Dans une petite entreprise, Karine, directrice du service commercial, passe son temps à tyranniser ses employés, et plus particulièrement son assistante, Nathalie. Celle-ci, mère de cinq enfants et abonnée au congé parental, vient de faire son retour au bureau. Déborah, directrice des ressources humaines, la trentaine célibataire, est en charge du recrutement, un poste en or pour nourrir son appétit sexuel dévorant. Chef de projet au marketing international, Hélène déprime. Elle pleure, mange, consulte et cherche désespérément des amis sur Facebook. Il y a aussi les benjamines de l'entreprise : Sophie et Sophie, 25 ans et standardistes.
C'est le jour de l'anniversaire de Karine, qui a 40 ans. La directrice commerciale n'assume pas son âge, comme le montre les marques qu'elles arborent sur le visage, signes d'une visite chez un chirurgien esthétique. De son côté, Déborah mène un entretien d'embauche et découvre que le candidat a fait de la prison. Emoustillée à cette idée, elle ne lui parle que de son incarcération. Hélène, quant à elle, subit les vertes remontrances d'un client mécontent.
C'est le jour de l'élection des délégués du personnel. Pour empêcher Mercier, un syndicaliste, de remporter les suffrages, Karine demande à Nathalie de se présenter et charge Déborah de convaincre ses collègues de voter pour elle. Un homme déguisé en marmotte tente d'inciter les salariés à élire Mercier. Cette mascotte rencontre de nombreux désagréments et effraie Hélène, qui déteste ce petit rongeur.
Une grève à l'école oblige Nathalie à venir au travail accompagnée de ses cinq enfants. Karine, qui a une sainte horreur des bambins, exige de ne pas les voir de la journée. Pour leur part, les standardistes Sophie et Sophie s'amusent à faire peur à un coursier. La frayeur lui fait lâcher le paquet qu'il venait livrer, et un épais nuage de cendres se répand dans le hall d'entrée de l'entreprise.
C'est l'heure du déménagement pour Karine, Nathalie, Déborah, Hélène, et les deux Sophie, qui investissent les locaux d'un ancien lieu de villégiature pour les seniors. Si Karine et Hélène rencontrent quelques petits soucis d'adaptation, Sophie et Sophie, les deux standardistes, sont parfaitement à l'aise à l'accueil, où elles s'approprient tous les colis destinés aux salariés de l'entreprise...
Lorsqu'elle aperçoit un beau jeune homme dans les locaux, Déborah en est tellement bouleversée qu'elle se fait un torticolis. Elle croit bientôt qu'elle en est même tombée amoureuse. Hélène et Nathalie se portent volontaires pour lui donner quelques conseils afin de séduire l'inconnu. Pendant ce temps-là, Karine fait tout ce qu'elle peut pour tenter de dissimuler ses rides et ses cheveux blancs...
Le jour de la visite médicale, les deux Sophie se font un plaisir de prévenir Hélène que le médecin est un homme, ce qui fait paniquer leur collègue. Karine ne veut pas admettre qu'elle a de gros problèmes de vue. Déborah vient d'apprendre que son meilleur ami a perdu sa femme. Loin d'être bouleversée, elle rédige une lettre plutôt originale...
Le Beau, un nouvel arrivant dans l'entreprise, met Déborah en émoi. Elle tombe instantanément sous le charme et ne parvient qu'à grand mal à réfréner ses élans. Malheureusement, Le Beau ne semble pas partager ses sentiments. Stéphanie, cantinière et déléguée syndicale, est, quant elle, bien décidée à ne pas se laisser intimider par la hiérarchie. Cette fois, c'est certain, elle n'acceptera plus d'être traitée comme une moins que rien. Du côté des anciens, Natalie aimerait faire évoluer sa carrière, tandis que Karine voit son espace de travail rétrécir, ce qui ne manque pas de la contrarier. De son côté, Hélène ne veut plus passer pour une vieille fille le jour de la Sainte-Catherine...
La direction demande à Karine de licencier un salarié. Pour éclairer son choix, elle se met à surveiller les moindres faits et gestes des employés à l'aide d'un hélicoptère télécommandé, équipé d'une petite caméra. Déborah fait passer des tests de vérité aux employés, avant de suggérer à Karine d'organiser des combats de sumos pour savoir qui mérite sa place dans l'entreprise...
