Fourons, juin 2001 : les francophones ont perdu la majorité au conseil communal, mais ils ont conservé la majorité au CPAS. Le bourgmestre flamand, Huub Broers, attend sa nomination définitive. La commune est en déficit et décide, pour se renflouer, de vendre certaines habitations sociales, habitées par des francophones. La guerre est déclarée...
Ce n’est pas parce que la Sabena s’est brûlé les ailes que la Belgique ne doit plus avoir d’avions en l’air. En décembre 2001, Freddy Van Gaever, co-fondateur de la DAT et ancien patron de DHL, décide de créer sa propre compagnie aérienne : VG Airlines, comme Van Gaever ou comme ‘veel geld’… ? Il engage cent cinquante ex-Sabéniens, loue trois Airbus et demande une licence AOC pour exploiter trois lignes vers les Etats-Unis. Il obtiendra sa licence fin mai 2002, après une odyssée invraisemblable qui lui a coûté 50 000 euros par jour. Avec Van Gaever, pas de langue de bois, il ne mâche pas ses mots : les institutions belges lui ont glissé des bâtons dans les hélices. Il était près de la faillite, sa fortune privée s’est vaporisée mais il a une satisfaction : ses avions sont en l’air… Seulement, VG Airlines à aujourd’hui changé de nom et s’appelle désormais Delsey Airlines, la société enregistre des pertes estimées sur base annuelle à des dizaines de millions d’euros.
Voici une heure palpitante de bruit et de fureur, l’histoire d’une bataille moderne et tellement archaïque. L’industriel, les manifestants, l’homme politique, et la police pour assaisonner le tout. Encore une guerre à la belge : compliquée...
Ca danse, ça rit, ça boit, ça fait la fête : qui ne rêverait pas d’être ambassadeur ? Oui, qui ne rêverait pas d’être ministre ? Rachel Albert Kisonga Mazakala, lui, n’a pas hésité longtemps. Il avait été nommé en 98 ambassadeur en Belgique par le président de la République démocratique du Congo, Laurent Désiré Kabila, dont il était fort proche.
Il s’est longtemps appelé Jean-François Bastin. Mais depuis 30 ans qu’il a été frôlé par l’aile de Mahommet, Jean-François a trouvé sa voie, porte une belle barbe rousse, un élégant turban et s’appelle Abdullah. Et comme souvent les convertis, il est plus musulman que l’imam… Il a même fondé en Belgique un parti islamique, le PCP (Parti citoyenneté et prospérité).
C'est qu'il aime le Congo, Jef, le Congo et tous ses satellites. En fait, Jef adore l'Afrique, son mode de vie et ses habitants. Et surtout ses habitantes : gentilles, pas emmerdeuses, le traitant comme un coq en pâte, servant la bière fraîche, repassant ses costumes, lui mettant sa montre. Et puis, ce grand sentimental s'est laissé séduire par un si joli petit poussin noir nommé Judith. (Vous pouvez trouver un prologue à cet épisode dans la série « Strip-Tease » avec l'épisode « Jef au Congo »)
Le désespoir concentré dans une classe d’études professionnelles à Liège, comme il y en a des centaines en Belgique. Qu’est-ce qu’on lit dans les yeux de ces grands élèves de troisième professionnelle ? Que leur vie est foutue, que leurs études ne servent strictement à rien, que quoi qu’ils fassent, ils sont définitivement du mauvais côté de la barrière…
Il y a deux ans, "Tout ça…" présentait l’histoire d’une bataille moderne et tellement archaïque : une affaire compliquée, démarrant en douceur, et finissant par des coups. Le casting était splendide : tous les acteurs avaient la gueule de l’emploi. L’industriel, cou de taureau et tempérament sanguin, fier de sa décharge. Les riverains, mi écolos, mi babas-cools, amoureux de la nature et exaspérés. Et, cerise sur le gâteau, un bourgmestre si politique qu’il en devient surréaliste. Face à de tels acteurs, la maréchaussée a presque l’air insipide. Une vraie histoire belge. Mais ce n’était pas fini. Et pendant deux ans, "Tout ça…" a continué de suivre la guerre de tranchées et ça ne s’est pas arrangé. "Tout ça…" vous retrace cette histoire insensée, drôle et triste à pleurer, qui finira au tribunal. Qui finira ? Allez savoir...
