Le vieux fantasme de domination de l'homme est-il parvenu à son paroxysme ? L'état de dégradation de la planète pourrait le laisser croire. Les activités humaines, souvent banales mais démultipliées par les comportements de masse, contribuent à mettre en péril l'équilibre délicat de la nature. Les pollutions accidentelles et ponctuelles, telles les marées noires, sont très médiatisées, mais cachent souvent des pollutions bien plus préoccupantes, que l'on évoque rarement, comme les rejets radioactifs ou chimiques. Seule une remise en cause globale de la place de l'homme au sein de son environnement pourrait remédier au désastre. Les actions menées par les associations écologistes, si elles sont nécessaires, n'en font pas moins figure de pis-aller.