Pour ce premier numéro de la première saison, on redécouvre le tracé du futur tram et aussi les raisons qui ont fait que, du côté des TEC, il est devenu impératif de disposer de cet outil en cité ardente.
Numéro #2 de notre émission hebdomadaire consacrée au chantier du tram à Liège. Aujourd'hui, nous nous arrêtons sur les différents canaux qui s'offrent aux riverains et usagers pour se ternir informés de l'évolution de la situation. Des newsletters TEC et ville de Liège, un site web, une application pour les automobilistes, un numéro de téléphone gratuit, des réunions avant les chantiers et sur les chantiers… Voilà les possibilités qui existent et qui sont reprises dans l'émission et sur le site www.letram.be.
Outre la réponse qu'il doit apporter à la saturation du réseau de transport en commun, le tram va s'accompagner, dans son implantation à Liège, d'une rénovation urbaine importante. 50 hectares vont être réaménagés, c'est l'équivalent de 50 terrains de football ! Un nouveau look pour la cité ardente, de nouvelles solutions pour favoriser d'autres mobilités que la voiture, une pacification de la ville… c'est ce qui est attendu avec l'arrivée du tram. Notre interlocuteur pour ce troisième numéro de l'émission : Jean-François Leblanc, conseiller mobilité à la Ville de Liège.
La construction du tram de Liège fait l'objet d'un partenariat public-privé, impliquant des opérateurs privés en charge de la construction des infrastructures et du tram en tant que tel, et l'Organe Wallon des Transport (OTW) pour le volet "public". Le projet en est aujourd'hui au double stade de conception ET de réalisation. Les professionnels du tram continuent à analyser le terrain liégeois, via notamment des sondages, mais entament déjà par ailleurs certains travaux, tout en se penchant sur les moindres détails du tram de demain (hauteur des sièges, leur couleur, emplacement des plantations, leurs espèces…). C'est le moment des ingénieurs, urbanistes, spécialistes de la signalisation… et ce petit monde "phosphore" dans les bureaux de Tram'Ardent et de Liège Tram Construction. C'est l'immersion proposée dans ce numéro 4 de la première saison.
L'arrivée du tram à Liège va s'accompagner d'une refonte du réseau "bus" du TEC. 75 lignes de bus vont être impactées par la présence du tram au centre de la ville. Aucun bus en effet ne roulera sur l'axe emprunté par le tram. 9 pôles de connexion "tram/bus" sont prévus sur les 11,7 kms de la ligne de tram. C'est là que certains bus termineront demain leur trajet, déversant leurs passagers pour qu'ils poursuivent leur déplacement avec le tram. La réflexion sur cette nouvelle offre bus se mène en partenariat avec des experts français, spécialisés en la matière. Objectif de ce travail : que l'arrivée du tram profite à tout le monde, que l'offre de bus soit aussi opérationnelle et efficace que ne le sera le tram, sans oublier la desserte fine des quartiers.
Les sondages, au nombre de 500 entre mi-avril et début juillet, doivent permettre d'éviter de prendre du retard dans le chantier du tram. Ils permettent de transformer les connaissances théoriques sur plan en certitudes. Ils ont (eu) cours en plusieurs endroits de la ville, et les sondeurs sont déjà tombé sur des éléments inattendus qui les obligent à revoir leurs plans. Une étape essentielle avant les travaux et avant donc que la ville dotée de son tram ne s'en trouve apaisée, comme l'est Bordeaux où nous vous emmenons aussi dans ce numéro
Chaque jour, de nombreuses questions sont postées par les internautes sur le site www.letram.be. Dans notre émission consacrée au projet du tram à Liège, nous reviendrons régulièrement sur ces questions pour y apporter les réponses avec les porteurs du projet. Quid de la Batte pendant les travaux puis quand le tram sera là ? Pourquoi seulement 62 places assises dans des rames de 300 passagers ? Pourrais-je utiliser ma carte Mobib dans le tram ? Pourquoi ne fait-on pas les travaux de nuit ? Quid des pistes cyclables qui seront créées ? Que deviendront les tunnels "bus" sous la Place St Lambert ? … voilà quelques unes des questions retenues pour cette première séquence FAQ.
Alors que les travaux de sondage, préparatoires au "vrai" chantier se poursuivent en différents coins de la ville, le CHANTIER du TRAM à proprement parler vient de débuter du côté de Coronmeuse. Il s'agit de réaliser des travaux d'infrastructures préalables à la configuration de la voirie et à son équipement pour permettre le passage des trams. Ici, trois chambres de visites de l'égouttes principal de Liège sont concernées. Il s'agit de réaliser des ouvrages qui permettront d'y accéder alors que les rails passeront au-dessus. C'est un chantier de plusieurs semaines. D'autres du même type devraient débuter durant le mois de juillet Vous y découvrirez, comme c'est le cas pour le chantier de Coronmeuse, ces tours d'informations bien visibles et pratiques. C'est la fin de la première saison de Tram en Commun. Nous reviendrons dès septembre pour une deuxième saison d'une quarantaine de rendez-vous ! Bonne vacances d'été 2019
Premier numéro de la deuxième saison de Tram en commun. Les vacances sont derrière nous, et depuis notre dernière émission fin juin, les travaux se sont invités un peu plus dans le quotidien des Liégeois, avec par exemple le chantier de la rue Léopold. Parmi ses conséquences, le déplacement des terminus de bus de la Gare Léopold vers Outremeuse. Qui dit rentrée dit retour d'un maximum d'usagers dans la ville : automobilistes, piétons, cyclistes… Qui dit chantier dit danger et normes de sécurité à respecter. C'est le thème de ce premier numéro où on insiste sur le respect des limitations de vitesse, sur l'interdiction de déplacer les barrières délimitant les chantiers, sur le port du casque et du gilet fluo pour les ouvriers. Des normes rappelées en détails sur le site du tram, un des canaux d'informations auxquels vous pouvez vous rapporter et que nous rappelons aussi dans cette émission.