En 2004, ce reportage se consacrait aux 200 soldats belges envoyés au Congo par le gouvernement belge de l'époque. Le but de cette opération était, dans le cadre de la mission de l'ONU au Congo - la MONUC -, d'aider à la réorganisation de l'armée congolaise, à la veille des élections. Il s'agissait notamment de réunir au sein d'une même armée des combattants qui s'étaient livrés une guerre impitoyable les années précédentes. Cette nouvelle armée est aujourd'hui en déroute dans le Nord Kivu... Quant à la MONUC, elle est impuissante à empêcher les exactions et les massacres.
On aurait envie de dire de lui: “De Le Pen il a tout, sauf la sale gueule…”. Et c’est vrai. Autant le dirigeant du Front National glapit, éructe, grimace, autant son homologue du Vlaams Blok, Filip Dewinter a des allures de gendre idéal, propre sur lui, souriant, et apparemment bon père de famille. Mais il n’y a vraiment que la façade qui change, car pour ce qui est de la politique préconisée, il faut une balance de précision pour mesurer les différences… Si, à l’intérieur du parti, certains militants ne cachent pas leur complaisance envers ce que l’extrême droite a de plus nauséeux, sympathies révisionnistes ou carrément nazies, nostalgie de l’apartheid, racisme plus ou moins ouvert, culte d’une race pure, à l’extérieur, l’emballage est mieux soigné. Comme au FN, ce qui revient en permanence est la préférence nationale teintée de xénophobie, la défense des valeurs familiales traditionnelles les plus réactionnaires et une haine des syndicats qui s’accorde assez bien à une préférence po
Une fille en minijupe est-elle une fille facile ? Une fille portant foulard est-elle une fille docile ? Même si elles sont beaucoup plus nombreuses qu’il y a vingt ans, toutes les jeunes filles musulmanes vivant en Europe ne portent pas le voile islamique. Et toutes celles qui le portent ne sont pas des femmes soumises ou des laiderons qu’un bout de tissu protègerait de la bête qui sommeille en chaque homme... Kawtar est étudiante en médecine. Et elle n’a pas sa langue en poche. Ca et là, la polémique sur le port du foulard rebondit au gré des velléités d’interdiction le concernant, y compris à l’Université Libre de Bruxelles. Le foulard est-il compatible avec des études de médecine ? La foi se dissout-elle dans la science ? Interdire le port du foulard, au fond c’est interdire quoi ? Réprimer une quête spirituelle, aller à l’encontre d’une pudeur assumée ou brimer une marque de révolte ?
En 2005, l'équipe de "Tout ça..." dresse le portrait du manager et homme providentiel du Sporting
Ce n’est pas un insoutenable suspense qui vous retiendra devant votre petit écran, mais cet humour distant et subtil, ce regard au troisième ou quatrième degré qui, c’est bien connu, est la caractéristique des spectateurs de Tout Ca...
45 ans que le Congo attendait des élections libres ! Oui mais avant de voter, encore faut-il qu’il y ait des listes électorales. Avec l’aide de l’ONU, de l’Union Européenne et des tontons belges, c’est fait. Et avec la technologie le plus moderne : une entreprise belge apporte les ordinateurs, les imprimantes, les appareils photo, et toute sa science... Comme si ça suffisait ! On a beau tout prévoir, l’Afrique est plus forte que l’électronique, et il faudra multiplier le budget par deux ou trois pour que les kits d’instruments nécessaires à l’impression des cartes d’électeurs arrivent à bon port. Mais, malgré nos bonnes leçons, la démocratie se pointe au bout de la route. Evidemment, la route est cabossée, les camions sont en mauvais état, les conducteurs n’ont ni bu, ni mangé, ni dormi depuis vingt-quatre heures et en outre ils sont payés au lance-pierre. Mais on est au Congo, et ils font un boulot d’enfer en souriant. Verrait-on cela sur nos routes asphaltées au nom de la démocratie.
Mais qu’est-ce qui ne va pas ? Est-il trop bon ? Fait-il trop d’ombre aux autres ? Est-il trop drôle ? Brasse-t-il trop d’idées ? Est-il trop sûr de lui ? Ou pas assez ? Arnaud, trente ans, ni moche ni antipathique, sportif et ambitieux, est déjà très dynamique, mais pas encore jeune cadre. Il a deux objectifs dans la vie (dans le désordre) : : trouver un job et trouver une fille. Il aimerait certes les atteindre, mais aussi, tant qu’à faire, que ça dure un peu. Pourtant, il a déjà eu une copine (de raison ou de passion) et une BMW (de fonction). Mais toutes deux sont parties. Pourquoi donc, se demande judicieusement Arnaud ? Pour trouver une réponse, Arnaud paie de sa personne. Et il en paie d’autres : il court de thérapies magiques en massages platoniques, de greens de golf en salles de squash, de boîtes d’intérim en agences de placement, et de soirées de célibataires en soirées de célibataires. Il devrait bien y avoir un jour retour sur investissement, non ?
