A l’apogée du règne de Louis XIV, l’affaire des Poisons est l’une des plus vastes et des plus mystérieuses affaires criminelles de tous les temps. C’est un dossier aux ramifications gigantesques, dans lequel se trouvent mêlées des centaines de personnes, dont les plus grands noms de la cour de France : Colbert, Louvois, mais aussi Madame de Montespan, la mère des enfants du roi. Effrayé par l’ombre maléfique qu’elle projette sur son règne, le roi décide d’étouffer complètement cette affaire. 13 juillet 1709 - château de Versailles Le roi Louis XIV n’est plus le Roi-Soleil. C’est maintenant un vieil homme, amer et malade. Son règne touche à sa fin dans un Versailles morne et austère. Ce jour du 13 juillet 1709, Louis XIV a décidé de solder les comptes du passé. Il s’est fait porter un coffre scellé il y a près de trente ans, en 1682. A l’intérieur, "vingt-neuf gros paquets de divers registres", des procès-verbaux et des rapports de police. Le roi les examine brièvement puis les confie à un valet qui les jette aussitôt au feu. Ces documents concernent ce que le Roi appelait les « faits particuliers » de l’affaire des poisons. Des documents sulfureux que Louis XIV veut faire disparaître à jamais. Quels lourds secrets contenait ce coffre ? Quelles vérités Louis XIV voulait-il effacer de l’Histoire ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir en suivant les chercheurs qui depuis des décennies enquêtent sans relâche pour percer à jour le mystère des « faits particuliers ». « Il semble qu’il y ait dans de certains temps des modes de crimes comme d’habits. Du temps de la Voisin comme de la Brinvilliers, ce n’était qu’empoisonneurs. » Saint-Simon. Réalisé par Nicholas Glimois Raconté par Franck Ferrand.
Depuis plus de 120 ans, la recherche du visage caché derrière le surnom de Jack l’Eventreur est devenue, outre-Manche, un sport national. Les plus grands criminologues s’y sont adonnés - sans pouvoir apporter de solution définitive à l’énigme. Mais aujourd’hui, une thèse neuve et audacieuse vient bousculer leur petit monde ; scandale : son auteur n’est pas un historien britannique ! C’est une femme, extérieure au sérail et - qui plus est - française... Retour sur les faits : le 31 août 1888, une prostituée de 43 ans, Marie Ann Nichols, est retrouvée égorgée, éventrée, dans un quartier de Londres parmi les plus misérables : Whitechapel. Ce cadre sordide, en révélant au pays et au monde les dessous peu reluisants de la splendeur victorienne, a sans doute joué son rôle dans l’intérêt très vif de l’opinion pour cette affaire - intérêt relayé par une presse en pleine expansion, et qui trouvera là son premier « fait divers » à rebondissements. Car le meurtre spectaculaire de Marie Ann n’est que le premier d’une série de cinq, appelés à entrer dans la légende de l’horreur. Très vite, l’auteur de ces actes effroyables sera surnommé « Jack l’éventreur ». Comparé à d’autres tueurs en série, celui-ci aura fait relativement peu de victimes. Mais l’acharnement qui le caractérise, son goût pour les mises en scènes extrêmement macabres, sa capacité à jouer avec la police et, plus encore, avec la presse, vont marquer à jamais les esprits. Pour ne rien dire de l’intelligence diabolique avec laquelle il déjoue toutes les enquêtes - celles d’hier comme celles d’aujourd’hui. Sur plusieurs centaines de lettres reçues par les journaux et signées « Jack », seules quelques-unes peuvent lui être attribuées avec certitude - l’ensemble n’en a pas moins défrayé la chronique. Les échecs répétés de Scotland Yard ont choqué l’opinion publique, et la reine Victoria elle même a ju
Depuis plus de deux siècles, les historiens, tentent de percer ce qui est aujourd’hui encore l’une des plus grandes énigmes de l’Histoire de France. On a soupçonné les royalistes, pour monter une armée révolutionnaire, ou même Danton, pour acheter les ennemis de la Révolution. Dernière possibilité, les Anglais auraient organisé le vol des Joyaux pour affaiblir l’ennemi Français et l’empêcher de monter une armée. Si les circonstances du casse sont aussi floues, c’est que Paris vivait alors une époque trouble. Le peuple affamé s’est insurgé, et le Roi Louis XVI et sa famille ont tenté de gagner l’étranger en juin 1791. C’est la fameuse fuite de Varennes, qui donne vite naissance à une rumeur. La Reine aurait tenté d’emporter une partie des Joyaux de la Couronne. Le baron de Ville d’Avray, proche du Roi et gardien des Joyaux, est aussitôt soupçonné. Un inventaire du trésor est demandé en urgence. Il débute en août 1792, mais un mois plus tard, au moment du casse, les coffrets contenant les diamants n’ont toujours pas été vérifiés. Un premier vol a-t-il été dissimulé ? L’enquête a bien permis d’arrêter un groupe de bandits, des petits bandits venus se servir dans les coffrets. Mais les responsables de l’opération n’ont jamais été condamnés. Le ministre de l’intérieur, Jean-Marie Roland, a-t-il saboté l’enquête ? Peut-être a-t-il couvert son ami Danton. Avec la plus belle pièce de la collection des Joyaux, le Diamant Bleu, il aurait acheté la célèbre et troublante Victoire de Valmy… Quelques années plus tard, en 1812, le Diamant Bleu est réapparu dans la collection d’un banquier londonien, Henry Philip Hope. De quoi accréditer cette fois la thèse des Anglais. Le mystère demeure…
Qui, aujourd’hui, sait qu’à cette même époque, l’empereur d’Autriche fit à plusieurs reprises des offres de paix à la France ? Qui connait dans le détail les péripéties, en pleine guerre, des voyages à Paris de Sixte et Xavier de Bourbon-Parme, les frères de l’impératrice Zita, épouse de l’empereur Charles 1er. En quoi consistaient ces propositions de paix ? Pourquoi n’ont-elles pas abouti ? Ce dossier est un des plus sensibles et les plus secrets, de l’histoire de notre pays. Pour découvrir la vérité, des historiens décortiquent des dossiers restés pour certains cachés jusqu’à nos jours ; comme ces comptes rendus des « comités secrets » de l’assemblée nationale. En 1917, Georges Clemenceau, nommé président du conseil, poursuit son objectif. Clemenceau « fait la guerre ». Clemenceau a toujours fait la guerre… Déjà, en 1871, maire de Montmartre, il soutenait les communards contre les Versaillais qui avaient capitulé face à la Prusse. Clemenceau est une des personnalités les plus brillantes de la troisième république. La plus brillante, peut-être… On le considère comme le fondateur de la gauche moderne et républicaine et surtout come « le père la victoire ». Mais pour certains historiens Clemenceau est directement responsable de l’échec des offres de paix des princes de Bourbon Parme… La poursuite de la guerre va faire du premier conflit mondial de plus meurtrier de l’histoire moderne. La victoire des alliés débouchera sur la signature du traité de Versailles. Clemenceau tient « sa » victoire, avec les conséquences que l’on connait…
Tout le monde connaît la légende de Jeanne d’Arc, accomplissant son destin selon la volonté de Dieu. Mais qui connaît le personnage de Yolande d’Aragon, la belle-mère de Charles VII ? Oubliée de l’Histoire, on retrouve pourtant son nom à toutes les étapes du mythe Jeanne d’Arc. Quel rôle a-t-elle vraiment joué dans son ascension ? Jeanne n’a que 13 ans quand elle se sent investie d’une mission divine : restaurer le roi et livrer bataille contre l’ennemi anglais. C’est aussi l’objectif que poursuit Yolande d’Aragon, soucieuse de faire parvenir son gendre à la tête du Royaume. Avec l’appui décisif d’Yolande d’Aragon et de Charles VII, Jeanne d’Arc lève une armée. Le symbole est fort car à l’époque, le peuple attendait avec impatience le retour de la Vierge, annoncé par les Oracles, et qui sauverait la France. Pendant un an, elle remporte victoires sur victoires. Elle lève triomphalement le siège des Anglais à Orléans et parvient à libérer Reims pour le sacre de Charles VII. Dès lors, le Roi et Yolande d’Aragon n’ont plus besoin d’elle. Lâchée, Jeanne d’Arc tente de repartir en campagne mais elle essuie rapidement toute une série de revers. Capturée, vendue aux Anglais, elle est brûlée vive à Rouen le 30 mai 1431. Trop tard, la France tient son héroïne nationale, sa légende…
