SAS, une femme se présente en affirmant qu'elle s'est fait attaquer et par la suite, fait voler ses souliers. Mayrand découvre que la dame en question, Estelle Villeneuve, n'est point une dame, mais un homme. Cependant, il y a bien un maniaque aux souliers qui rode en ville. Affin de faire revenir Anne, Johnson demande a Savaria d'aller la convaincre subtilement. Finalement, Anne et Johnson s'arrangent pour se rencontrer par hasard sur la rue et vont luncher ensemble. Johnson lui avoue qu'il a besoin d'elle. Anne pose donc ses conditions et revient au SAS. Un autre meurtre est signalé. Cette fois, c'est derrière un club de boxe.
Philipe, le frère de Magali, se rend au SAS pour signaler sa disparition. Après le signalement de la disparition, Mayrand, Dufour et Fortier se rendent chez elle, fouillent la maison et finalement, la trouvent, sanglotant sous son lit. Fortier tente de l’interroger et les nombreuses personnalités Magali défilent sous ses yeux. Anne s'en sort bien jusqu'à ce que Johnson arrive. Magali est amenée au SAS où Anne l'hypnotise afin de contrôler les multiples personnalités. C'est durant cet interrogatoire que Magali avoue que Joe tue ses amants. Parent fouille la chambre de Magali et y découvre un poignard. Au SAS, afin de provoquer Magali pour prouver ses dires à Johnson, Anne embrasse Gabriel. Magali s'emballe et tente de le blesser avec un stylo. L'hypothèse de Fortier est prouvée. C'est le frère de Magali qui a été agressé par son professeur et non elle. Pendant que tout le SAS attend Anne pour lui faire une surprise, elle se rend chez Philipe et le surprend habillé en fille...
L'escouade reçoit un appel et tout le monde se rend en campagne pour élucider une scène de crime des plus sordide. Arrivée sur les lieux, toute une famille est assassinée sauvagement. C'en est trop pour l'estomac fragile d'Anne. Johnson s'en occupe et lui offre une gomme. Mayrand et Dufour retrouvent le petit garçon dans le champ. La famille Desmarais au complet, sauf la petite Joannie, a été retrouvée, assommée. L'escouade débute donc l'interrogatoire dans le village. Mayrand et Dufour interrogent le barman, Anne et Parent se rendent au club vidéo. le problème c'est que le policier Legris a averti tout le monde donc la population n'est pas très coopérative. Finalement, de retour à la maison des Desmarais, la laisse glisse des mains d'Anne et Fernand se sauve au sous-sol de la maison. C'est là qu'on retrouve la petite Joannie, cachée dans un poêle à bois.
Anne tente de faire parler Joannie. Elle conclut que l'agresseur n'a certainement pas vu la petite qui était cachée. Sur les lieux du crime, on trouve de la cendre. Puisque Joannie est très traumatisée, Anne décide de faire transférer l'enfant au SAS. Cependant, de nombreuses mesures de sécurité doivent être prises pendant ce transfert. C'est donc Mayrand qui se charge de cette mission. Une fois à Montréal, Kathleen s'occupe de Joannie, mais cette dernière est toujours collée sur Anne. Mayrand et Dufour fouillent l'appartement du policier Legris. À Montréal, Anne finit par faire parler Joannie et elle lui fait dessiner un paysage et sa famille. Mayrand rend visite à la blonde du type qui s'occupe du club vidéo et ensuite il interroge Legris. Mayrand et Dufour vont au motel afin de passer la nuit. Deux coups de feu surgissent faisant ainsi éclater la fenêtre de la chambre. Finalement, l'épisode se termine sur les paroles de Joannie disant à Johnson : « Maman avait un ami...»
L'escouade embarque tous les suspects pour un interrogatoire au SAS. Anne rencontre Griffin et elle lui promet de s'arranger avec les gars pour ne pas être réaffectée. L'heure de l'accusation approche. Anne prépare Joannie pour cette épreuve. La petite observe attentivement les suspects. La tension monte. Elle reconnaît Legris, le fils. Il est donc amené dans la salle d'interrogatoire et Dugay est transféré, car Caroline porte plainte suite aux coups qu,il lui avait porté. Fortier débute donc l'interrogatoire et Legris avoue ses torts. Anne échappe son crayon sur le sol. Mayrand se penche pour le récupérer, dévoilant ainsi son arme. Legris s'en empare et 2 balles sont tirées. Mayrand est blessé et Anne utilise la légitime défense en tuant Legris.