Ce mardi 10 septembre 2019 au Val Benoit avait lieu, comme avant chaque début de chantier sur un des tronçons du tram, une séance publique d'information. Son but ? Informer les riverains, les automobilistes, les usagers des transport en commun… Bref, toutes personnes susceptibles d'être impactées dans la zone de travaux., en l’occurrence ici les travaux qui iront du Standard jusqu’à la place Général Leman. Les orateurs représentent la ville, le TEC et le consortium Tram’Ardent. Après les exposés de chacun d’eux, une séance de questions réponses était comme de coutume organisée… Il y a été question des travaux bien sûr, mais aussi de stationnement, de déviations de lignes de bus, de comment les entreprises vont pouvoir fonctionner durant les travaux. Il y a aussi été question des travaux effectués sur deux ponts présents dans le quartier, celui des Modeleurs et celui des Tilleuls. Un troisième pont est concerné par des modifications pour le tram, il s'agit du pont Atlas. La partie du pont des Modeleurs qui surplombe la voirie sera élargie, pour permettre le passage de la circulation automobile mais aussi des trams, ainsi que l'installation de stations de tram. Le pont des Tilleuls sera démoli et remplacé par un nouveau, de même largeur. Quant au pont Atlas, il sera fortement élargi, tout en conservant sa structure en arches. Il faut dire qu'il devra accueillir le passage de deux voies de tram, de voies pour les autos, et de cheminements piétons et Ravel.
Dans ce numéro de Tram En Commun, on s'arrête sur les mobilités alternatives à la voiture particulière, des mobilités dans lesquelles s'inscrira le tram et que testent déjà de plus en plus de Liégeoises et de Liégeois. Dans l'émission, 3 portraits d'usagers de la route qui ont changé la manière de se rendre au travail depuis leur domicile. Toni met son vélo pliable dans le coffre de sa voiture, et une fois arrivé à l'entrée de la ville, il fait la seconde moitié du chemin à vélo. Olivier est un utilisateur multi-modal en termes de mobilité : marche, train, bus, vélo, voitures partagées… il pratique tout cela. Benoît vient lui d'acquérir un scooter électrique pour venir du Thier-à-Liège au collège où il donne cours au centre de Liège. Tous trois sont enchantés d'avoir délaissé la voiture pour les trajets quotidiens. Trois témoignages inspirants pour celles et ceux qui questionnent leur mobilité.
Elle a mis trois jours pour arriver d'Espagne. La maquette du tram est actuellement au dépôt TEC de Robermont. Longue d'un peu plus de 18 mètres, elle est constituée de 3 éléments quand les rames du "vrai" tram en compteront 7 pour une longueur de 45 mètres. Cette maquette, c'est un outil de communication, un moyen de "rendre concret" le futur tram pour ses futurs usagers. Elle sera d'ailleurs prochainement accessible au centre de Liège, durant 9 jours, pour toutes celles et ceux qui souhaiteront la voir et monter dedans. Avant cela, les équipes techniques du TEC vont l'ausculter sous toutes ses coutures et vérifier que ce qui est proposé correspond bien au cahier des charges. C'est un moment de validation classique dans ce genre de contrat. Il précède un autre élément très concret du tram à venir : sa construction dans l'usine CAF à Saragosse va débuter dans 3 mois, en janvier prochain. Elle durera une année environ. Les premières rames arriveront à Liège au début du printemps 2021.
En juin dernier, en 10 lieux de la ville de Liège, le long de la future ligne de tram, ont été installés des sonomètres et des vibratiomètres. Objectif : "enregistrer" les sons de la ville et les vibrations dans le sol pour ensuite réaliser une modélisation informatique des bruits et vibrations quand le tram sera là. C'est une société de Louvain qui s'est chargée de ce travail. Il permet aux ingénieurs de Tram'Ardent de vérifier que le niveau sonore avec le tram restera bien dans des proportions acceptables; de jauger s'il y a lieu de diminuer ou d'augmenter l'amortissement prévu sous les rails pour limiter les vibrations occasionnées par le passage du tram aux niveaux prévus par le cahier des charges du chantier. Les résultats obtenus par la modélisation ont rassuré les équipes de Tram'Ardent. Ces analyses sont classiques dans un chantier d'installation d'un tram dans une ville.
Alors que les Liégeoises et les Liégeois ont jusqu'à ce dimanche 13 octobre inclus la possibilité de découvrir et de s'approprier leur futur tram grâce à la maquette installée place Tivoli, le personnel du TEC a eu lui la possibilité de la visiter et de recevoir des informations sur le fonctionnement du futur tram il y a quelques jours. L'occasion de se rendre compte de l'extrême concentration que demande la conduite d'un tel véhicule, l'occasion aussi de découvrir les commandes et solutions techniques proposées par le futur tram. On pense par exemple au bouton de "l'homme mort", à la commande des aiguillages depuis la cabine de conduite, à la gestion des différents paramètres du véhicule.