Pourtant, aucune de ces affirmations n’est historiquement avérée. Seuls de rares témoignages de son époque évoquent Jésus. Qui était vraiment Jésus ? Grâce au travail des historiens, aux récentes découvertes des archéologues et à la lumière des grands évènements de son temps, il est aujourd’hui possible de reconstituer une partie de sa vie. A commencer par sa naissance. De la prétendue virginité de Marie à la date, tout a son explication. Le 25 décembre de l’an 0, n’est qu’une invention tardive. Tout porte à croire qu’il serait plutôt né en l’an -7. Cette année-là, une conjonction de planètes, avait produit un important éclat de lumière qui correspond à l’étoile du Berger évoquée par les écrits saints. Un phénomène astronomique suffisamment rare pour justifier le déplacement de Mages, des savants de l’époque venus l’étudier. Jésus était un guérisseur, dont les interventions ont été interprétées comme autant de miracles. Très influencé par Jean le Baptiste, un ascète qui annonçait la fin du monde et qui l’a baptisé, il a probablement été son disciple. Il semble aussi avoir longtemps appartenu à un groupe juif, les Esséniens, qui rejetaient la caste religieuse de l’époque. Une position marginale qui devait le perdre. En provoquant son arrestation, Judas a précipité sa fin. La découverte récente d’un Evangile de Judas jette un éclairage nouveau sur les circonstances cet épisode. D’après ce texte Judas était l’un des plus proches disciples de Jésus et a agi sur son ordre, non par cupidité. Jésus espérait ainsi obtenir auprès de la postérité le statut de martyr…
Inhumé sur l’île Sainte-Hélène par ses gardes Anglais en 1821, puis exhumé en petit comité en 1840 avant son retour en France, le corps aurait été substitué au nez à la barbe des fidèles de l’Empereur. Les Anglais ont-ils organisé la substitution du corps de Napoléon ? C’est la bombe qu’a lancé en 1969 George Rétif de la Bretonne, un journaliste-photographe, dans son livre Anglais, rendez-nous Napoléon. Il appuie sa théorie sur les récits des spectateurs de l’inhumation et de l’exhumation de l’Empereur. Il constate des différences troublantes. En 1821, les écrits évoquent un corps en état de décomposition relativement avancée. Pourtant, en 1840, c’est un corps parfaitement conservé qui a été exhumé. Il semble encore que nombre de cercueils constituant la sépulture change entre ces deux dates. En 1840, un cercueil d’acajou apparaît mystérieusement… Enfin, le cœur et l’estomac de l’Empereur avaient été déposés dans une timbale et une soupière d’argent de part et d’autre de ses pieds. Pourtant en 1840, on les retrouve entre ses jambes… D’où l’hypothèse suivante : on aurait substitué au corps de l’Empereur celui de son maître d’hôtel, Cipriani, mort le 27 février 1818. Cipriani, dont la tombe est aujourd’hui introuvable, a vraisemblablement été empoisonné au cyanure, qui permet une meilleure conservation du corps. Reste la question du mobile. Qui aurait pu organiser la substitution ? Georges IV, roi d’Angleterre était connu pour ses penchants nécrophiles et son admiration pour Napoléon. Au point peut-être de rapatrier le corps du Grand Homme dans la chapelle de Westminster…
Le drame de Mayerling est un des épisodes les plus mystérieux et les plus romanesques de l’histoire moderne. Officiellement, le Prince Rodolphe, dépressif, rongé depuis des années par des idées noires, désespéré de son amour impossible avec Marie, aurait arrangé un double suicide. De nombreux historiens et spécialistes jettent aujourd’hui un doute sur cette version. Parmi eux, Jean des Cars nous raconte sa rencontre avec l’impératrice Zita, veuve du dernier souverain de l’Empire Austro Hongrois. En novembre 1982, elle lui a confié un important secret familial : Rodolphe a été assassiné ! La thèse n’est pas nouvelle. Elle avait déjà circulé dans les chancelleries d’Europe dès l’annonce du drame. A la chute des Habsbourg en 1918, les langues s’étaient à nouveau déliées pour remettre en cause le double suicide. Des témoins du drame décrivaient le corps de Rodolphe lacéré, la tête broyée et les mains très abimées, comme s’il s’était violemment battu. La famille impériale aurait-elle caché un double assassinat pour des raisons d’état ? Il faut dire que le Prince Rodolphe, libéral et en avance sur son temps, multipliait les adversaires politiques. Quoi qu’il en soit, tout a été fait pour préserver le mystère. Lorsqu’en 1955, le dossier Mayerling a été ouvert aux Archives d’Etat, il était vide !
Avec les premières crises de possession, la ville de Loudun est devenue très attractive. Une aubaine pour l’Eglise qui en fait une vitrine de son combat contre le diable. Richelieu espère ainsi pousser les hérétiques à la conversion. On vient de toute l’Europe assister aux séances d’exorcisme des possédées. L’affaire est instruite par le baron de Laubardemont, un homme de main du Cardinal de Richelieu. Il accuse Urbain Grandier, dont les sœurs possédées évoquent le nom pendant leurs crises de délire, d’avoir pactisé avec le Diable. Il faut dire que Grandier multiplie les ennemis. Le prêtre se distingue par son style de vie libertin et s’est attiré les foudres de l’Eglise en rédigeant un Traité sur le célibat des prêtres. Il n’a rien non plus pour plaire à Richelieu dont il s’est opposé à la politique quelques années auparavant. Autant de raisons qui poussent certainement Laubardemont à le faire tomber. Pourtant, malgré son acharnement à obtenir des aveux et d’innombrables séances de tortures, Grandier a toujours nié avoir passé un pacte avec le Diable.
Tout a commencé au début de l’année 1793. La République fête son premier anniversaire dans un climat de grande instabilité. A l’extérieur, les monarchies européennes menacent les frontières. A l’intérieur, les troubles se multiplient. Des paysans déçus par la Révolution se soulèvent, tout particulièrement en Vendée Militaire, une région qui regroupe tout le Centre Ouest de la France. A Paris, le pouvoir se sent menacé. A la suite de sa ligne dure représentée par Robespierre, le Comité de Salut Public décide de réprimer le mouvement sans ménagement. L’insurrection s’est organisée en une Armée catholique et royale : l’armée « blanche », ainsi appelée en référence à la couleur emblématique des royalistes. Elle mène la vie dure à l’armée « bleue », qui doit son nom à la tunique des soldats républicains. Mais à la fin de l’année 1793, la révolte est férocement matée. La République a tremblé, elle veut maintenant se venger. Sous les ordres du Comité de Salut Public, les massacres continuent. Des dizaines de milliers de prisonniers sont torturés, violés, fusillés ou noyés… L’armée traque sans relâche les Vendéens pour les éliminer méthodiquement. En 1794, Robespierre est exécuté et la situation commence à se tasser. Il faudra attendre 1796 pour que la guerre cesse, laissant derrière elle une Vendée exsangue.