Le film que vous allez voir répond à deux questions essentielles : le vagin est-il un muscle ? Pourquoi la Flandre a-t-elle toujours une longueur d’avance en matière de business ? C’est que pour être bon en affaire, il faut savoir, comme cette PME flamande, respecter quelques règles parler la langue de ses clients (néerlandais, français, anglais), identifier les fabricants les moins chers (en Chine), avoir une bonne stratégie marketing (vente en magasin et en réunion), s’entourer de bons experts (une sexologue qui sait tout du point G) et surtout, avoir un excellent produit, bien identifié. Alors là, le produit est identifié et se décline pour toutes les bourses : entre Fleur de Tendresse, Nelson (tout noir), Petit-Doux (pour débutantes), Eclipse Perle-Rose (la Rolls, à 7 vitesses) et le petit dernier, Iris, vous n’aurez, Madame, que l’embarras du choix. Et vous pourrez être fière de contribuer à l’économie nationale en achetant quoi ? Vous n’avez pas deviné? Un vibromasseur, pardi !
On croit tout connaître des casinos. Mais ce que vous n’avez jamais vu, c’est un casino qui décolle, qui prend son envol en un lieu où jamais il n’y en eut : Bruxelles. Mais attention, pas encore de vison, de diams et de smokings, oubliez le glamour et l’aventure, redescendez sur terre et dites-vous bien qu’un casino, c’est une entreprise privée comme une autre. Son seul but : faire de l’argent. D’abord, il faut trouver le personnel compétent : des managers, des maîtres d’hôtel, des caissiers... et des croupiers. Croupier ! Ah que voilà un métier d’avenir : c’est pas pour les vioques, ça demande l’agilité des doigts et de l’esprit et, ça s’est vu, on peut commencer croupier et finir directeur. En attendant, il faut suivre la formation. Et si on a la chance d’être parmi les heureux élus, il faut accepter, avec le sourire, de voir cent fois par soirée, passer son salaire en jetons sur le tapis.
Premier épisode d'une véritable enquête policière. Il s'agit d'une affaire de meurtre dans laquelle tous les protagonistes jouent leur propre rôle. Dans le rôle de la juge : Anne Gruwez. Dans le rôle du flic : le Commissaire Le Moine.
Deuxième épisode d'une véritable enquête policière. Il s'agit d'une affaire de meurtre dans laquelle tous les protagonistes jouent leur propre rôle. Dans le rôle de la juge : Anne Gruwez. Dans le rôle du flic : Commissaire Le Moine.
Troisième épisode d'une véritable enquête policière. Il s'agit d'une affaire de meurtre dans laquelle tous les protagonistes jouent leur propre rôle. Dans le rôle de la juge : Anne Gruwez. Dans le rôle du flic : Commissaire Le Moine.
C'est l'histoire d'un femme chef d'entreprise. Les affaires marchent, les boutiques de chocolat de luxe et sa pharmacie rapportent. La crise, c'est pour les autres. Il suffit de savoir gérer. De temps en temps, il y a juste un peu la pression qu'il faut supporter. Heureusement, les rallyes Porsche sont organisés pour décompresser. C'est l'histoire d'une femme chef d'entreprise qui est rattrapée par la crise. Tout de même. Les gens ne consomment plus comme avant ! Et où sont passés les cars de Japonais qui peuplaient la Grand Place? Dur dur de boucler les fins de mois. Le personnel n'a qu'à bien se tenir. Les temps s'annoncent difficiles. Heureusement, il y a les vacances du côté de Saint-Trop pour se remonter le moral et vivre simplement.
Au bordel ce soir" vous emmène à la découverte d'un univers un peu particulier : celui d'une maison close située sur la «chaussée d'amour», à côté de Saint-Trond. Loin des clichés parfois graveleux, "Au bordel ce soir" de Didier Verbeek pose un regard inédit et décalé sur le petit monde de la prostitution organisée, qu'il s'agisse du client, de la prostituée ou du proxénète. Le réalisateur a passé cinq mois dans l'arrière-salle de cette maison tenue par le très paternaliste Ghislain. Le 10 octobre 2010, «Au bordel ce soir» s'est vu récompensé d'une Etoile décernée par la Société civile des auteurs multimédia.