Après avoir fait découvrir la maquette du tram de Liège, notre équipe vous emmène à Besançon, dans le Doubs, ville natale de Victor Hugo et des Frères Lumière, pour découvrir comment "vit" un ville avec un tram. À Besançon, il roule depuis 2014, après trois années de travaux. Deux lignes de 14,5 kilomètres sont parcourues par des rames de trois éléments (soit 4 de moins que celles qui circuleront à Liège), elles ont en 5 ans transporté 60 millions de passagers. La municipalité négocie aujourd'hui avec le constructeur espagnol CAF (celui qui fera les rames de Liège aussi) pour ajouter des éléments supplémentaires à une dizaine de rames, afin de répondre à l'augmentation permanente des voyageurs. Du maire de la ville au président de l'union des commerçants locaux, en passant par des interviews de Bisontin(e)s, Tram en commun vous permet cette semaine de vous transporter à ce qui devrait être la réalité des Liégeois dès l'automne 2022.
Annoncé depuis le tout début du dossier et l'obtention du feu vert pour implanter à Liège un tram, L'Espace Tram vient d'ouvrir. C'est un espace au centre de la ville, au coin des rues Cathédrale et Lulay des Fèbvres. Le visiteur peut y obtenir, auprès des opérateurs présents, toutes les informations qu'il désire concernant le tram, son chantier, son parcours, ses tarifs… Le lieu est aussi un espace digital où il est possible de visionner quantité de médias relatifs au tram de Liège, en ce compris nos émissions Tram En Commun. L'Espace Tram est accessible du mercredi au samedi inclus, de 10 à 18 heures.
Lorsqu'on parle d'un tram, le rail est évidemment un incontournable auquel est consacré ce numéro de l'émission. La particularité d'un rail de tram, c'est notamment qu'il va subir le passage d'autres véhicules et qu'il est disposé en ville, ce qui implique de lutter contre les nuisances nées des vibrations en l'enserrant dans une gaine de caoutchouc. A Liège depuis le printemps dernier, un démonstrateur est en place, composé de plusieurs dizaines de mètres de rails sur deux voies, comme cela se présentera sur la future ligne. On y a placé un système de support de rails imaginé par le groupe Colas qui en détient le brevet. Creux en son centre, ce système permet d'utiliser moins de béton mais aussi de garder l'humidité destiné à faire vivre les parties enherbées de la ligne; ces "creux" accueillent en effet de la terre végétale. Cette technique sera utilisée pour un tiers de la ligne du tram de Liège. Enfin, le savoir-faire technique et les prix ont décidé les porteurs de projet à acheter les rails liégeois en Autriche.
C'est assurément une des questions qui, concernant le tram, mobilise le plus l'attention des Liégeois. Les arbres ! Pourquoi va-t-on en retirer 450 ? Où va-t-on planter les 900 qui sont prévus à charge du constructeur dans le permis de bâtir, de même que des dizaines de milliers de mètres carré d'arbustes et de plantes vivaces ? Dès la demande de permis, mais aussi lors de réunion hebdomadaire encore aujourd'hui, la question des arbres est abordée. Ceux qui seront retirés On enlève un arbre que s'il se trouve là où doit passer le tram (par exemple les deux rangées centrales de la place des Déportés), là où doivent être réalisés des aménagements en rapport avec la plateforme, voire là où les arbres actuels sont incompatibles avec le tram parce que, par exemple, ils sont trop bas et ne permettent pas le passage en hauteur des rames (exemple boulevard de la Sauvenière). Tous les arbres retirés ne seront pas coupés. Le service des plantations de la ville récupèrera les arbustes déracinables, pour les garder dans sa pépinière et les replanter ensuite sur le territoire de la cité ardente. Ceux qui seront coupés seront valorisés dans des filières écoresponsables. 900 arbres replantés Les arbres qui seront plantés seront d'essences locales ET mellifères, Ensuite, dans le choix, jouent aussi des questions de taille des arbres qui vont arriver (suffisamment hauts par exemple bd de la Sauvenière), de couverture pour créer de l'ombre (pour l'esplanade des Guillemins par exemple). Prises en compte aussi des questions esthétiques (place Leman sera ornée d'arbres à floraison dans les teintes roses et blanches). L'enlèvement des arbres qui ne peuvent rester dans l'optique de l'arrivée du tram se fera jusqu'en février. Il doit contractuellement être terminé avant la nidification des oiseaux. Les plantations le long de la plateforme du tram mais aussi sur les nouveaux cheminements créés pour les piétons et les cyclistes par exemple seront effectuées en 2021 et débu
C'est un chantier important, débuté en aout mais qui fait peu de bruits car il se trouve à l'écart des flux de circulation, et même pourrait-on dire, un peu à l'écart de la ville. Il fait pourtant 700 mètres de long pour 100 mètres de large ! Pourtant, la construction du Centre de Maintenance et de Remisage (CMDR) du tram équivaut à la construction d'un élément essentiel de celui-ci ! C'est là que se trouvera le "cerveau" du système, là aussi que les trams seront contrôlés, entretenus, révisés… C'est encore là que se trouvera un des deux parkings P + R du projet liégeois. Comment ça marche ? A son arrivée au CMDR, le tram est pris en charge par le personnel de maintenance. Un contrôle visuel puis un passage au tram wash (un jour sur deux), le plein de sable (pour les freins), avant d'être remisé pour la nuit ou de passer dans les ateliers de révision et de réparation. Une journée normale, ces opérations prennent une petite demi-heure. Sur le site, on trouvera encore sur 4 étage le parking P + R de Bressoux, et le centre d'exploitation (le "cerveau du système"). Les premiers éléments de ce dernier, mais aussi du bâtiment dédié aux révisions, sont déjà visibles sur le site. Et dès le début 2020, d'autres parties apparaitront assez rapidement.