C’était il y a cent ans... Le 14 avril 1912, au cours de son voyage inaugural entre Southampton et New York, le "Titanic", réputé insubmersible, coulait au large de Terre-Neuve, emportant avec lui près de 1 500 vies et autant de destins brisés. Qui étaient ces hommes, ces femmes, ces enfants ? Pourquoi, pour accomplir quels rêves, avaient-ils embarqué pour cette traversée transatlantique sur ce navire qui semblait symboliser l’avenir ? John Jacob Astor IV : un des hommes les plus riche des Etats-Unis et le passager le plus fortuné du bateau… Le roi de l’immobilier revenait d’une lune de miel en Egypte avec Madeleine, sa toute nouvelle épouse. Il venait de terminer la rédaction d’un roman d’anticipation. Il avait des projets plein la tête… Le naufrage sonne le glas des ambitions de John Jacob. Madeleine survécut au naufrage et put perpétuer la dynastie en mettant au monde John Jacob Astor VI. La famille Goodwin fait partie de ce million de personnes qui, en 1912, avaient embarqué vers l’Amérique pour refaire leur vie. En troisième classe, avec leurs six enfants, ils ne pouvaient même pas espérer atteindre les canaux de sauvetage. Pour eux, le rêve américain s’est arrêté là. Quelle vie allaient-ils chercher sur le Nouveau Continent ? Michel Navratil, rêvait de faire fortune Outre Atlantique. Modeste tailleur originaire des Balkans, il voulait devenir l’égal des grands couturiers et vendre ses créations dans les magasins les plus luxueux de Manhattan. Il voyageait avec ses deux jeunes fils et périt dans le naufrage. Ses enfants furent sauvés de justesse et devinrent, pour les journaux du monde entier, les « Orphelins du Titanic ». Trois familles et autant de rêves, d’espoirs et de confiance en l’avenir. Trois destins brisés par le naufrage du Titanic.
Lili Marleen est une chanson au destin hors norme. Aujourd’hui, on en retient surtout la version de Marlène Dietrich, chantée après la Seconde Guerre Mondiale. Pourtant, c’est pendant la guerre que le succès de cette chanson s’est joué. Tour à tour utilisée et interdite par la propagande nazie, adoptée par les soldats de la Wehrmacht puis par les soldats Alliés, elle fut adaptée en une cinquantaine de langues dans les années 1940, pour devenir un tube planétaire. Pourtant, Lili Marleen n’est pas un chant de guerre. Pourquoi cette simple ritournelle aux paroles simplettes est-elle devenue un chant à la symbolique aussi forte ? Quel est l’histoire de ce chant si polémique ? Tout commence dans les tranchées russes en avril 1915. Hans Liep, poète et musicien allemand, écrit une ode à ses deux bien-aimées, Lili et Marleen, qu’il a quittées pour partir au combat. Dans son poème, Lili et Marleen deviennent Lili Marleen. A la fin des années trente, le poème est adapté par une chanteuse de cabaret allemande, Lale Andersen. La chanson passe d’abord inaperçue. Elle attendra la guerre pour rencontrer son public. Diffusée sur Radio Belgrade, elle est immédiatement adoptée par les soldats allemands, fidèles auditeurs de la station. Le IIIè Reich utilise dès lors Lili Marleen pour doper le moral de son armée qui vole de victoires en victoires. Mais à la fin de l’année 1942, Lale Andersen entre en disgrâce. Lili Marleen est provisoirement interdite en Allemagne. Elle est alors adaptée en Anglais et utilisée par la propagande alliée, qui en fait le chant de la Liberté. C’est à cette époque que, comme un symbole, la victoire change de camp. Le destin de Lili Marleen vient de basculer.
Raspoutine est un des personnages les plus énigmatiques de l’histoire contemporaine. De sa personnalité mystique à son intimité troublante avec le dernier tsar d’un Empire russe malade, tout chez lui intrigue et fascine. Déjà, de son vivant, il déchaîne les passions. Il finit assassiné dans des conditions mystérieuses le 16 décembre 1916. Pourquoi a-t-on assassiné Raspoutine ? Pour quelles raisons ce moujik venu de nulle part suscita-t-il une telle haine chez ses contemporains, avant de devenir une légende ? Raspoutine était un homme au charisme immense, avec ses yeux bleus au magnétisme redoutable et sa barbe hirsute. Dès son plus jeune âge, il fit preuve de dons de guérisseurs surprenants. Sa vie a basculé en 1906. Appelé à la Cour de Russie, il parvint à soulager l’hémophilie du fils unique du tsar. Dès lors, celui qui se présentait comme L’homme de Dieu occupa une place grandissante auprès du couple impérial. Il les conseillait sur des sujets politiques cruciaux. Pacifiste, il prédit que l’entrée de la Russie dans la Première Guerre Mondiale allait provoquer sa perte, ce qui s’accomplit trois ans plus tard. Son influence fut telle qu’il put écarter du pouvoir ses adversaires politiques, de plus en plus nombreux. Mais c’en était trop pour l’aristocratie russe qui décida de l’éliminer. Raspoutine périt sous les balles de cinq conjurés dont le Prince Félix Youssoupov, un membre éminent de la famille impériale. Selon le folklore russe, Raspoutine aurait opposé une résistance démoniaque au cyanure et aux balles avant de mourir noyé. Une version contestée par l’autopsie. Trop tard, la légende était en marche…
Tout le monde connaît la façade de ce qui est aujourd’hui, alors que débute un nouveau mandat, la résidence du président de la République. Mais aussi prestigieuse soit-elle, il ne s’agit là que d’une façade... Ce qui se passe derrière ces murs est le plus souvent gardé jalousement secret. Dans ce numéro spécial consacré à l’Elysée, en s’appuyant sur les derniers travaux des historiens et sur des témoignages inédits, Franck Ferrand nous fait découvrir les secrets d’un palais plus que jamais au centre de notre vie politique et qui, depuis sa construction, fut au cœur des tumultes de l’histoire. Grâce à des images inédites, tournées spécifiquement pour les besoins de cette émission, nous découvrirons le palais de l’Elysée comme il n’a jamais été montré. Nous apprendrons que l’Elysée a abrité un président fou, ou encore un trafiquant de décorations, que dans le mystérieux salon d’argent fut préparé le coup d’État de Louis Napoléon Bonaparte qui renversa la IIe République et que, dans ce même salon, l’on découvrit le corps du président Félix Faure dont le décès subit fait aujourd’hui encore l’objet de controverses entre historiens. De la Pompadour aux grands présidents de la cinquième République, en passant par Napoléon Ier et le couple Kennedy, ce documentaire nous montrera l’envers du décor des grands événements et des grandes décisions de l’histoire.
Le 13 octobre 1307, le Roi de France -Philippe le Bel- lance la plus vaste opération policière du Moyen-âge. Il fait arrêter les membres du tout puissant et mystérieux Ordre des Templiers. Dans cette affaire montée de toutes pièces, des dizaines de chevaliers Templiers accusés d’hérésie finiront sur le bûcher. Quels terribles secrets cachent l’acharnement inouï du Roi de France ? Comment Philippe le Bel est-il venu à bout d’un Ordre si puissant qu’il semblait intouchable ? Manipulations, intrigues, l’Ombre d’un Doute dévoile les mystères de l’affaire des Templiers. Au moment de l’arrestation, le très prospère Ordre des Templiers gêne considérablement la couronne de France. Les caisses du Royaume sont vides, l’Ordre en est le principal créancier. En s’en débarrassant, Philippe le Bel espère à la fois récupérer leurs richesses, annuler ses dettes, et éliminer ce qui est devenu un état dans l’état qui ne connait que l’autorité de l’église romaine. Le Pape Clément V va tout faire pour déjouer les plans de Philippe le Bel. Entre les deux, le bras de fer s’engage... Le Roi de France n’hésite pas à accuser les Templiers d’hérésie, considéré comme le pire des crimes à l’époque. Il met en cause des rites secrets de l’Ordre. Les pires tortures lui permettent d’obtenir des aveux douteux. Après des années d’enquêtes, de menaces, de pressions et de négociations secrètes, l’Ordre est finalement dissout. Philippe le Bel devient maitre en son royaume. Pour autant, le Roi de France n’a pas tout gagné. Il n’a jamais trouvé de fabuleux trésors des Templiers...