L'ambiance est morose. Le personnel vient d'apprendre une mauvaise nouvelle. Compte tenu du contexte économique, l'entreprise est soumise à une politique de restriction budgétaire. La responsable, Karine, bataille avec la direction pour pouvoir garder la moquette de son bureau. De son côté, Hélène, membre du service marketing, se retrouve dans une position délicate. Elle vient seulement de réaliser qu'il n'y a plus de papier toilette nulle part. Progressivement, des tensions naissent. Chacun surveille de près ses fournitures de bureau pour que les autres collègues ne les volent pas. Les rivalités se multiplient au sein de la société...
La société propose à son personnel de participer à la journée «Vive l'entreprise». Dans le cadre de cette opération, Déborah change de poste. Elle troque sa place de directrice des ressources humaines contre celle des standardistes Sophie et Sophie. La jeune femme est ravie, car cette position lui permet d'être plus proche des coursiers et des livreurs. Quant à Karine, elle doit s'occuper d'un oeuf toute la journée pour évaluer sa capacité à l'empathie. Alors qu'elle n'est pas enchantée de la situation, elle finit par se prendre au jeu...
Les transports font grève. Les Sophie décident de suivre également le mouvement par solidarité. Mais les deux standardistes volent les vélos des employés pour les revendre. Pendant ce temps, Karine est absente. Nathalie se réjouit de la situation. Alors qu'elle pense enfin passer une bonne journée, la directrice commerciale trouve le moyen d'être omniprésente au bureau tout en étant coincée dans les embouteillages sur le périphérique...
Persuadée qu'avoir un enfant lui donnera l'air plus jeune et dynamique, Karine décide de tout faire pour y parvenir. Elle envisage de recourir à l'adoption. A l'accueil, les deux standardistes ne s'adressent plus la parole après une dispute futile. Quant à Déborah, elle continue de collectionner des objets touchés par le beau jeune homme qu'elle ne parvient toujours pas à séduire. Hélène, elle, s'essaie à la magie...
Un salarié s'est défenestré. Karine, Déborah et Nathalie cherchent une explication à son geste. Après son séjour à Miami, Hélène a radicalement changé. De plus, elle a désormais un petit ami au sein de l'entreprise. Nathalie, elle, a quitté son mari, qui la trompait. Quant à Karine, elle milite activement pour que ses employés viennent au travail à vélo, afin de bénéficier d'une prime versée aux entreprises éco-responsables...
Une cellule de soutien psychologique est mise en place par le CE après le suicide de Philippe. Venue pour aider les salariés, la professeure Rubenstein n'est pas au bout de ses surprises. Une collègue de Nathalie veut à tout prix l'aider à surmonter sa séparation. Pierrick et Hélène s'affichent pour la première fois ensemble à la cafétéria...
La psychose règne dans les couloirs de l'entreprise. Recrudescence des vols de chaises de bureau, racket des hommes dans les WC : les deux «mafieuses» de l'accueil terrorisent le personnel. Karine et Déborah prennent les choses en main et décident de recruter un vigile. Après un premier entretien d'embauche qui tourne mal pour le malheureux candidat - il s'avère incapable de désamorcer un conflit d'ordre sexuel -, les deux femmes embauchent Michèle Coignard. Celle-ci a un CV impressionnant, un aplomb et un sens de la répartie inouis. D'ailleurs, Sophie et Sophie vont vite réaliser que la nouvelle venue n'est pas que zélée. Elle est aussi une as du taser...
En ouvrant le courrier, Sophie et Sophie tombent sur le dossier psy de Karine. Selon le compte-rendu médical, la directrice du service commercial aurait des pulsions homosexuelles refoulées. Après une seconde d'hésitation, les deux pestes s'empressent de lancer la rumeur dans l'entreprise. Comme, le même jour, un salarié a aperçu Karine dans une position équivoque avec Michèle, ses préférences sexuelles deviennent le principal sujet de discussion à la cafétéria...
Le jour de la Saint-Valentin, une déclaration enflammée d'Hélène provoque des incidents en cascade jusqu'à la coupure d'électricité générale. Les services techniques ne pouvant intervenir immédiatement, les salariés cherchent des occupations qui ne nécessitent ni ordinateur, ni téléphone, ni aspirateur...