Tram en commun nous fait découvrir les différents rôles joués par la police de Liège dans le dossier du tram et de son chantier. De l'info trafic au renforcement des équipes "mobilité" en passant par le partage avec les acteurs "ville" de la connaissance intime du terrain… les policiers sont des acteurs quotidiens et importants du dossier. Depuis plus d'un an, ils sont impliqués dans des réunions avec le porteur du projet, portant sur le phasage et la signalisation des chantiers. De plus, chaque semaine, une réunion s'organise à l'hôtel de ville entre membres du cabinet du bourgmestre de Liège et policiers. C'est là que sont validés les débuts de chantier, les plans de mobilité… en tenant compte de la connaissance fine qu'ont ces Liégeois de la vie de la ville et de ses habitants. Ils connaissent le calendrier des manifestations, les flux de mobilité piétonne tout autant qu'automobile… un regard important pour éclairer l'opérateur du projet. Le plan de mobilité a été renforcé en raison du tram : plus de motards sont "volants" le matin et le soir, sous le contrôle d'un officier qui se trouve lui en "salle des caméras". Des agents des commissariats de quartier sont sollicités, à l'heure de pointe du soir, pour venir en renfort sur le terrain pour gérer la circulation. On n'oublie pas non plus que c'est depuis la police que se font au quotidien les bulletins d'inforoute bien utiles aux usagers de la route.
Le chantier du tram s'accompagne de travaux importants et d'embarras divers, notamment en terme de mobilité. Corolaire, un impact sur le quotidien des commerçants situés sur le futur parcours ou tout à proximité. Après 8 mois de travail, difficile de chiffrer l'impact sur les trésoriers et les chiffres d'affaires. Il dépendra aussi de la manière dont les commerçants vont "réagir" dans le dossier. Dans le magazine de cette semaine, on vous propose trois portraits de commerçants liégeois qui prennent des dispositions, changent leurs pratiques, questionnent leur manière de travailler pour accompagner avec le moins de douleurs possibles, le chantier du tram. Aurore est antiquaire : elle ouvre plus tôt ou plus tard, sur rendez-vous Elle "exporte" aussi son commerce, se rendant désormais avec de la marchandise, chez des clients qui en font la demande. Odette a elle changé ses jours d'ouverture. Elle travaillait du mardi au samedi inclus. Avec le chantier du tram, elle ouvre désormais du mercredi au dimanche inclus. "Les clients ont moins de circulation pour venir, et sont plus dans une dynamique de flânerie le dimanche qu'en semaine où c'est la course et les embouteillages.. l'ouverture dominicale est qualitativement plus intéressante" précise l'artisan-bijoutier qui envisage aussi de créer une chaine YouTube pour toucher les gens "chez eux". Benoît lui est boucher. Il a anticipé sur les travaux, signalant depuis le printemps dernier qu'il allait effectuer des livraisons. Aujourd'hui, il ferme son commerce à 15 heures au lieu de 18 heures, et s'en va livrer. Avec succès. Les travaux du tram vont sans doute l'amener à créer un emploi de plus, celui d'un autre livreur ! Peut-être les commerçants chez qui vont arriver les travaux trouveront-ils là matière à s'inspirer pour mieux encaisser le dossier tram durant ces travaux…
À Liège, le tram "blanc" a circulé jusqu'en 1964, et le tram "vert" (celui qui partait vers Ougrée, Seraing, Flémalle…) a terminé sa carrière en 1968. Pour celles et ceux qui, il y a plus de 50 ans, ont grandi dans notre région, le tram participait pleinement à leur quotidien, d'écolier, d'étudiant, de travailleurs, de retraités… un quotidien qu'aime aussi croqué le peintre Jean Dengis et que l'on retrouve parfaitement rendu dans le film "Les Rues de Liège" de Georges Yu en 1956. Nous avons retrouvé Marinette et André, deux anciens usagers des trams. Ils nous racontent la vie à cette époque-là, avec le tram, sans oublier quelques anecdotes bien senties. Une émission tournée, comme il se doit, au Musée des Transports en Commun de Wallonie.
Pour la dernière émission de la saison, les coutumes télés sont respectées. Place donc à la Rétro 2019 sur le dossier du tram. Elle débute par la signature du contrat fin janvier pour se poursuivre par un rappel des réunions publiques avec les riverains, les travaux de sondage, l'exposition de la maquette, la mise à sens unique du Pont Atlas, la démolition de celui des Tilleuls. Daniel Wathelet, responsable communication Tram pour l'OTW & Michel Rucquois, directeur général Tram'Ardent sur notre plateau. Abordées aussi les questions que posent les Liégeois via les différents canaux de communication. Sans surprise, le trajet du tram, les aménagements dans leur quartier et la refonte du réseau des bus trônent aux premiers rangs des demandes. 2020, le tram se concrétise 2020 ne sera pas une année facile, le chantier va s'étendre et les travaux prendre pas mal de place mais avec une forme de consolation : finis les trous en plusieurs endroits, le travail va se faire en surface, avec pour le printemps un aménagement complet et terminé du côté de Léopold, avec les rames du tram et tout refait de façade à façade. Les rails seront aussi en 2020 posés notamment sur le Pont Atlas. Le Centre de maintenance et des remisage à Bressoux va s'achever, le P+R de Sclessin démarrer. Et aussi et surtout, dans les usines CAF à Saragosse en Espagne, la construction des rames du tram liégeois va débuter en tout début d'année !