Un gars des CCP, Jean-Pierre Savard, se fait tuer. Suite à ça, Durivage embarque Claude Lizotte, un tueur à gages, et l'amène au SAS. Anne subit une enquête interne à cause de la mort de Legris et les gars en profitent pour lui faire du chantage. Cette dernière est très déçue par leur attitude. Johnson propose à Anne de s'occuper de Lizotte. Elle a 24 heures pour le faire parler. Mayrand et Dufour, de leur côté, vont rendre visite à Pitou St-Onge en prison, car ce dernier possède des informations importantes. Étienne et Thomas s'en vont plutôt du côté de chez Sario afin d'avoir le coeur net au sujet des fruits et légumes avariés.
L'interrogatoire avec Lizotte se poursuit. Anne utilisera la théorie de la bactérie et elle demande du support à Johson. De leur côté, Thomas et Étienne sont convaincus que c'est Sario qui finance le tueur donc ils se rendent sur place. Mauvaise idée. Les deux se font tabasser par les durs à cuire de la place. Au SAS, Savaria, contacté par la réceptionniste, arrive afin de vouloir défendre Lizotte. Anne lui demande gentiment de s'en aller, de le faire pour elle. Fortier continue son interrogatoire avec Lizotte qui ressemble de plus en plus à une banale conversation. Lizotte embarque dans la discussion, on découvre plein d'aspects d'Anne qu'on ne savait pas auparavant. La discussion intéresse de plus en plus Lizotte. Ce dernier débranche le micro de la salle avant de continuer à parler. Finalement, Lizotte est relâché pour manque de preuve, mais dans une sombre ruelle, Durivage l'abat à bout portant.
Le cadavre d’une jeune femme est retrouvé à travers des sacs à ordures. Julie Doyle était enceinte de 8 mois. Fortier et Dufour se rendent rencontrer le mari de Julie, pour lui annoncer la nouvelle. Plus tard, Fortier fera la connaissance de Mario, le frère de Julie, qui souffre de déficience mentale.
Johnson poursuit son enquête sur Fortier. Une nouvelle piste se dessine dans l'affaire des femmes enceintes assassinées. Le frère d'une des victimes, un géant qui souffre de déficience mentale, devient témoin important dans l'affaire. Le mari de cette victime semble cacher certains détails de sa vie sexuelle.
Johnson est totalement dérouté par Fortier alors que la canicule s'abat sur la ville. Il sait maintenant que la tombe de la psychologue était vide. Qu'en est-il alors de cette Anne Fortier décédée en 1984. Qui est-elle ? Où est-elle ? À cette époque de l'année, chaleur torride et panne de climatisation rendent le travail d'enquête particulièrement pénible. Une épidémie de suicide dans un quartier ethnique, sur fond de rite religieux, pose de sérieux problèmes à Fortier et à ses amis.
Fortier commence à douter que les suicides en soient bien. L'aspect spectaculaire de chacun des morts, présentés comme un spectacle, fait croire à l'action d'un être maléfique. Parent, le névrosé obsessionnel de l'équipe, commence à perdre ses moyens au fur et à mesure que l'enquête progresse. Superstition et magie noire fait perdre le nord aux enquêteurs. Au terme de la canicule, sous un ciel orageux, chacun des suicides prend un sens bien particulier lorsqu'on les relie à l'Église ontologique et à son gourou. Reste à trouver un mobile. Sous l'effet d'un puissant contre-transfert, Fortier développe une antipathie massive envers le gourou. Parent la tirera d'affaire avec des informations précieuses.
Un soir d'été. Une boum d'adolescents. Tout se déroule bien jusqu'à ce qu'une des jeunes filles refuse d'avoir des relations sexuelles avec son copain. Elle quitte la maison de son amie pour rentrer chez elle, seule. Durivage retrouve son corps inanimé dans un boisé. Après les quatre disparitions du même type signalées depuis quelques mois, le grand patron Lefebvre confie l'enquête au SAS, en espérant secrètement se servir de cette impasse pour faire un ménage administratif pressant.
Les suspects se multiplient dans l'affaire des viols sadiques. Pendant que Johnson tient Fortier à l'oeil, la psychologue lui apprend finalement qu'elle a elle-même été victime d'un violeur de ce type, qu'il est resté impuni, et qu'elle en porte encore les marques. La nouvelle sidère le patron. Fortier n'a toujours pas identifié son agresseur, un policier. Pour elle, il devient un suspect important dans l'affaire en cours
Johnson a compris que son collègue Rouleau est l'agresseur de Fortier. Le patron de la brigade des moeurs, qui entretient une relation douteuse avec un de ses anciens hommes, propriétaire d'un salon de massage, se sent coincé et prend le chef du SAS en otage. L'heure de la confrontation a sonné. Fortier force l'échange d'otages au grand dam de Johnson. La psychologue se retrouve face à l'homme qu'elle poursuivait depuis des années et elle entend le pousser au suicide. Ce qu'elle réussit... mais sa vengeance a un goût amer alors qu'elle laisse échapper le meurtrier des quatre autres jeunes femmes, prenant consciemment l'ombre pour la proie.