En arrivant au bureau, Karine trouve tous les employés dans le hall, vêtus de vêtements de pluie, sacs sur le dos et prêts à partir pour le stage de survie annoncé. Ils déchantent quand ils apprennent que le stage ne se passera pas à l'extérieur, mais dans les murs de l'entreprise, Karine craignant de laisser les locaux vides, à la merci des Chinois qui pourraient en profiter pour délocaliser l'entreprise. Cependant, les filles retrouvent le sourire en voyant arriver leur moniteur, le séduisant Jean-Félix. Commence une journée de randonnées, d'exercices physiques et de découverte de la «nature»...
Pour oublier sa libido en berne, Déborah se lance à corps perdu dans le travail, ce qui déplaît fortement à Karine. Nathalie propose alors de lui venir en aide. Elle organise un véritable casting destiné à réveiller le désir chez sa collègue. A l'accueil, les deux Sophie sont surveillées de près par Michèle, une agente de sécurité qui les soupçonne de vol. Elles soutiennent avec aplomb qu'il n'en est rien...
Après avoir malencontreusement été impliquées dans la mort de leur patron, les Workingirls ont été délocalisées...en prison. Mais comment une neurasthénique, une sex addict, deux cailleras, une mère de famille instable et leur patronne misanthrope vont-elles survivre en milieu carcéral ? C'est clos, hiérarchisé, violent, fait de confrontations, d'humiliations et de devoirs ?...Oui, un peu comme dans une entreprise, en fait. Entre les douches, le réfectoire, les détenues, les matonnes intransigeantes et la cohabitation en cellule, les filles ont pris leurs marques tant bien que mal... Toutes, sauf Karine, qui n'a qu'une obsession : s'évader.
A l'hôpital De Brantes, le service de chirurgie du docteur Karine Brontier a très mauvaise réputation. Le médecin aussi insensible que carriériste enchaînes les opérations et dégringole dans le classement des meilleurs hôpitaux souffrant de la comparaison avec le service rival dirigé par la brillante Angéla Sinclair. Elle décide de reprendre en main son équipe d'aide soignants et d'infirmières en appliquant une discipline stricte.
La direction de l'hôpital décide de former l'équipe de Karine aux techniques aux thérapies alternatives. Une jeune formatrice est envoyée pour aider le personnel à utiliser la relaxation, l'hypnose, ou entre les massages zen. Malheureusement peu sont réceptifs à cet enseignement. Pendant ce temps, les deux Sophie organisent un racket des employés qui sont obligés de payer pour prendre l'ascenseur.
La mère de Karine est transportée aux urgences. Les deux femmes se vouent une haine mutuelle féroce depuis de nombreuses années. Karine met tout en oeuvre pour que sa mère quitte l'hôpital le plus rapidement possible qui à provoquer un accident fatal. Les deux Sophie profitent de la situation pour faire chanter leur chef de service.
Après avoir joué avec le scanner, les médecins découvrent que l'une des deux Sophie souffre d'une grave maladie. La tristesse passée, les deux amies décident de profiter de la vie jusqu'au bout en multipliant les bêtises et les abus de substances illicites. De son côté, Déborah séduit un homme atteint de la maladie d'Alzheimer.
Le 31 décembre, Karine décide de remobiliser ses troupes pour la survie du service. Elle fait un discours offensif pour galvaniser l'ensemble du personnel hospitalier. Les patients sont désormais traités avec délicatesse et se voient offrir du champagne et des confiseries en plus de leurs repas. De leur côté, les deux Sophie tentent de prendre de bonnes résolutions pour la nouvelle année.
Le 1er janvier, la direction de l'hôpital a décidé de fermer le service de Karine. L'ensemble de son personnel est triste et mélancolique. Au même moment, à la morgue, les deux Sophie remarquent avec effroi que des patients décédés reviennent à la vie sous forme de zombies assoiffés de sang. Bientôt, l'hôpital entier doit faire face à cette menace. Karine tente d'organiser la défense au sein de son service.
L'heure est venue de nous rabibocher bébé, on va à nouveau se mélanger les langues !
Non mais elle sait à qui elle parle la gendarmette là ?
Je savais pas si c'était pension complète, ou si bien fallait qu'on amène son casse-croûte...
Ah, et pour la chambre vous me mettre plutôt deux mecs.
Tu nous as pris des délinquantes là ou quoi ?
Et, à quelle heure ils arrivent mes p'tits ?