2020 est une année charnière pour le chantier du tram : il va connaitre des avancées significatives en de nombreux endroits, avancées parfois définitives déjà, sans oublier que sa construction démarre dans quelques jours à Saragosse en Espagne. Nous avons abordé ce « programme 2020 » avec le directeur général de Tram’Ardent lors de notre dernière émission avant les vacances de Noël, nous y revenons en détails et sur le terrain dans cette première émission de l’année. À Sclessin, les travaux du P+R vont démarrer alors face au stade du Standard, alors que quelques centaines de mètres plus loin, le chantier débute au pont des Modeleurs. Sur cette année, il va être élargi pour permettre le passage des trams et de la circulation automobile en parallèle, ainsi que l’implantation d’un station pour le tram. Assurément un chantier qui va marquer les esprits cette année, celui de la trémie Charlemagne. Elle sera rebouchée définitivement, le tram circulant en surface le long du parc d’Avroy. Rue Léopold terminée ! Le chantier SYMBOLIQUE de cette année qui débute, c’est celui de la rue Léopold. Pour l’été, elle sera terminée, avec ses rails (qui arriveront au printemps, ce qui sera l’occasion d’organiser une manifestation festive) et ses finitions de façades à façades. Elle sera donc une sorte de rue « témoin » du nouveau visage de la Cité Ardente là où passe(ra) le tram. Les rails qui arrivent aussi, dans quelques semaines à peine, sur le Pont Atlas. Sur le quai Saint Léonard, les travaux se terminent du côté des façades en 2020. Au CMDR (Centre de Maintenance et de Remisage) à Bressoux, c’est là le gros œuvre, déjà bien avancé, qui sera terminé cette année.
Samedi et dimanche 11 et 12 janvier 2020, dans le cadre du chantier du tram, une démolition partielle du pont des Modeleurs à Sclessin a eu lieu. C'est le préalable nécessaire à des travaux d'élargissement du pont, qui verra sa partie aujourd'hui démolie (celle "au-dessus de la route) reconstruite bien plus large. Une fois les travaux finis, la portée du pont au-dessus de la chaussée sera aussi importante que la partie au-dessus des rails du chemin de fer. Avant d'en arriver là, il a fallu concevoir la démolition du pont, déplacer les réseaux, garantir le maintien de l'éclairage public, retirer le revêtement du pont pour opérer un tri des matériaux, tri aussi pratique pour séparer le béton du fer lors de la démolition à proprement parler de l'ouvrage. Sous le nouveau pont (qui sera construit à l'identique de la partie du pont qui reste) l'organisation sera la suivante : à l'endroit de la chaussée actuelle se trouvera la station de tram et passeront les trams. Une voirie en parallèle, toujours sous le pont, permettra le stationnement de bus de même que le passage de ces derniers et des voitures.
Les enfants qui vont naitre après 2021 n'auront pas connu la trémie Charlemagne sur le boulevard d'Avron, ni le tunnel où étaient abrités de vieux bus du côté de la maison Curtius. Ces lieux vont être comblés dans le cadre du chantier du tram. Pour ces enfants, il restera toujours une possibilité de voir "comment c'était avant" . Des photographes travaillent actuellement à "garder traces" du Liège d'avant le tram, mais aussi à emmagasiner des clichés du chantier, des hommes et des femmes qui le font. Avec pour Jean-Pierre, photographe au service de l'urbanisme de la ville de Liège, une vocation d'archivage. Avec une approche plus esthétique pour Anthony, en mission pour le TEC, et donc les photos devraient figurer demain dans un livre et/ou une exposition sur le chantier du tram.
Des sociétés spécialisées dans la signalisation de chantier, dont l'une à Richelle qui fournit les panneaux d'informations sur le chantier, des grossistes en sable, en béton, des loueurs de containers de chantier ou d'engins de génie civil, des spécialistes des pavés (à Milmort)… de nombreux fournisseurs liégeois participent au chantier du tram, à coté d'autres venus de Belgique voire de l'étranger. Ils ont, comme ces derniers, répondu à un appel d'offres des acheteurs de Tram'Ardent " le prix, le délai, la capacité à fournir de grandes quantité, sur la durée, l'expérience de ce type de chantier… voilà des éléments qui interviennent dans le choix" précise Jennifer Brunswyck, acheter pour le consortium. Elle ajoute, parlant des Liégeois : "il y en a qui cherchent à avoir notre contact. Alors, ils nous appellent régulièrement… ils veulent vraiment participer au projet qui donnera aussi une belle carte de visite demain… et puis, c'est leur ville, donc ils ont envie de participer !" A contrario, certains fournisseurs sollicités préfèrent renoncer, les volumes de travail et de fournitures étant trop gros pour eux. Ce qui n'est pas le cas de la société Van Dijck de Milmort. Elle réceptionne tous les pavés retirés pour le chantier du tram, les reconditionne pour les replacer ensuite, en complétant les volumes avec des neufs si nécessaires. "Vu notre proximité, ça m'aurait fait de la peine de ne pas être repris" confie son propriétaire Rolph Van Dijck.
Après vous avoir présentés quelques uns des fournisseurs liégeois du chantier dans l'émission précédente, place cette fois à un prestataire essentiel du dossier : le bureau d'étude Greisch. Il s'agit du bureau d'étude Greisch, internationalement reconnu et à qui on doit des interventions sur le viaduc de Millau, le dernier pont sur le Bosphore, le stade de football de Lille, ou la gare des Guillemins par exemple…. C'est avec le TEC le plus ancien acteur du dossier. Chez Greisch, le tram, on y travaille depuis 2011 quand il s'est agi de réaliser une première étude pour constituer le premier dossier du tram. Depuis, le bureau Greisch est intervenu en 3 étapes : l'étude de faisabilité et la réalisation des plan, dans laquelle a été défini par exemple le tracé du tram. Objectif : obtenir le permis. Deuxième étape, la rédaction d'un cahier d'exigence pour les candidats bâtisseur, et l'analyse des différentes offres… Et aujourd'hui, rien ne se passe sans que le bureau Greisch ne donne son accord, sur les plans, les calculs, les fiches techniques produites par Tram'Ardent, le consortium en charge du dossier… En fait, le bureau Greisch est l'organe en charge de la validation pour l'Opérateur de Transports de Wallonie , l'OTW… Ce qui n'a pas reçu le feu vert des experts de chez Greisch ne peut pas être réalisé. Implanté dans le parc scientifique du Sart Tilman, le bureau Greisch a aussi établi une "base vie" à Sclessin, juste à côté de la "base vie" de Tram'Ardent. On y analyse des milliers de documents. Et on confirme que le dossier va connaitre un grosse accélération au printemps avec les premiers rails et de grosses évolutions en surface.