Près d’un siècle après sa mort, Mata Hari continue de fasciner. Egérie de la belle Epoque grâce à son célèbre numéro d’effeuillage sur des danses orientales, elle fut fusillée un matin de 1917, en pleine Première Guerre Mondiale, pour intelligence avec l’ennemi. Mata Hari était-elle vraiment un agent double ? Ou servit-elle de bouc-émissaire aux services secrets ? En rouvrant le dossier d’instruction, Franck Ferrand jette la lumière sur ce personnage trouble et sulfureux. En 1903, Margaretha Zelle vient de quitter son mari, un militaire alcoolique, quand elle arrive à Paris à l’âge de 26 ans. Pour survivre, elle mise sur ses charmes, s’affiche auprès d’hommes riches qui subviennent à ses besoins. En 1905, elle devient la première strip-teaseuse de l’histoire et triomphe dans les cabarets sous le nom de Mata Hari. Mais le succès s’estompe. Mata Hari mise de plus en plus sur sa vie de courtisane et ses conquêtes pour assurer ses arrières… En 1914, quand la guerre éclate, elle est à Berlin chez un amant allemand. Elle est alors contactée par les services secrets allemands, qui misent sur ses relations haut placées pour obtenir des informations secrètes. Attirée par l’argent facile, Mata Hari accepte. Elle ne fournira jamais la moindre information d’importance mais le mal est fait, d’autant plus qu’en proie à de nouveaux problèmes d’argent, elle ne tarde pas à proposer aussi ses services à l’espionnage français. La guerre s’éternise, les peuples grondent et chaque camp cherche ses bouc-émissaires. Mata Hari est accusée par les autorités françaises d’être un agent double. Malgré ses dénégations, elle n’échappe pas au peloton d’exécution. Elle meurt sous les balles le 15 octobre 1917, victime d’une vie tumultueuse de mensonges et de fantasmes.
Chaque année nous fêtons le 14 juillet. Pour chacun de nous, le jour de la fête nationale c’est l’anniversaire de la prise de la Bastille, en 1789 quand le peuple de Paris, en soumettant l’impénétrable forteresse, a sonné le glas de la Monarchie absolue et des injustices de l’Ancien Régime. Que s’est-il réellement passé le 14 juillet 1789 ? Fut-il réellement le jour de fondateur de la République ? Grâce au recoupement des témoignages, des documents, des mémoires, nous sommes en mesure de retracer heure par heure les évènements de ce jour phare de l’histoire de France et qui en étaient les acteurs réels. A travers les destins croisés de ses principaux protagonistes, le Roi Louis XVI, de Launay, un des gardiens de la Bastille, ou encore Hulin, un des chefs des insurgés, nous apporterons un éclairage nouveau sur cette journée hors du commun. Au-delà de la légende noire qui entoure la prison d’Etat la plus importante du royaume, redoutée pour ses secrets et exécrée comme instrument du pouvoir, les archives de l’Arsenal nous ont révélé la citadelle royale de la Bastille tel qu’elle était devenue à la veille de la Révolution Française. Elle comptait moins de 10 détenus, tous bien nourris et bien logés. Pourtant, en 1880 la troisième République a érigé cet événement en monument de notre patrimoine républicain. A moins qu’elle n’ait voulu célébrer la fête de la fédération qui eut lieu le 14 juillet 1790 pour symboliser l’union patriotique ? Quoi qu’il en soit, aujourd’hui encore, la mémoire collective n’a pas fait toute la lumière sur cet événement.
Près de cinq cents ans après sa mort à Amboise en 1519, le peintre, ingénieur et inventeur de génie, Léonard de Vinci continue de fasciner le monde entier. Les découvertes récentes de tableaux cachés, la Joconde du Prado, à Madrid et une fresque à Florence, ravivent encore les mystères qui planent autour de l’homme et de son œuvre. Le peintre n’a officiellement laissé qu’une dizaine de tableaux à la postérité, et c’est essentiellement en tant qu’ingénieur et inventeur qu’il fut reconnu de son vivant.
Le Chevalier d’Eon est le personnage le plus fantasque du XVIIIè siècle. Membre du secret du roi, une organisation dirigée par Louis XV, il a vécu la moitié de sa vie dans les habits d’homme et l’autre moitié dans des habits de femme. Aujourd’hui encore, il est objet de tous les fantasmes. Qui était vraiment le chevalier d’Eon ? Les documents d’époque parvenus jusque nous et les témoignages d’historiens références permettent de lever le voile sur la vie tumultueuse et nimbée de mystères d’un espion hors norme. Charles Geneviève d’Eon de Beaumont obtint des succès éclatants dans ses missions pour le secret du roi. A Saint Petersburg, il permit de rétablir une alliance primordiale entre la France et la Russie alors que la guerre menaçait en Europe. Sept ans plus tard, la guerre perdue contre l’Angleterre, il vola à l’ennemi des documents cruciaux en vue des négociations de paix. Louis XV lui confia même la plus incroyable des missions : repérer les côtes anglaises en vue d’un débarquement ! Les succès du chevalier d’Eon lui montent à la tête. Victime de sa mégalomanie, il semble prêt à tout pour obtenir toujours plus de considération, au point de faire trembler la couronne de France quand il refuse de rendre ses documents confidentiels du secret du roi. Traqué, il recourt au travestissement pour se cacher. Il prétend alors qu’il a toujours été une femme déguisée en homme, et passe même les 33 dernières années de sa vie vêtu en femme ! A sa mort en Angleterre après une longue déchéance, l’autopsie révèle à la surprise générale qu’il était un homme.
Strasbourg, 7 mai 1770. Un carrosse impérial franchit le Rhin direction l’île aux Epis. A l’intérieur, une petite fille de 14 ans regarde avec émotion la foule qui l’acclame. Cette enfant, c’est l’archiduchesse d’Autriche Maria Antonia Anna Josepha Joana de Habsbourg-Lorraine devenue depuis quelques jours Dauphine de France après son mariage par procuration avec Louis XVI. 23 ans après ces vivats de la foule, le 16 octobre 1793, le tribunal révolutionnaire reconnaît Marie-Antoinette coupable ! Elle est accusée de coopération avec les puissances étrangères. Un verdict, suivi d’une peine qui doit être exécutée sans délai : la condamnation à mort. Que s’est-il passé pendant ces 23 années pour que Marie-Antoinette troque le carrosse impérial qui la menait vers la gloire pour une charrette qui l’emmène à l’échafaud ? Etait-elle réellement coupable ? La « frivole et dévergondée », Marie-Antoinette a été condamnée, sans preuve, pour intelligence avec l’ennemi. Mais qui était-elle vraiment ? Comment sa personnalité a-t-elle évolué entre l’enfant autrichienne qu’elle était et la femme la plus détestée du royaume de France qu’elle est devenue ? Etait-elle véritablement une traîtresse ? Fallait-il guillotiner Marie-Antoinette ?
Napoléon n’a jamais affirmé être Franc-Maçon mais n’a jamais assuré non plus qu’il ne l’était pas : le doute demeure… Mais ce qui est certain en revanche, c’est qu’il a vécu dès sa plus tendre enfance et jusqu’à la fin de sa vie auprès des Francs-Maçons. Son père Charles était Franc-Maçon tout comme son frère cadet Jérôme initié en 1801. Il choisira même plus tard, une fois au pouvoir, ses 2 autres frères, Joseph et Louis comme Maîtres du Grand Orient. Sa première femme Joséphine de Beauharnais fut initiée à Strasbourg. Pour de nombreux historiens, l’accession au pouvoir et le règne de Napoléon sont étroitement liées à l’essor de la Franc Maçonnerie. Entrées en clandestinité pendant la période révolutionnaire, les loges françaises reprennent force et vigueur sous le Consulat puis l’Empire. Prolongement naturel et spirituel des idées véhiculées par les philosophes des Lumières, la Franc Maçonnerie est un lieu de rencontres et de réflexion. Elle est aussi un lieu de réunion, de fêtes et de rites pour des nombreuses personnalités en quête d’honorabilité et de réussite. Mais elle est avant tout le centre d’un formidable réseau occulte d’influence et de pouvoir disséminés dans toute l’Europe. Désireux d’asseoir son pouvoir sur ce qu’il appelait des « masses de granit », Napoléon va s’appuyer sur les « frères », pour mener à bien ses hautes ambitions politiques et assurer ses conquêtes militaires. Avec la chute de Napoléon, les loges sont retournées à la plus grande clandestinité. Ont-elles adhéré jusqu’au bout à ses dérives autocratiques ? Et le voyant s’éloigner de plus en plus des grands principes républicains, ne sont-elles pas allées jusqu’à provoquer sa chute ?