Lorsque vous sortez aux Jeux d'Hiver et que Jean-Claude Van Damme s'y trouve, qui doit être le plus fier de rencontrer l'autre, vous ou Jean-Claude ? Ce film nous promène en des lieux sublimes Rome, Courchevel ou le Népal... tout en répondant à des questions essentielles ! ???? Qu'est-ce qui est le plus classe pour une femme du monde : rouler en Rolls avec un barbon, en Ferrari, ou seule dans sa Porsche ? ???? Peut-on être princesse de Belgique en baragouinant le néerlandais ? ???? Le calendrier des curés du Vatican détrônera-t-il Pirelli et les Dieux du Stade ? ???? Pourquoi le petit personnel n'est-il plus ce qu'il était dans les palaces de Courchevel ?
Il y a ces mères qui souffrent en silence face à leurs ados rebelles et puis, il y a celles qui ne se gênent pas pour tailler un costard à leurs fils : de vrais monstres, ces gamins !
Rien dans la tournée de Lio n'a échappé au réalisateur Didier Verbeek. Les kilomètres avalés, les salles de concert égarées, les plateaux télé enfumés et au final, une femme sans fard qui surveille son image dans un coin du miroir... La brunette est aussi à l'aise en strass que dans ses baskets. Un documentaire qui doit plus à la réalité qu'au show et une Vanda bien campée, qui n'a pas l'air de se prendre pour une diva !
Ecologiste avant l'heure, son combat est difficilement compatible avec sa vie familiale. Cette histoire, franchement, c'est le monde à l'envers. Le père fustige la société de consommation, se laisse pousser la barbe et gobe des œufs à la pelle. Finis la viande rouge, la bagnole, le chauffage et la téloche. Et c'est le même prix pour le reste de la famille. Mais pourquoi donc ses enfants rechignent, eux, à sauver la planète ? Et Maman dans tout ça ? Eh bien, elle compte les points, tout en rêvant d'une nouvelle voiture. Tout ça vous invite à une balade bucolique où dame nature n'apaise pas forcément les esprits ... Un film de Safia Kessas.
Après "Le flic, la juge et l'assassin", l'équipe est revenue voir la juge Anne Gruwez, au Palais de Justice de Bruxelles. Vivez le quotidien de la juge d'instruction du documentaire "Ni juge, ni soumise", suivie par les équipes de Tout ça (ne nous rendra pas le Congo).
Stany Falcone, ancien joueur de foot, devient acteur de films pour adultes gay. Pour Stany, il est toujours question de passes et de partenaires. Mais sa vie a bien changé depuis. Ce n’est plus sur le gazon mais dans les boîtes gays qu’il s’anime. Son double coming out ne lui apporte visiblement que du bonheur et même des trophées. C’est un artiste Stany, il aime les regards et les caméras braqués sur lui. Il a d’ailleurs toujours aimé cela. Réalisation : Marc Dacosse
Comme pour toute religion, il existe des pratiquants de toutes sortes. La plupart ne font pas parler d'eux. Et puis il y a les purs et durs, les convertis de fraîche date. Ils distribuent nourritures terrestres et nourritures spirituelles. Ils sont souvent d'origine belge et prêts à tout pour vous sauver des flammes de l’enfer.
Champion de boxe thaï, et pro de boxe anglaise, ça incite au respect, ne serait-ce que pour des raisons de sécurité. Mais quand le champion est une championne, jolie fille souriante et mère de famille, on commence à gamberger. Et le mari, qu'est-ce qu'il fait ? La vaisselle ? Que non, il entraîne son épouse... Et les parents, qu'est-ce qu'ils en pensent ? Papa trouve qu'elle pourrait frapper plus fort... Et tout ça ensemble, ça donne quoi ? Bah, comme dans toutes les familles : moitié grand amour, moitié pugilat ! Un film de Marc Dacosse.
Les membres du P.I.B, le Paranormal Investigations Belgique, ne craignent ni les esprits, ni les fantômes et les remettent à leur place dans les mondes parallèles.
Lorsque Emmanuel Deroubaix, attaché de presse, se lance en politique, il fait appel à ses amis artistes (Gad Elmaleh, Frank Dubosc ou François Damiens) ... Un film de Stéphanie De Smedt.