Les enfants sont, sans doute pour nombre d'entre eux, de futur usagers du tram. Et cela se ressent quand on les suit à une séance de questions/réponses à l'Espace Tram. Ce dernier organise en effet des visites scolaire… et il s'avère que les enfants posent en fait des questions très pertinente et qu'ils ont compris que l'arrivée du tram, c'est plus que simplement l'implantation d'un moyen de transport en commun. À l'école Vieille Montage à Liège, les enfants ont réalisé une telle visite avant de décliner leur intérêt pour le tram de différentes manières (article dans le journal de l'école, réalisation d'un maquette du tram… demain visite de chantier et interview des ouvriers). Les enfants, des ambassadeurs "sans filtre" pour le projet du tram.
Les tempêtes Ciara et Dennis ont bien secoué le chantier du tram, faisant tomber de très nombreux panneaux routiers et barrières sur les 10 kilomètres de signalisation actuellement posée. Les endroits les plus touchés ont été le quai Saint Léonard, le pont Atlas et l'avenue de Lille à Droixhe. Des équipes d'interventions sont prévues pour intervenir à tout moment dans ce type de situation. La personne "d'astreinte" (de garde) est contractable par tous les services de secours pour coordonner les intervention. Elles se font en deux temps : d'abord sécuriser les flux piétons et automobiles, tout en resécurisant à tout prix les endroits du chantier présentant un danger suite à l'incident incriminé (heurt, vent…). Ensuite, en cas de tempête, les équipes attendent que le vent soit retombé avant de relever les barrières. Ciara a ainsi "donné" du travail à 8 ouvriers d'intervention durant 20 heures d'affilé !
La question des arbres, dans le cadre du chantier du tram, mobilise les attentions des Liégeois. 428 arbres seront retirés, pour des raisons pratiques (ils sont situés là où doit passer le tram) et pour des raisons esthétiques (50 ha de la ville vont être réaménagés, avec de nouveaux couloirs piétons, cyclistes, … l’emplacement de certains arbres n’est pas pertinent avec ces aménagements). 968 arbres seront plantés, auxquels s’ajoutent 10 000² de massifs arbustifs et 5 000 m² de plantes vivaces. Les arbres choisis sont des essences à croissance rapide et qui offrent à l’âge adulte une importante surface de feuilles. Parmi ces arbres, il y a aura des chênes des marais, des merisiers, des tilleuls, des ormes… Au moment de la plantation (2021 et début 2022), les arbres mesureront entre 5 et 6 mètres. Leur surveillance et entretien incombera à l’entreprise qui les plantera, et cela sur une période de 2 étés. A elle de veiller à la réussite de ces plantations. À terme, les nouveaux arbres offriront une plus grande surface pour assurer un effet de gestion thermique mais aussi favoriser le biodiversité. Ils permettront aussi que plus de pollution soit captée.
Il y a-t-il déjà un impact du tram sur l'immobilier liégeois. La réponse est "oui". Par exemple, une maison médicale de Sclessin/Tilleur achète un terrain rue Ernest Solvay, là où passera le tram, pour être facilement accessible à sa patientèle (qui touche désormais aussi le quartier de Fragnée, lui aussi sur la ligne. Plus loin, du côté de la collégiale Saint Jacques, un promoteur immobilier, Christophe Nihon, construit un immeuble à appartements, à proximité immédiate de la ligne. Le tram est pour lui un vecteur d'extension et positif de Liège. C'est parce qu'il y aura le tram à proximité avec le terminus de Bressoux qu'il investit plusieurs dizaines de millions d'euros dans un projet à l'ex-brasserie Piedboeuf à Jupille. "Sans le tram, je ne le fais pas" ajoute-t-il. Quant à Aline Hugé, notaire à Liège, elle a pour ressenti aujourd'hui que le tram et son aspect apaisé vont faire monter les prix. Selon ses premières observations, le marché vit un impact déjà positif du côté de la Batte et sur le quai Saint Léonard. Des sensations à confirmer objectivement dans les prochains mois et les prochaines années. En résumé, c'est le moment d'acheter car c'est prometteur. Si on est vendeur, on en déduira donc qu'il vaut encore mieux attendre… que le tram soit là et fasse encore monter les prix.
Le CDMR, Centre de Remisage et de Maintenance du Tram est sorti de terre à Bressoux. Son gros œuvre est terminé. Sur place, l'usager trouvera un des deux parkings-relais de la ligne, 900 places sur plusieurs niveaux. Quant au tram, c'est là qu'il passera les quelques heures séparant deux services. Il passera d'abord à la station service, pour être lavé et pour faire le plein de sable, nécessaire au freinage des rames. Direction ensuite, si nécessaire, l'atelier de maintenance où sont déjà installés les premiers rails des 4 lignes sur lesquelles seront positionnées les rames pour les différentes interventions sur les batteries, les bogies, les roues, le matériel digital.
