Une perquisition en matière de pornographie juvénile et l'intervention auprès d'une personne ayant des problèmes de santé mentale permettent de réaliser à quel point les policiers doivent impérativement travailler en étroite collaboration.
Chaque jour, les patrouilleurs sont confrontés à des cas de santé mentale. Le SPVQ travaille en collaboration avec les travailleurs psychosociaux pour outiller ses policiers et améliorer leurs interventions auprès de cette clientèle fragile.
Les policiers jonglent constamment avec le facteur temps. Que ce soit pour évaluer l'urgence d'une situation ou pour profiter d'un moment propice pour agir, leur prise de décision ne repose parfois que sur une fraction de seconde.
Les policiers doivent s'adapter à des interventions extrêmement variées. S'ils ont le pouvoir de faire respecter la loi, ils ont aussi la responsabilité de justifier chacune des décisions qu'ils prennent et chacun des gestes qu'ils posent.
Dès le premier appel au service de police ou à la centrale du 911, l'investigation débute. Le travail d'enquête est au cœur du quotidien des policiers, peu importe l'unité dans laquelle ils travaillent ou la fonction qu'ils occupent.
De l'appel de routine aux opérations les mieux planifiées, les policiers composent toujours avec une part d'inconnu. L'être humain étant imprévisible, ils développent cette faculté de s'adapter rapidement pour faire face à toutes les situations.
Comme le reste de la société, la police s'ajuste aux nouvelles réalités auxquelles elle est confrontée. Les mentalités et les besoins de la population changent, inévitablement. Les policiers adaptent leurs interventions à cette évolution.
Les policiers composent quotidiennement avec le stress et la détresse humaine. Comment se prémunissent-ils contre les impacts psychologiques de leur métier? Comment arrivent-ils à être empathiques tout en se protégeant émotionnellement?
En enquête comme sur le terrain, les policiers doivent rapidement gagner la confiance des gens impliqués dans un événement pour leur venir en aide. Comment y parviennent-ils en situation de crise et avec des individus hostiles à leur intervention?
Le stress est omniprésent dans le travail policier. En patrouille, ils doivent faire vite, sans se tromper, alors qu'aux enquêtes, leur travail doit être irréprochable pour passer le test de la cour. Comment gèrent ils cette pression?
Les policiers naviguent dans l'imprévisible, avançant en équilibre sur un mince fil, et leurs actions peuvent régler une situation sans accroc ou la faire dégénérer de façon inattendue. Ils n'ont d'autre choix que de toujours envisager le pire.
Avec les préposés de la centrale d'appels d'urgence 911, les policiers sont sur la première ligne d'intervention. En tout temps, ils doivent garder leur sang-froid pour rétablir l'ordre et le calme : les attentes envers eux sont grandes.
En plus d'appliquer la loi et les règlements municipaux, les policiers doivent intervenir rapidement lorsqu'un arrêt d'agir est nécessaire. Ils sont aussi appelés en prévention, quand des citoyens craignent que leur quiétude soit troublée.
La clé d'une intervention réussie se trouve dans les efforts communs des policiers, de leurs collègues, des citoyens et d'autres intervenants de première ligne. Dans le feu de l'action, comment arrivent-ils à maintenir une communication efficace?
Intervenir auprès d'une personne intoxiquée par la drogue ou l'alcool est toujours un défi pour les policiers. Comment parviennent-ils à le faire, malgré une communication difficile et un comportement imprévisible?
Aucun policier n'aime se faire surprendre par les événements : en anticipant tous les scénarios possibles, ils arrivent à faire face à n'importe quelle éventualité.
En plus de respecter un cadre légal rigide, les policiers doivent accepter qu'ils ne soient pas la solution à tous les maux de la société. Comment parviennent-ils à repousser les limites de leur travail, sans mettre en péril leur propre santé?
La capacité d'adaptation est la clé qui permet aux policiers de prendre la bonne décision lors d'un revirement de situation et de réagir adéquatement aux comportements imprévisibles des gens auprès de qui ils interviennent.
C'est souvent à bout de ressources que la population appelle les policiers en renfort et elle s'attend ensuite à ce qu'ils règlent le problème illico. C'est mal connaître le rôle complexe des policiers.
Les policiers et policières qui sont en contact avec des victimes doivent non seulement les protéger, mais aussi bien les accompagner tout au long des procédures; souvent aux prises avec des traumatismes, ces victimes vivent une gamme d'émotions.
Les possibilités sont multiples: viser un grade supérieur, joindre une unité d'enquête ou coordonner des équipes; peu importe le défi qu'ils relèvent, les policiers et policières devront adapter leur travail à leurs nouvelles responsabilités.
Le Service de police de la Ville de Québec n'a eu que trois mois pour organiser la sécurité lors de la visite du pape à l'été 2022. Il a planifié les déplacements, préparé les interventions, surveillé le périmètre et prévenu les actes terroristes.
Les policiers et policières sont exposés à des événements à potentiel traumatique au quotidien. Même s'ils agissent toujours avec empathie, ils doivent se protéger en gardant une certaine distance émotive lors de leurs interventions.
La violence n'a ni sexe ni origine ethnique. Elle peut survenir partout et à tout moment. Sur le terrain, les policiers et policières ne lui laissent aucune chance. La violence doit être freinée illico avant que ne s'installe un cercle vicieux.