Les fins de mois sont difficiles pour tout le monde. Les honnêtes et les malhonnêtes. Les vols, les cambriolages, les petits délits en tout genre se multiplient, il y a foule au commissariat. Dur, pour nos flics, de naviguer entre le vol de légumes dans un jardin, le vol à la tire d’une jolie pute et l’agression grave d’une mamie par deux ados.
Le samedi, on sort. Les ados s’ennuient et picolent, les filles s’habillent, les garçons draguent, font le mur… Et parfois tout tourne mal. Une fille agressée, battue… pour rien. Vraiment pour rien ? Des ados saouls jusqu’au coma. Des parents pas vraiment clairs non plus. Tout ce monde atterrit au commissariat où la nuit sera longue, très longue.
La grippe a vidé le commissariat de la moitié de ses effectifs. Il y a pourtant une mini émeute à la Cité des Muguets où la castagne se termine en jets de poubelle pendant qu’on peine à réveiller un ivrogne endormi dans sa voiture avec sa fille qui hurle. L’ivrogne prétend avoir été drogué par son ex, le deal de la cité cache une histoire d’amour et la commandant voit resurgir un ancien amant qu’elle aurait préféré oublier.
Ça démarre mal. Le gamin appréhendé pour une broutille se mutile à l’intérieur du commissariat. Son père s’énerve à juste titre mais la famille semble tellement bizarre que Kreusky et ses troupes décident de creuser un peu…Le deal de la Cité des Muguets a amené l’équipe des stups au commissariat. La cohabitation est difficile sauf peut-être pour la jolie lieutenant draguée par son homologue des stups.
C’est Noël, on dresse un sapin dans la cafète, tout va bien… Sauf qu’un mec tout ce qu’il y a d’honnête décide de faire un casse dans une bijouterie minable. Ça tourne mal et la vendeuse est prise en otage. Et cette institutrice qui n’est même pas capable de garder son fils et qui accuse sa sœur de l’enfermer.
Un simple flag ordonné par le commissaire qui veut faire du chiffre tourne mal. Karine, la lieutenant, tire. Trop vite. Tout cette histoire est partie de Pascal, le mec pas de chance, qui a ouvert une baraque à frites près du commissariat. Racketté par les flics, racketté par la cité, il est au bord du suicide. Comment s’en sortir quand on n’a justement aucune chance de s’en sortir ?
Les plaisanteries de gamins – bien élevés ceux là, quoique ! – peuvent parfois tourner au drame. C’est si amusant quand on a 14 ans de venir en bande piquer des croissants dans une boulangerie… Que peuvent faire les flics ? Difficile de mettre un flic à demeure devant la porte de la boutique. La plaisanterie recommence jusqu’au saccage intégral de la boulangerie et jusqu’au pétage de plombs du boulanger. Trop fatigué, trop surmené. C’est la goutte d’eau qui fait débordé le vase.
Deux filles amoureuses du même mec, oui ça arrive. Deux ados qui se battent, se déchirent pour un petit con qui se paie leur tête. Les deux filles finissent par comprendre que le petit con les a trahies pour une troisième, une fille qui n’est même pas de la Cité. Elles se vengeront… Et les flics ne savent plus comment endiguer cette violence qui semble submerger tout ce qui les entoure.