Ce chamane sait honorer les esprits de l'Ouest et invoquer l'énergie de la femme du bison blanc. Mais il vit aussi avec son temps pour invoquer les Dieux du Net et ça peut rapporter gros... Un film de Manon Mottard.
Pas facile de percer dans la bande dessinée. Mais Fatima elle y croit et s'y voit déjà. Mais attention elle ne dessine pas n'importe quoi. Pour cette femme pieuse, dessiner c'est sacré. C'est la volonté de Dieu. Un film de Patrick Lemy.
C'est tout de même incroyable : cette fille est une épouse aimante et fidèle, jamais un faux pas ni un coup d'œil de travers, et voilà qu'elle rencontre 6 amants en trois mois ! C'est qu'elle a une double vie : d'un côté, les soirées pépères, à la maison avec son petit mari, puis d'un autre, les soirées torrides à draguer des bellâtres sous le pseudo de Quecoeur. Et le mari ? Il ne dit rien. Ou pas grand chose mais il veille. C'est ça "Second Life" (SL pour les initiés) : la possibilité, sur son ordinateur, de se construire une vie nouvelle, autrement plus exaltante...
Qu'est devenu Mario de la Star Academy ? Y-a-t-il un point commun entre la Star Ac' et Tout ça (ne nous rendra pas le Congo) ? Contrairement aux apparences, la réponse est oui : les deux émissions ont fait leur apparition la même année, en 2002. 10 ans déjà que Mario, héros national de ce concours de chanson, était parvenu au sommet de la gloire. 10 ans plus tard, le Liégeois rival de la belle Jenifer, chante encore. Et son album de chansons traditionnelles italiennes se défend, se vend et se dédicace : à la fête de Blegny-Trembleur, à la Radio Catholique de Liège et dans les grands magasins Cora. Et les jaloux qui prétendraient que Mario déchante plus qu'il ne chante, qu'ils se demandent qui attribue le prestigieux prix de Miss Italia-Charleroi ? Mario pardi ! Et l'envie de revenir aux devants de la scène serait-elle un péché capital ?
Ras le képi : C'est la confrontation de deux professions presque aussi vieilles l'une que l'autre. L'une légale, mal payée, parfois gratifiante, souvent routinière : celle de fonctionnaire de police. L'autre illégale, parfois mieux payée, souvent routinière, rarement gratifiante : celle de fille de bar. C'est que, à trois ou quatre mille euros par mois, elles pourraient quand même payer leurs impôts, non ?
Le Groupe Lagardère c'est Europe 1, Paris Match, le sport, les avions et les fusées, civils et militaires. Jade, tellement jolie qu'elle est mannequin, va convoler en justes noces et donner au milliardaire un joli bébé. Un film de Stéphanie De Smedt.
Johan, 23 ans, passe son temps à jouer à des jeux vidéos, au point de manquer les cours et de ne presque pas dormir pour y jouer. Sa mère excédée, lui pose des ultimatums afin qu'il réussisse à l'école. Un film réalisé par Didier Verbeek.
Le bourgmestre de Schaerbeek a récemment inauguré un nouveau commissariat dans la rue du Brabant. C'est l'occasion de découvrir le travail de la police de proximité, à travers le quotidien de deux de ses membres : Eric et Rachid.
Joseph rêve de faire le buzz sur la Toile en filmant tout et n’importe quoi de ce qu’il fait de sa journée. Contrairement à Norman ou Cyprien, même pas un gag ou un petit mot d’humour. Au mieux, il met en scène sa copine... "Tout ça", sous le regard désespéré de ses parents, qui préfèreraient que Joseph trouve "un vrai travail".
Vivez de près le transfert du Diable Rouge Nacer Chadli de Twente vers Tottenham. Ce film-documentaire suit notamment l'évolution de la relation de Daniel Evrard et Nacer Chadli lors de ce transfert. "Profession Manager" est tout aussi instructif avec des moments assez inédits sur les coulisses des négociations, le rôle d'un manager et l'entourage des joueurs pros, les bonnes ou mauvaises influences, la manière dont se font les transferts et dont les managers sont parfois contournés. Un film réalisé par Didier Verbeek.