Que ce soit un riverain qui doit se faire livrer des meubles, ou installer un container ou déménager… ou un commerçant en attente de ses livraisons ou souhaitant dresser sa terrasse… il se peut qu'une occupation momentanée de la voirie soit demandée le long de la future ligne du tram… là où se décline le chantier. Pas toujours simple de rencontrer ces demandes et les réalités des tranchées creusées, des barrières posées, des interdictions diverses liées à la construction du tram. C'est là qu'intervient Xavier, le Responsable Coordination Travaux . Sa mission : trouver des solutions et permettre ainsi au consortium en charge de la construction du tram de respecter ses engagements en terme de bonne "cohabitation" avec les voisins du chantier. Il y a 1001 situations, toutes sont des cas particuliers… les réponses apportées sont tout autant diverses, allant de la pose momentanée de plaques métalliques, à la réorganisation du phasage d'un chantier pour permettre un livraison, un déménagement…
La trémie Charlemagne a été définitivement fermée à la circulation le 15 juin 2020. Depuis, la structure a été vidée de ses équipements électriques (caméras, éclairage), de son isolation à base d'amiante, et fermée de part et d'autre d'un caisson qui accueillera une des 8 sous-station de la ligne, destinées à alimenter le tramway. L'équipement de cette sous-station, placée dans l'actuelle trémie mais aussi sous le terre plein voisin, sera fourni par CAF, la société espagnole qui construit le tram et est en charge de tout l'équipement électrique nécessaire à son fonctionnement. Dans quelques semaines, la trémie sera entièrement remblayée. Pour rappel, le tram circulera à sa verticale, dans les deux sens de la ligne. Comme convenu, ce chantier le long du parc d'Avroy va être reconditionné en raison de la tenue de la Foire d'Octobre, dès le 15 octobre 2020. C'était prévu ainsi dans le contrat. Ce sera le cas. Des travaux pourront toutefois se poursuivre au niveau de la sous-station durant l'évènement cher aux Liégeois et aux amateurs de lacquemants du monde entier !
Les représentations du futur tram de Liège dans les rues de la cité ardente, telles qu'on peut les voir par exemple sur le site le tram.be, la vidéo qui demain montrera le tram circulant sur ses rails de Sclessin à Coronmeuse avant même que la première rame ne soit à Liège, c'est le travail du studio 3D Miysis, installé à Juprelle. Ses équipes collectent toute les informations graphiques nécessaires à la modélisation de la ville et du tram. Des photos sont réalisées, des fichiers 3D demandés auprès du constructeur du tram ou des promoteurs d'importants projets immobilier le long de la future ligne (stade du Standard, quartier Guillemins, Express… ) et tout cela passe à la moulinette du talent des graphistes spécialisés du studio pour permettre de réaliser des images de ce que sera le tram aussi vrai que nature ! Tout est calibré en fonction d'informations obtenues chez tous les acteurs du projet, de la couleur des pavés au type de structure pour soutenir les fils selon les stations, en passant par la forme de ces dernières. Les images en cours de réalisation donneront vraiment le look de la ville avec son tram. Elles sont destinées à être affichées dans les portions du chantier qu'elles représentent chacune, quand débutera la partie "infrastructure" du dossier. Il faut, une fois tous les médias collectés, une dizaine de jour pour réaliser une image. Pour la vidéo, c'est évidemment bien plus long. Un écran tactile est en cours de développement également. Il est destiné à l'Espace Tram. Les visiteurs pourront y voyager sur l'ensemble de la ligne, avant de se coiffer d'un casque de réalité virtuelle et de "monter dans le tram" !
D'importants travaux sont en cours sur les Quai Timmermans et Quai Vercour à Sclessin. Le chantier va déboucher sur l'équipement de quatre carrefours avec des feux lumineux, et sur la création d'un parking-relais et d'un rond-point. Ces travaux d'infrastructure s'effectuent en dehors de la future ligne du tram, qui passera non pas sur les quais mais bien rue Solvay, au coeur du quartier. C'est le seul chantier "du tram" qui soit ainsi en dehors de la ligne du tram. L'objectif consiste en fait à équiper ces carrefours pour qu'ils participent à la pacification du quartier induite par le passage du tram. En effet, une fois le tramway en service, la rue Solvay ne pourra plus être empruntée QUE vers Liège. La circulation vers Jemeppe et Seraing devra emprunter les quais. Les feux permettront aux habitants de rentrer dans ou de quitter le quartier. Le trafic de transit n'aura plus de raison de l'emprunter en son coeur.
Pour les aiguillages du tram de Liège, le constructeur s'est adressé à un des leaders mondiaux en infrastructures ferroviaires, la société Vossloh Cogifer Kihn. Active dans le monde entier, elle offre des solutions ferroviaires pour les lignes classiques, mais aussi urbaines, à grande vitesse, de fret.... Elle produit aussi des fixations de rails, des traverses en béton, des services de maintenance. Dans son antenne luxembourgeoise, à Rumelange, au Grand-Duché de Luxembourg, chez Kihn (société née en 1893), on est notamment spécialisé dans les appareils de voies. Ici, les rails "liégeois" arrivent d'Autriche pour être équipés des croisements et outils de changement de direction. La fabrication des aiguillages implique un travail d'usinage et de soudure, avant que l'appareil de voie ne soit monté pour être inspecté. Il y en aura une soixantaine sur la ligne de Liège, et chacun aura été vérifié, à Rumelange, par les équipes de Tram'Ardent.
Jusqu'au 30 novembre 2020, le Musée des Transports en Commun de Wallonie abrite une exposition consacrée au futur tram de Liège, à son chantier, à ses caractéristiques, aux changements que son arrivée en cité ardente va engendrer en termes de mobilité et de quotidien dans la ville.