Rouleau s'est suicidé sous la pression psychologique de Anne. La jeune femme est dorénavant vengée de son agresseur, mais à présent c'est la culpabilité qui la ronge, car elle sait que Rouleau n'était pas coupable des meurtres des jeunes femmes qui ont été retrouvées dans le sous-bois. Un certain Comeau, sort de prison. L'ex-détenu, ancien maquereau, défiguré et arrêté par Mayrand quelques années auparavant, n'a qu'une idée. Se venger du policier. Il tue le patron d'un magasin où Mayrand fait ses courses et Marie-Josée, la petite amie flic de Mayrand. Celui-ci retrouve le corps sans vie de la femme qu'il aime, dans son lit.
Mayrand est effondré et semble incapable de répondre aux questions de ses collègues et policiers. Il devient vite le principal suspect et l'enquête est reprise par un autre corps de police, comme l'exige la procédure. L'équipe du SAS ne reconnaît plus leur collègue. Celui-ci semble avoir perdu la tête. Dufour trouve quelques indices impliquant de plus en plus Mayrand. Il les subtilise afin de protéger son ami. Johnson demande à Anne quels sont ses sentiments pour lui. Il sera affreusement déçu lorsqu'elle lui répondra « qu'il est un père pour elle ». Comeau rencontre Tétreault, l'ex-collègue et associé de Rouleau. Celui-ci le met en garde contre la psy du SAS. Mayrand est détenu dans un hôtel par ses collègues de la Sûreté. Incapable de dormir, il ressasse sans cesse les évènements et finit par trouver qui pourrait être le responsable. Il s'enfuit, bien décidé à venger Marie-Jo. Le soir même, Comeau suit Anne dans la rue.
La Sûreté croit que Mayrand s'est enfui parce qu'il est coupable. Toute la police est à ses trousses. Comeau assassine une prostituée dans un motel et laisse une carte de visite de Mayrand sur les lieux comme preuve de sa culpabilité. Anne, Johnson, Dufour et Parent finissent par trouver des indices menant à Comeau. Ils doivent impérativement retrouver Mayrand avant que celui-ci ne se retrouve face à face avec Comeau. Mayrand retrouve la trace de Comeau et le suit, mais celui-ci se rend compte de sa présence et l'emmène directement sur les lieux où le policier l'avait appréhendé des années auparavant. Mayrand se retrouve à la merci de Comeau.
Fortier reçoit une lettre anonyme qui la prévient qu'une tuerie va se produire le lendemain dans une école. Cette lettre semble être un appel de désespoir provenant d'un adolescent. L'équipe du SAS n'a que 24 heures pour retrouver l'auteur de la lettre et empêcher ce drame. Dans une école secondaire, Alex, un adolescent, semble être le souffre-douleur de ses camarades. Il est défendu par Fournier, le directeur de l'école. L'équipe du SAS se partage la tâche d'aller enquêter discrètement dans 3 écoles secondaires. L'une d'elle est la bonne et un élève sort du lot. Alex. Anne confie à Johnson qu'elle est toujours obsédée par Rouleau et qu'elle n'a jamais été vraiment certaine de la culpabilité du policier dans l'affaire des meurtres du sous-bois. Bien que surpris, Johnson ne semble pas la croire.
Grâce à l'experte en écriture attachée au SAS, des éléments nouveaux surgissent pour aider Anne à découvrir qui a écrit la lettre. En fait, ce sont deux personnes différentes qui en sont l'auteur. Fortier découvre également qu'une relation étrange se dégage entre la mère d'Alex, le directeur de l'école et l'un des éducateurs. Tous deux, amoureux de la jeune femme, se détestent. Bizarrement, le directeur de l'école entretient un rapport affectif étrange avec Alex, auprès duquel il semble se reconnaître. Alors que le temps s'écoule impitoyablement, Dufour découvre un pistolet dans la chambre d'Alex et Mayrand trouve un fusil chez Lebel, l'éducateur. Mais le véritable auteur de la lettre est en fait le directeur de l'école. Amoureux éconduit, dépressif et qui est au bord de l'explosion. Anne et le SAS empêcheront à temps la tuerie et la seule véritable victime sera en fait Fournier, le directeur.