Au début de l'année 2013, on apprenait le décès du premier djihadiste belge mort en Syrie : Sean, 23 ans. Face à ce scénario qu'ils n"avaient pas envisagés, les parents de Sean, ainsi que d"autres mères de djihadistes, créent un groupe de paroles pour que chacun puisse y déposer son histoire. Durant 2 ans, l'équipe de "Tout ça (ne nous rendra pas le Congo) a suivi ce groupe, qui a vu le nombre de parents s'accroître au fur et à mesure des départs vers la Syrie. Ces parents sont belges, marocains, bouddhistes, catholiques, convertis, musulmans. Parmi eux : la mère de Bilal. On entendra son témoignage, tourné avant les attentats de Paris. C'est ce kamikaze de 20 ans qui était au Stade de France, le 13 novembre 2015, alors que sa mère le croyait toujours en Syrie. Cette tragédie frappe les familles sans distinction d'origine ou de religion. Elles n'ont rien pu faire pour les retenir. Aujourd'hui, elles veulent devenir des acteurs de la société pour aider à la prévention et apporter...
On est pas sérieux quand on a 17 ans, quand on en a 27 non plus apparemment. Les filles, comme Mélissa, se préparent à l'avance au voyage : banc solaire, régime, coiffeur et salle de sport. Les garçons aussi, de leur côté, se préparent : banc solaire, régime, coiffeur et salle de sport. Sur place, il n'y a que quatre jours. Quatre jours que Giordano résume régulièrement en quelques mots : «ça va être la guerre.» L'objectif est clair et su de tous : picoler et choper un max. Il faut que jeunesse se fasse. Sur place, tout doit être parfait, pour en «profiter». Qu'importe que sur place, on déchante, qu'il fasse moche, qu'il fasse froid.
Lidl, leader allemand du smart discount, veut s'imposer sur notre territoire belge et cherche à recruter un nouveau personnel, jeune, diplômé, motivé et attractif. Pour trouver les perles rares, fini les simples interviews en face-à-face. Dorénavant, 20 candidats se retrouvent scrutés pendant 48h dans une ancienne abbaye où ils seront soumis à une série d'épreuves en tout genre. Situations de stress intenses, expériences inattendues, autant de méthodes justifiées par les recruteurs pour savoir «ce que ces jeunes ont dans le ventre»
Découvrez l'univers des hôtels de vente avec ses publics contrastés de vendeurs et d'acheteurs. Qui travaille pour un hôtel de vente doit avoir le nez fin, savoir dénicher les objets de valeur ou susceptibles de le devenir. La caméra suit ces agents capables, en un coup d'oeil, d'estimer un bougeoir ou un tableau.
Julie, Jessica, Nouzah, Alexandra ou encore Maité se battent tous les jours pour répondre à la grande précarité qui se présente à elles. Et cette paupérisation touche toutes les populations. Ces assistantes sociales, les " AS " comme on les appelle, disposent de 20 minutes par "client" pour assurer un suivi humain, psychologique, administratif et financier. Ces femmes sont en première ligne de la misère sociale. Elles passent du travail administratif, aux permanences, aux visites à domicile sans rechigner. Un travail exigeant où les gens passent sans discontinuer jour après jour. "Au suivant" : un sujet sur des femmes d'exception et qui en dit long sur les inégalités sociales qui se creusent chaque jour un peu plus dans nos sociétés.
Pour être huissière, il faut parfois sortir le grand jeu. On dit même que c'est un métier dangereux. Mais le jeu en vaut bien la chandelle et Madame la Huissière y trouve bien du plaisir
Souvent livrés à eux-même, ces jeunes font des allers-retours entre la rue et le centre Abaka, où les éducateurs font ce qu’ils peuvent pour leur trouver un vrai lieu de vie et leur offrir un cadre rassurant qui tranche avec la dureté de la rue...
Les caméras de "Tout ça (ne nous rendra pas le Congo)" ont suivi un groupe de lycéens d'une école secondaire de Schaerbeek, à Bruxelles, pour majorité musulmans, et un groupe de jeunes universitaires issus de l'Union des Etudiants juifs de Belgique. Conduits par des professeurs engagés et dynamiques, les élèves partent sur les traces des déportés juifs vers les camps tristement célèbres d'Auschwitz et de Birkenau. Le documentaire revient sur les prémisses de ce projet et raconte comment ces jeunes ont dû, pour certains, convaincre leurs parents de les laisser se rendre en Pologne. Il évoque aussi la motivation de ces participants à rassembler les fonds nécessaires et leur capacité à surmonter leurs préjugés pour vivre ce grand rassemblement humaniste.