La construction du tram va bon train. Et si pour le moment sur le tracé du futur tram liégeois les avancées ne sont pas encore palpables pour le commun des mortels. En coulisses, par contre cela se concrétise, et il est possible d’entrevoir à quoi ressembleront les équipements du tram. À Bressoux, chez Colas, un démonstrateur est en cours de construction.
Le chantier du tram est vaste. Sur 11km, les entrepreneurs et contractuels engagés par l'Office des Transports Wallons (OTW) sont nombreux et doivent se coordonner. Parmi ceux-ci, on retrouve SEMACO, une entreprise liégeoise de management qui a l'habitude de piloter et coordonner de grands chantiers.
Les deux premières rames du tram de Liège sont construites ou en passe de l'être. La première est terminée depuis fin octobre, la deuxième devrait l'être pour fin novembre.
En novembre 2019, le pont des Tilleuls a été démoli. Situé sur le parcours du futur tram, sa colonne centrale empêchait géométriquement le passage du tram.
2020 a été une année tellement particulière, partout, pour tout le monde et donc aussi sur le chantier du tram. La question de la réorganisation du chantier et celle des délais, mais aussi les réalisations d’infrastructures nombreuses malgré la pandémie, voilà ce qui est abordé dans l'émission par nos deux invités, Michel Rucquois directeur général de Tram'Ardent, et Daniel Wathelet, responsable de la communication Tram pour l’OTW (Opérateur de Transport en Wallonie).
Nous avons 38 émissions à vous proposer pour cette année 2021. Ce qui nous donne pas mal depossibilités de vous montrer un maximum d’éléments de ce chantier, ici et ailleurs. Comme parexemple ces images des premiers tests de toute premières rames du tram liégeois dans l’usinede Saragosse du constructeur CAF.
Dans ce numéro de Tram En Commun, focus sur les dalles préfabriquées pour la ligne du tram.Ces dalles sont fabriquées à Soignies, chez Préfarails, société de solution pour le monde ferroviaire qui a développé cette technique spécifique. Elle travaille avec la STIB, est aussi intervenue pour les tramways de Lille, Caen Montpellier, Hong Kong, Casablanca…
Qui va conduire les trams demain ? Et qui va conduire les bus ? Seront-ce deux métiers complètement dissociés au TEC Liège ? La réponse est NON.
C'est un moment important pour les équipes sur le terrain, important et symbolique. Depuis quelques jours, les travaux d'infrastructure ont débuté rue Léopold, en plein centre de la ville.
On vous emmène du côté du Pont Atlas pour découvrir l'aiguillage qui sera le plus utilisé de la voie du tram. Celui qui ramènera les rames vers le dépôt de Bressoux, et qui leur permettra aussi, au départ de cet endroit, de prendre leur service vers Coronmeuse et Sclessin. Il est encours d'installation, et cela se fait au millimètre près… Tant pour la pose que pour la soudure.
Ce n'est pas la première chose à laquelle on pense quand on imagine l'installation d'une ligne de tram dans une ville, et pourtant : sur certaines portions de la future ligne de tram de Liège, des riverains doivent abandonner leur système de chauffage actuel, en tout cas s'il fonctionne avec du mazout !
Le tram est annoncé en circulation à Liège au printemps 2023. Mais on peut déjà se projeter dans la ville avec le tram grâce aux images réalisées par la société liégeoise Myisis.
Le tram est annoncé en circulation à Liège au printemps 2023. Mais on peut déjà se projeter dans la ville avec le tram grâce aux images réalisées par la société liégeoise Myisis.
Ce n'est pas une mince affaire, loin s'en faut ! Au TEC, une quarantaine de personnes travaillent depuis un an déjà au basculement d'un réseau 100 % bus à un réseau mixte bus /trams. Et cela dans différents domaines.
Cela fait plus de deux ans désormais que le contrat pour la construction du tram a été signé. Depuis, on entend de nombreuses personnes ravies de l'arrivée future d'un tram en cité ardente, d'autres qui ne s'en réjouissent pas…
Laisser un passage libre d'au moins 1,5 mètre, couvrir "en dur" les zones dépavées, organiser le franchissement des filets d'eau, éviter les objets saillants, veiller à la bonne compréhension de la signalétique… voilà quelques un des points d'une check-list en cours d'élaboration pour le chantier du tram.
Elles sont des éléments essentiels de la motricité du tram : les sous-stations électriques, distillées tout au long de la ligne, permettent de transformer le courant haute tension alternatif fourni par RESA en un courant continu destiné à l'alimentation électrique du tram. Elles fournissent aussi en sortie du courant basse tension pour tout ce qui a trait à l'éclairage, aux caméras, aux boîtiers d'accès…
Les premières dalles préfabriquées, intégrant pavés liégeois et rails, ont été posées rue Léopold juste avant les vacances de Pâques. Elles viennent de subir une batterie de test concernant l'amortissement et l'absorption des vibrations. Ces tests sont menés par la société D2S à laquelle nous avions consacré une émission lorsqu'elle a assuré la modélisation du tram, toujours dans cette optique de gestion des bruits et vibrations.
L'ouvrage d'art urbain "La Bètchète" a été déplacé au croisement du boulevard Frère Orban et de la Passerelle "La belle liégeoise" dans le cadre du chantier du tram. La sculpture était installé au carrefour Opéra. La « Bètchète » c’est cette sculpture de Pierre Pétry, rendant hommage aux bateaux du 18-19e siècle, longs à fonds plats, utilisés pour le transport des marchandises et des personnes.