Le 14 mai 1610, François Ravaillac, un catholique fanatique, poignarde le roi Henri IV. L'enquête conclut à l'action d'un déséquilibré. Mais déjà, des rumeurs de complot circulent. D'anciennes maîtresses du roi, mais aussi des hommes, parmi les plus puissants du royaume, ou encore la reine elle-même sont pointés du doigt. Grâce à la découverte de documents inédits conservés dans les Archives secrètes du Vatican, cette enquête lève le voile sur l'un des mystères les plus opaques de l'histoire de France
Nostradamus fut considéré en son temps comme le plus grand des oracles. Les vers énigmatiques de Nostradamus se prêtent à d'innombrables interprétations. C'est la clé de leur succès et la raison pour laquelle, aujourd'hui encore, des exégètes du monde entier tentent de lire l'avenir dans ces prophéties, leur assurant une postérité exceptionnelle. Et si les interprétations des prophéties qui ont fait la gloire du mage au fil des siècles étaient avant tout le miroir des peurs de chaque époque... à commencer par la nôtre ? "L'Ombre d'un doute" fait le point sur les découvertes les plus récentes des historiens spécialistes des mystérieux quatrains.
Le 29 septembre 1902, l’annonce de la mort d’Emile Zola fait l’effet d’une bombe. Dans une France encore marquée par l’affaire Dreyfus, l’illustre écrivain était devenu un symbole politique. Quatre ans auparavant, Zola avait déchaîné les passions en défendant publiquement le capitaine juif dans son célèbre article J’accuse. Pour les antidreyfusards, il était devenu l’homme à abattre. Pourtant en 1902, une brève enquête conclut à une mort accidentelle. 50 ans plus tard, un témoignage va bouleverser la thèse officielle : Emile Zola aurait été assassiné… Effectivement, les menaces de mort pleuvaient sur Emile Zola depuis la publication de J’accuse. Certains journaux antidreyfusards en appelaient même au meurtre. En 1901, une bombe artisanale fut retrouvée devant chez lui, rue de Bruxelles à Paris. C’est dans cette maison qu’il périt l’année suivante, asphyxié par l’oxyde de carbone d’une cheminée défectueuse. D’après les enquêteurs, la cheminée se serait bouchée du fait des trépidations de la rue. Une thèse pas vraiment satisfaisante du fait du peu de passage rue de Bruxelles. Plus étonnant, une expérience reproduisant les circonstances d’une mort accidentelle avec des animaux cobayes n’aboutit pas à leur mort ! Malgré toutes ces incohérences, l’enquête en reste là de peur de raviver les tensions de l’affaire Dreyfus. Il faudra attendre un demi-siècle pour que la contre-enquête de Jean Bedel, un journaliste de Libération apporte une explication satisfaisante. Ses révélations sont fracassantes : un certain Henri Buronfosse, entrepreneur en fumisterie et antidreyfusard, a bouché la cheminée des Zola le jour de sa mort, et débouché le lendemain !
Mai 1720. Quand le bateau le Grand Saint Antoine arrive à Marseille, il est porteur d’un des plus grands fléaux de l’Histoire : la peste. En quelques jours, la maladie, tapie dans les tissus importés d’Orient, se répand dans la ville. Pourtant, Marseille avait tous les moyens de se prémunir d’une épidémie. S’agit-il d’une simple négligence ? Ou a-t-on mis sciemment en danger des dizaines de milliers de vie ? Grâce à des documents d’archives accablants, l’Ombre d’un Doute dévoile, près de 300 ans après, les dessous d’un scandale qui décima la moitié de la population marseillaise. Avant l’arrivée du bateau, 7 membres de l’équipage ont succombé à une mort suspecte annonçant la Peste… Le Grand Saint Antoine est mis en quarantaine sur l’île de Jarre au large de la cité Phocéenne, mais sa marchandise est finalement débarquée, en dépit des principes de précautions les plus élémentaires ! Accusé d'avoir trompé les autorités sanitaires, le capitaine Chataud est arrêté et emprisonné le 8 septembre 1720. Aujourd’hui, l’examen des patentes du bateau et des rapports du capitaine prouvent que le capitaine Chataud n’a pas fauté. Au contraire, il avait même directement informé les armateurs du bateau et le premier échevin de la ville, le maire de l’époque, Jean-Baptiste Estelle… Mais les intérêts commerciaux poussèrent ces mêmes personnes à obtenir le débarquement de la précieuse cargaison qu’une trop longue quarantaine pouvait abimer. Ironie du sort, l’histoire n’a retenu qu’une facette de Jean-Baptiste Estelle. Au plus fort de l’épidémie, alors que près de 8000 cadavres pourrissaient sous le soleil, il arpenta la ville à la tête de quatre brigades de forçats pour ramasser les corps. Anobli en juillet 1722, il n’eut jamais à répondre des responsabilités de l’épidémie…
Dans la mémoire collective, Jean-Baptiste Poquelin, dit « Molière » est le plus grand auteur de théâtre français. Ses pièces sont aujourd’hui encore étudiées dans toutes les écoles. Mais sont-elles vraiment ses pièces ? En 1919, Pierre Louÿs a provoqué un énorme scandale en avançant que l’auteur de ces chefs d’œuvres serait en réalité… Corneille ! La plume de Corneille, le plus grand tragédien de son temps, se cache-t-elle derrière les comédies les plus fameuses du théâtre français ? A la suite de Pierre Louÿs, de nombreux continuateurs ont nourri cette thèse qui a le mérite d’expliquer le « miracle Molière » de 1658. Jean Baptiste Poquelin vient de passer 15 années à sillonner la France avec la troupe de Madeleine Béjart en jouant des farces grotesques. Mais en l’espace de quelques mois, il devient à Paris l’un des hommes les plus en vue du Royaume ! Comédien de Monsieur, le frère du roi Louis XIV, il rédige alors des comédies subtiles et enlevées, considérées comme les plus belles de la littérature française. Or avant de se rendre à Paris où son destin miraculeux l’attendait, Molière est passé par Rouen où pendant six mois, il a vécu à cent mètres seulement du grand Corneille. Retiré depuis 6 ans du monde du théâtre dont il était devenu l’incontournable chef de file, Corneille aurait alors passé un pacte avec Molière : écrire des comédies de mœurs osées que seule la troupe de Molière, protégée par le Roi, pourrait mettre en scène. A cette époque où celui qui rédigeait une pièce n’était pas considéré comme son auteur, elles furent attribuées à Molière. Au début des années 2000, un logiciel informatique qui permet à coup sûr d’identifier le style d’un auteur a attribué une dizaine des pièces les plus fameuses de Molière à Corneille. Un résultat qui confirme les intuitions de Pierre Louÿs et de ses continuateurs.
Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, à Ekaterinbourg en Russie, le tsar Nicolas II, sa femme Alexandra et leurs cinq enfants sont exécutés par les Bolchéviques dans le sous-sol de la villa qui leur servait de prison. C’est en tout cas la version officielle aujourd’hui admise par la majorité des historiens et affichée par les actuels dirigeants russes. Pourtant, dès le milieu des années 1970, les journalistes britanniques Antony Summers et Tom Mangold avaient présenté des découvertes plus que troublantes sur le sujet. Selon eux, les cinq femmes de la famille impériale auraient survécu grâce à un accord passé entre Lénine et l’empereur Guillaume II, sur fond de négociations de paix. Exfiltrées de Russie, elles auraient continué de vivre dans le plus grand secret. L’ombre d’un doute rouvre le dossier Romanov. A la suite de Summers et Mangold nous nous sommes plongés dans le dossier d’instruction du juge qui, à l’époque, avait été chargé d’établir la vérité officielle. Nous avons exhumé des témoignages capitaux restés alors secrets. Et si Summers et Mangold avaient vu juste ? Difficile, pour autant, de faire la lumière sur une affaire politiquement sensible. Reprenant à son compte les vieilles méthodes soviétiques, le nouveau pouvoir russe continue en effet de « verrouiller » l’information, de protéger certaines archives et de contrôler les expertises médico-légales. En Russie, nous avons rencontré les deux chercheurs qui, dans les années 70, auraient « retrouvé » les restes des Romanov. Des restes qui avaient échappé jusqu’alors à toutes les recherches. Ils nous racontent les conditions rocambolesques de leur découverte. Des conditions qui jettent un sérieux doute sur les conclusions de la commission chargée par le gouvernement russe de clore le dossier. La version officielle a été récemment à nouveau ébranlée par la découverte d’un journal intime écrit de la main d
1 décembre 1936, 21h30 : le souverain britannique Edouard VIII annonce qu’il quitte le trône, moins d’un an après y avoir accédé. Officiellement, il abdique par amour. Il veut épouser Wallis Simpson, une américaine divorcée qui ne peut accéder à la couronne. En renonçant à son destin royal, Edouard VIII entre dans la légende des amours contrariés. Une légende de conte de fée dont l’histoire a récemment révélé la face cachée. L’Ombre d’un Doute s’est procuré un rapport de 277 pages issues des archives secrètes du FBI. Il contient des révélations fracassantes : Edouard VIII a été poussé à abdiquer pour ses sympathies nazies ! C’est par l’intermédiaire de Wallis Simpson, elle-même maîtresse de l’ambassadeur d’Allemagne Joachim Von Ribbentrop, qu’Edouard VIII a noué ses premiers contacts avec les officiels nazis. Grand admirateur d’Hitler, fasciste convaincu, il était devenu une menace pour la Grande-Bretagne et pour toute l’Europe. En seulement 9 mois de règne il avait déjà réussi à donner à Hitler les coudées franches pour occuper la rive Est du Rhin et commencer son œuvre destructrice. Pire, Edouard VIII n’a jamais vécu son abdication comme une punition. Son renoncement à la couronne ne devait être que temporaire. Le Führer lui avait promis, en cas de victoire, de le remettre sur le trône. Et pour forcer son destin, le Duc de Windsor n’a pas hésité à trahir son propre camp ! Chargé d’inspecter les lignes de défense alliées, il a utilisé sa position privilégiée pour devenir un redoutable espion nazi, révélant à Hitler les faiblesses sur le front des Ardennes pour faciliter l’invasion de la France !
Les femmes combattantes de l’armée russe pendant la seconde guerre mondiale : un phénomène militaire quasiment inconnu des occidentaux, voire tabou… Fiction, propagande ou réalité ? La rumeur persistante parle d’un million de jeunes femmes soviétiques qui auraient combattu. La réalité serait plutôt de 520.000 femmes engagées sur le front. L’Ombre d’un doute est parti sur les traces des héroïnes cachées de l’Armée Rouge. Nous sommes allés à l’école de snipeuses de Podolsk, à la maison des officiers d’Engels là où ont été formés les régiments féminins, nous sommes retournés également sur les lieux de mémoire de la bataille de Stalingrad. Nous avons rencontré les dernières survivantes, ces héroïnes cachées, qui nous ont livré leurs souvenirs de combattantes… C’est dans l’aviation que les femmes vont se distinguer de la manière la plus spectaculaire. Devant les pertes catastrophiques de l’armée de l’air soviétique au cours de l’été 41, l’histoire raconte que Marina Raskova obtiendra l’accord de Staline pour composer 3 régiments d’aviation féminins uniques au monde ! Les aviatrices du 588e régiment, formé par la jeune femme, entrèrent dans la légende sous le nom des Sorcières de la nuit. Les Allemands les surnommèrent ainsi car elles volaient vers leurs objectifs en rase-mottes puis au dernier moment, prenaient de l’altitude avant de couper leur moteur et piquer sur leur cible. Lorsque les Allemands entendaient le sifflement caractéristique du vent dans les haubans des biplans, il était déjà trop tard. Le modèle de la femme combattante a été abondamment utilisé par la propagande soviétique pendant la guerre. Leur histoire a aujourd’hui sombré dans l’oubli. Le sort réservé à la postérité de l’aviatrice Lily Litvyak est à ce titre éloquent. Sa disparition au combat le 1er août 1943 ne cache pas en fait une mise à l’écart opportune alors que des rum
Depuis plus de 800 ans, le Louvre, le plus grand des palais d’Europe, est le témoin actif de l’Histoire de France. En 12 journées incontournables, l’Ombre d’un doute dévoile l’épopée prodigieuse de cet illustre musée qui fut forteresse imprenable, palais des Rois de France et même siège du pouvoir impérial. Une histoire inattendue qui nous révèle les secrets étonnants de ses murs, bâtis, transformés, pillés et détruits au grès des grands évènements et des exigences de chaque époque. Dès la Renaissance, en 1527, François Ier s’y installa définitivement avec sa cour. La redoutable forteresse médiévale prit des allures de palais résidentiel et le Louvre devint le lieu du pouvoir. Désormais, c’est ici que les grandes décisions devaient se prendre, parfois dans le plus grand secret comme pour le terrible massacre de la Saint Barthélémy le 24 août 1572 ou l’assassinat de Concino Concini le 24 avril 1617. Qui a pris ces décisions tragiques ? Autant de mystères enfouis dans les enceintes du palais. Un palais qui témoigne encore des fastes du règne de Louis XIV, organisateur de la plus somptueuse des fêtes, le grand Carrousel de 1662. Dans le prolongement du Palais du Louvre, le palais des Tuileries fut le témoin majeur des grands bouleversements de la révolution, de l’incroyable scénario de la fuite de Varennes à la chute épique de Robespierre en passant par la fin de la monarchie. C’est entre le Louvre et les Tuileries que la veille de son sacre, Napoléon Bonaparte dut épouser religieusement Joséphine sous la contrainte du pape ! Et un demi-siècle plus tard, c’est au cours d’un de ses célèbres bals que Napoléon III rencontra sa future maîtresse, la sulfureuse Comtesse de Castiglione, une espionne italienne. Aujourd’hui, le palais des Tuileries n’existe plus, détruit par l’incendie de la Commune de Paris avant d’être rasé par une IIIè République qui ne supportait plus ce symbo
Bien loin de ses gondoles et autres clichés touristiques, c’est une Venise plus profonde et troublante que « L’ombre d’un doute » propose de découvrir. Nous avons tendance à l’oublier, mais cet îlot a été pendant plusieurs siècles le centre du monde. Une domination acquise au prix d’exploits, de luttes et de sacrifices. Mais aussi d’excès, de vices et de malversations. « L’ombre d’un doute » a mené l’enquête pour dévoiler les secrets et les personnages qui ont façonné la légende de la Sérénissime. Au 9ème siècle, Venise construit sa légende en volant les reliques de Saint-Marc l’évangéliste aux Egyptiens et en bâtissant une basilique à sa gloire. Devenue une capitale chrétienne, elle va pourtant détourner la 4ème croisade dans l’unique but de s’enrichir. Les ambitions mercantiles de la cité sont insatiables. Un homme incarne cet esprit de conquête et d’entreprise, c’est Marco Polo. Mais si le plus célèbre des vénitiens était un imposteur comme l’affirment certains historiens ? Mais dès 1574 et malgré le faste déployé lors de la visite du futur roi de France Henri III, le déclin de la cité s’annonce. Venise au bord de la faillite, tire profit de la communauté juive qu’elle taxe et crée le premier ghetto juif de l’histoire. Déchue, Venise se noie dans un tourbillon de plaisirs dans lequel le brillant abbé de Bernis, ambassadeur de France et proche de la marquise de Pompadour, et Casanova se délectent. Casanova, dont l’évasion de prison a fait sa renommée. Mais si le célèbre libertin n’était qu’un affabulateur ? Après un millénaire d’indépendance, l’entrée de Napoléon en 1797 dans la lagune ouvre près d’un siècle d’occupation et la chute définitive de la république. Napoléon, un personnage qui divise les vénitiens. Bienfaiteur pour certains, ange noir pour d’autres. Malgré cela, Venise séduit toujours. Musset et Sand y vivent une idylle
L'animateur, qui se présente comme un historien commentateur, part à la découverte de Bordeaux et de sa région. A travers les petites histoires et les personnages marquants, il évoque la construction du mythe des grands châteaux du Médoc. Ainsi, le mariage d'Aliénor d'Aquitaine, en 1152, avec Henri Plantagenêt, futur roi d'Angleterre, marque le début du rayonnement international des vins de Bordeaux, qui commencent à être exportés vers la Grande-Bretagne. Nombreux furent ensuite les épisodes historiques et romanesques liés aux domaines viticoles prestigieux de la région, à l'image de la bataille de Castillon, en 1453, qui, en mettant fin à la guerre de Cent Ans, rouvrit les ventes de vins de Bordeaux à l'étranger.
