C'est en avril 1975, après la démission du président Nguyên Van Thiêu, que les troupes communistes du Nord-Viêtnam entreprirent d'occuper le Sud, alors que les derniers Américains étaient évacués. Grâce à la victoire de la guérilla, la réunification et l'indépendance du Viêtnam devinrent une réalité. Les derniers lambeaux de la présence coloniale furent balayés. Le régime communiste instauré s'avéra cependant l'un des plus durs au monde, bénéficiant de l'appui tant de l'Urss que de la Chine populaire. En 1975, le sentiment qui prévalait à Saigon, devenue Hô-Chi-Minh-Ville, était celui d'un intense soulagement. Le réveil, douloureux, eut lieu plus tard, quand les lendemains eurent déchanté.