Le SAS se retrouve avec 2 étranges meutres sur les bras. Le premier est un transsexuel dont les organes génitaux ont été tranchés, et qui est retrouvé dans un champ sous un tas de bois. Ce meutre va raviver à l'esprit de Fortier, l'affaire des meutres des filles du sous-bois car Anne n'oublie pas qu'elle a laissé mourir et accuser Rouleau de ces meurtres, sachant qu'il n'en était pas le coupable. Mais Johnson refuse de la croire. Lors d'une conversation entre Anne et lui, la jeune femme lui reproche de ne plus lui parler de la nuit qu'ils ont passé ensemble et d'être un peu obtus vis à vis d'elle. Johnson reste stupéfait et énervé par ce reproche injustifié. Décidemment il a du mal à comprendre Anne. Alors qu'une commission doit se réunir pour décider d'éventuelles évictions de certains corps de police – dont le SAS, la femme d'un des conseillers municipaux se retrouve mêlée à une affaire de mœurs suite au meutre d'un jeune prostitué.
Le SAS est sur les dents, entre le meurtre du prostitué retrouvé mort dans une chambre d'hôtel louée par la femme du conseiller Matteau et le transsexuel assassiné. Anne fait avouer au couple Matteau que c'est le mari qui poussait sa femme à louer les services de prostitués. Alors que Parent continue son enquête sur les sites pornos sur internet, il est troublé par le fait de retomber sur l'adresse du salon de massage tenu par Tétreault. Celui-ci sentant le roussi, décide de ramasser ses affaires et de disparaître. Sans en parler à Johnson, Anne se rend à l'hôtel Alpha, le lieu de rencontres des femmes désireuses de louer les services de prostitués, et ce, afin de mener sa propre enquête.
Après une nuit passée auprès d'un gigolo à l'hôtel Alpha, Fortier rentre au SAS et balance à un Johnson ébahi, qu'elle l'a trompé avec un autre homme avec qui elle vient de passer toute la nuit. Bien que blessé sur le moment, Johnson réfléchit et parvient à lui faire avouer la vérité. Anne a mené son enquête et a en fait, uniquement passé le temps à parler avec l'homme. Johnson est soulagé. Anne pense que la mort du transsexuel est reliée à celle du gigolo et que la piste les mène directement au véritable meurtrier des filles du sous-bois. Elle lui réclame une arme et lui déclare que si elle trouve le meurtrier avant lui, elle le tuera. Pendant ce temps, Tétreault découvre que Fortier est sur sa piste. Il décide de jouer avec elle et lui donne rendez-vous dans une cabane isolée au milieu des bois. Anne s'y rend sans avertir Johnson et fait une terrible découverte. Mais Johnson et son équipe interviennent à temps et interceptent Tétreault.
Les suspects sont nombreux. La famille même du jeune garçon disparu inspire la plus grande méfiance. La père, Paul, déconnecté de la réalité, se laisse manipuler comme une marionnette par sa femme, Louise, la mère du bambin, affiche un comportement irresponsable. Quant à Valérie, l'ado délinquante, elle déteste l'univers entier. Où est l'enfant et dans quel état est-il ? Qui et le responsable ? En trouvant la clef de l'énigme, fortier en étonnera plusieurs.
Début de la dernière intrigue (en trois épisodes). Tétreault harcèle Fortier au point de la perturber profondément. Johnson et l'équipe du SAS tentent de protéger leur collègue, mais les limiers sont appelés de toute urgence dans le Grand Nord québécois pour élucider une série de meurtres étranges. Un monstre sanguinaire s'attaque aux habitants d'une réserve amérindienne. Le SAS est confronté au mutisme du chef Jim Quitish, de la jeune Saguash et du curé Comeau, et au cynisme de Richer, un contremaître forestier hostile aux autochtones.
Les limiers du SAS, décontenancés par l'attitude ambiguë de Richer et du curé Comeau ainsi que par la méfiance du chef de bande Jim Quitish, sont de plus en plus vulnérables. Sagash, la tenancière du bar tourmentée par des superstitions, intrigue particulièrement Fortier, qui cherche la clé de l'énigme dans les moeurs amérindiennes. Mais la psychologue doit aussi composer avec le spectre de Tétreault et le retour de l'ethnopsychiatre Goldberg, qui réveille un passé extrêmement douloureux.
L’urbaine Anne Fortier, persuadée que Sagash détient la clef de l’énigme, pousse la jeune femme à prendre des risques énormes. Les Amérindiens ont peur, tandis qu’un membre du SAS se trouve en péril. Sur le corps de Mike, on découvre un tatouage qui en dit long... En même temps, Tétreault est autorisé à sortir de l’institut psychiatrique, pour se rendre chez son médecin. De sorte que Fortier est en danger. À surveiller : un moment de pur romantisme. Par amour pour Anne, Johnson n’hésite pas à poser un geste des plus tragiques. Des scènes nous arrachent des larmes.