Fontainebleau a été l’une des résidences préférées des plus grands souverains français : Philippe Le Bel, François Ier, Napoléon… Terrain de prédilection pour la chasse, symbole de puissance et de gloire pour les uns, refuge et havre de paix pour les autres, Fontainebleau fut aussi un lieu discret où se tramèrent certaines des décisions les plus délicates de notre histoire, certains de ses plans les plus secrets. Grâce aux témoignages des plus grands spécialistes, à des documents inédits exceptionnellement sortis des Archives Nationales et à des images 3D du château. « L’ombre d’un doute » fait revivre les moments forts du château de Fontainebleau, à travers 8 dates-clés. Franck Ferrand nous raconte le mystère qui entoure la fin en 1314 du premier roi né et mort au château de Fontainebleau, Philippe Le Bel. Il nous dit comment en 1539, François 1er s’est vengé de sa détention par Charles Quint quelques années plus tôt. Pourquoi le célèbre sculpteur Cellini a subi les foudres de la machiavélique duchesse d’Etampes en 1545. Il nous fait aussi découvrir le meurtre commandité en 1657 par la Reine Christine de Suède sur l’un de ses favoris alors qu’elle résidait au château. Il fait revivre les coulisses du « casting » de la future épouse de Louis XV, une princesse polonaise Marie Leszczynska en 1725. Franck Ferrand nous relate aussi comment en 1752 une jeune femme a mis en péril le règne de la puissante marquise de Pompadour, le rocambolesque kidnapping en 1809 du pape Pie VII par Napoléon et l’étonnante tentative de suicide de l’empereur dans sa chambre du château de Fontainebleau en 1814.
A Florence, Franck Ferrand fait partager l’amour des Florentins pour les trésors de leur fabuleuse cité, si souvent menacés, au fil des siècles. Florence : la cité des génies ! Son nom fait rêver dans le monde entier ! Ceux qui ont fait de cette ville ce trésor universel, ce sont les Médicis, une famille de mécènes extraordinaires qui ont fait éclore à Florence la Renaissance. Dans ce documentaire unique nous allons littéralement plonger au cœur de cet univers extraordinaire. Grâce au partenariat initié cette année avec Ubisoft, des images de synthèse crées pour le jeu Assassin’s Creed II vont vous permettre de découvrir Florence telle qu’elle était au temps des Médicis ; comme si vous y étiez ! Le Duomo, le Ponte Vecchio, le Palais Médicis… Vous découvrirez des monuments qui font l’admiration du monde entier tels qu’ils étaient quand ils furent édifiés… Florence, entièrement et minutieusement reconstituée dans ses moindres détails, revit sous nos yeux ! Florence, ville d’or et de sang : d’une incroyable richesse avec ses banquiers, les plus puissants d’Europe ; d’une sophistication inégalée avec ses savants, ses architectes, ses peintres et ses sculpteurs ; cruelle et sombre aussi, avec ses complots, ses meurtres, ses trahisons… Grâce à des documents rares et souvent inédits, nous révèlerons les secrets de la fortune des Médicis. Cette illustre famille donna à la France deux reines: Catherine et Marie. Vous appendrez comment les Médicis, grâce au rayonnement de Florence et de ses artistes, vont infléchir le cours de l’histoire de l’Europe entière. Grâce à eux, Florence va devenir la cité des génies : Michel-Ange, Léonard de Vinci, Donatello, Botticelli… Tous ses personnages hors du commun avaient littéralement élu domicile dans le palais des Médicis où ils créèrent certaines de leurs œuvres les plus marquantes. Vous serez plongés dans cette atmosphère s
Versailles n'est pas seulement un grand palais : c'est aussi le plus fascinant théâtre de l'histoire de France. Sur sa scène, se sont joués bien des drames et des comédies. Dans ses coulisses ont évolué les premiers rôles : Louis XIV, Marie-Antoinette et Napoléon, bien sûr, mais aussi Richelieu, Bismarck, de Gaulle ou encore Kennedy... De l'impensable journée des Dupes, en 1630, aux prévisibles journées d'octobre 1789, des somptueuses fêtes de Louis XIV au sordide attentat contre Louis XV, de la mort du Grand Roi à la naissance de l'Empire allemand, ce sont les très riches heures de Versailles qui sont évoquées.
Vienne n’est pas seulement la ville du Beau Danube Bleu et des chevaux lipizzan, des croissants de chez Demel et des tartes à la framboise de chez Sacher. Si la capitale des Habsbourg a longtemps dominé l’Europe, c’est qu’elle a su, toujours, attirer les génies, de Mozart et Beethoven à Sigmund Freud et Gustav Klimt. A travers cinq figures marquantes de l’histoire viennoise, Franck Ferrand cherche à capter la magie des lieux – avec, à la clé, des questions inattendues, visant à éclairer quelques zones d’ombre… - Marie-Antoinette, petite archiduchesse issue de « l’usine à princes » impériale, a-t-elle été programmée pour servir, en France, les intérêts de son pays natal ? Et si les Français avaient vu juste, après tout, en qualifiant d’Autrichienne la fille trop docile de Marie-Thérèse ? - Napoléon II, titré à Vienne duc de Reichstadt et surnommé l’Aiglon par l’Histoire, aurait-il payé de sa vie le fait d’être le fils – bien encombrant – de l’empereur déchu Napoléon Ier ? La triste destinée du malheureux jeune homme semblerait plus tragique encore, si elle n’était le fruit d’aucune conjuration… Quels secrets tourments, quels inavouables penchants, la mélancolie fuyante de l’impératrice Elisabeth cachait-elle ? L’épouse de François-Joseph – celle que tout le monde, depuis Romy Schneider, appelle Sissi – aura passé sa vie à fuir Vienne. Non sans raison, peut-être… - Charles Ier, successeur trop jeune, inexpérimenté, de François-Joseph, aura consacré l’essentiel de son règne, fort court, à tout tenter pour mettre un terme à la Grande Guerre. Pourquoi n’a-t-on pas compris, comment a-t-on fait payer celui qui, dans l’histoire d’Autriche, restera avant tout comme le dernier empereur ? - Hitler, en annexant l’Autriche, en pillant sa capitale et – plus que tout – en persécutant les Juifs de Vienne, aurait-il assouvi quelque vengeance personne
De Chinon à Amboise, en passant par Chaumont, Blois, Chambord, ou encore Chenonceau, Franck Ferrand propose de découvrir l'histoire des châteaux de la Loire, notamment à la Renaissance. A cette époque, les femmes ont fréquemment tenu les premiers rôles, faisant de ces lieux somptueux le théâtre de leurs ambitions. Qu'il s'agisse de la duchesse Anne de Bretagne à Langeais, de Louise de Savoie, mère de François Ier, au Clos Lucé, de Catherine de Médicis à Blois, et de Diane de Poitiers à Chenonceau, l'émission révèle comment ces dames du Val de Loire ont marqué de leur empreinte l'histoire de France.
Dans la suite de son abdication, le 6 avril 1814, Napoléon s'installe sur l'île d'Elbe, entre la Corse et l'Italie. Après un an marqué par des fêtes et une vie de cour qui n'était pas à sa mesure, Napoléon quitte l'île dans le plus grand secret. Il retourne en France, reprend le pouvoir et affronte une coalition ennemie. La défaite de Waterloo, le 18 juin 1815, scelle le destin de l'empereur, envoyé en exil à Sainte-Hélène, une île perdue de l'Atlantique. Ainsi, en quelques mois de 1815 s'est joué le destin de l'Europe. Comment expliquer l'échec de Napoléon ? Une enquête minutieuse, menée de Fontainebleau à Waterloo, en passant par l'île d'Elbe et les palais de Vienne, tente d'expliquer la chute de Napoléon Ier.
21 janvier 1793. Sur la place de la Révolution, à Paris, Louis XVI est guillotiné. Neuf mois plus tard, Marie-Antoinette est décapitée à son tour. L'héritier du trône, Louis XVII, reste écroué dans la prison du Temple. Le garçonnet décède dans sa cellule deux ans après la mort de ses parents, avant d'être jeté dans une fosse commune. Pourtant, 38 ans plus tard, un certain Charles Guillaume Naundorff, horloger allemand, se présente à Paris et affirme être Louis XVII. Le fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette a-t-il survécu ? Le petit mort du Temple était-il vraiment l'héritier du trône ? Des notes secrètes apportent un nouvel éclairage sur ce mystère.
En juin 1940, l'armée allemande occupe Paris. Pour les nouveaux maîtres de la capitale, il n'est pas question d'interdire les divertissements et les spectacles se poursuivent. A cette époque, les vedettes se nomment Maurice Chevalier, Gabrielle Chanel, Sacha Guitry, Arletty, Joséphine Baker, Edith Piaf ou encore Jean Gabin. Tous vont prendre position lors de l'Occupation. Certains quittent la France et s'engagent pour participer à la libération du pays. C'est ainsi que Jean Gabin rejoint l'armée pendant que Joséphine Baker travaille pour les services secrets de la France libre. D'autres font des choix différents, comme Gabrielle Chanel qui s'affiche avec des officiers allemands, ou Maurice Chevalier, qui se produit en Allemagne.
Le 10 mai 1774, Louis XV s’éteint à Versailles. Le transport de sa dépouille jusqu’à la basilique de Saint-Denis se fait de nuit, en toute discrétion. Le cercueil est jeté dans un carrosse de chasse, lequel n’est suivi que par une quarantaine de gardes et une poignée de pages porteurs de flambeaux. Après cinquante-neuf ans de règne, Louis XV rejoint son tombeau dans une apparente indifférence. Le règne de Louis XV, intrônisé à l’âge de 5 ans, a pourtant commencé dans un éclat extraordinaire ; il fut un souverain à la beauté célébrée, et un monarque intelligent. A tel point que ses sujets le surnommèrent même « le bien-aimé ». Comment Louis XV est-il devenu ce monarque mal aimé, décrié, sur lequel le pire a été colporté ? Il était un grand amateur et consommateur de femmes, au point qu’on les dit responsables de sa chute. Infidèle à la reine, il avait de nombreuses maîtresses ainsi qu'un goût prononcé pour les jeunes filles et les prostituées. Il se permettait également de refuser certains devoirs religieux. Cette désinvolture et cette conduite débauchée ont scandalisé la Cour et le peuple, au point que Louis XV a été totalement rejeté. Qui sont ces femmes ? Qui les a placées auprès du monarque ? A quelles fins ? Derrière chaque maîtresse de Louis XV se nouent des intrigues, se cache un scandale... Les femmes ont-elles perdu le roi très chrétien ? Il y a là l'ombre d'un doute !
Le 11 mars 1944, à Paris, des pompiers tombent par hasard sur une scène macabre. Dans la cave d'un hôtel particulier du XVIe arrondissement où ils sont entrés pour trouver l'origine d'odeurs pestilentielles qui incommodent le voisinage, se trouvent des corps dépecés, prêts à être incinérés. Le propriétaire des lieux est Marcel Petiot, un médecin au parcours trouble. A partir de 1942, il proposait à des personnes menacées par la Gestapo de les faire passer en Argentine. Cependant, aucun d'entre eux n'est jamais arrivé en Amérique du Sud. Jugé lors d'un procès très médiatisé après la guerre, Petiot est condamné à mort et guillotiné le 25 mai 1946. Pourtant, de nombreuses zones d'ombre subsistent autour de la personnalité et des actions du sinistre docteur.
François 1er est une image incontournable de la Renaissance : le Père et Restaurateur des Lettres, le Roi Chevalier, le Roi Guerrier. On lui doit les somptueux châteaux de Chambord et de Fontainebleau. On le voit tolérant et très chrétien. Mais est-ce vraiment la réalité ? Au-delà de ce portrait si flatteur qui est vraiment François 1er ? Pour faire la part des choses entre mythe et réalité, nous avons mené l'enquête. Nous avons notamment mis à jour le rôle qu'a joué, dans l'ombre, la propre mère du roi, Louise de Savoie. Nous avons cherché à comprendre si l'incroyable camp du Drap d'or, ou la plus fastueuse rencontre au sommet de l'Histoire, était une habile manoeuvre politique du roi ou le signe de son incompétence. Nous avons découvert ensuite un événement tragique du règne de François 1er que l'Histoire a préféré passer sous silence : le massacre des Vaudois, véritable Oradour du XVIe siècle. Si la splendeur de François 1er a traversé les siècles, nous avons décidé de lever le voile sur un roi qui a écrit lui-même sa légende.
Pour les chrétiens, les fêtes de Pâques sont l'occasion de se souvenir de la Passion du Christ, c'est-à-dire ses dernières heures sur terre, sa mort et sa résurrection. Pendant ce temps, les historiens s'interrogent sur cet épisode mystérieux de l'histoire. Chaque année, les pélerins chrétiens se rendent en Terre sainte ou dans les lieux où sont exposés les reliques du Christ. Cependant, des polémiques entourent ces artefacts. A Jérusalem se trouvent tous les lieux cités dans les textes sacrés. Peut-on les retrouver pour démêler le mythe de la réalité ? Parallèlement, des chercheurs continuent d'étudier des textes anciens. Ils cherchent à déterminer leur authenticité et comment ils peuvent bousculer le canon actuel.
Octobre 1894. Une affaire d'Etat fait la une des journaux : un espion livre des secrets militaires à l'Allemagne ! 22 décembre 1894. Le capitaine Alfred Dreyfus est condamné par un tribunal militaire à la dégradation publique et à la déportation à vie. On l'a déclaré coupable de haute trahison. Il se dit innocent ! L'affaire va diviser la France. Des émeutes éclateront et les plus hautes autorités de l'Etat seront touchées par le scandale. Il faudra attendre douze ans pour que Dreyfus soit réhabilité dans tous ses droits, l'Etat français reconnaissant son erreur. Mais s'agissait-il d'une erreur ou bien d'un complot ? Dreyfus fut condamné sur la base d'un dossier secret que seuls les juges militaires eurent à l'époque le droit de consulter. Il contenait, disait-on, les preuves irréfutables de la culpabilité de Dreyfus. Pour la première fois, les auteurs du film ont eu l'autorisation de filmer ce dossier – conservé dans un coffre-fort des archives du ministère de la Défense. Ce que l'enquête va révéler, c'est l'ampleur insoupçonnée de la manipulation montée par les plus hauts responsables de l'Etat et de l'armée. Le dossier secret est un dossier fabriqué de toutes pièces et constitué de faux documents...
Madame de Montespan et Madame de Maintenon symbolisent le siècle de Louis XIV. En septembre prochain sera commémoré le trois centième anniversaire de la mort du Roi-Soleil. Pour ce numéro inédit, "L'Ombre d'un doute" enquête sur le destin exceptionnel de ces deux femmes d'influence.