Au Pérou, sur les rives du Pacifique, une cité inca enfouie sous les sables intriguent les archéologues depuis près de cent ans. On l’appelle Pachacamac. 40°C, du sable à perte de vue, aucune ombre. C’est ici que Peter Eeckhout fouille depuis plus de vingt ans. Dans cet épisode, il nous emmène à la découverte de sa propre enquête. L’archéologue a découvert que cette cité accueillait ce qui était probablement le pèlerinage le plus grandiose de tout l’Empire inca. Les fidèles affluaient des quatre coins des Andes. Pourtant au XVème siècle, le site de Pachacamac a été déserté en seulement quelques années... Aujourd’hui, Peter Eeckhout a enfin découvert les raisons de cet étrange abandon.
Dans les montagnes du Cambodge, à 50 km d'Angkor et ses célèbres temples, Jean Baptiste Chevance fouille sans relâche les vestiges d'une autre grande ville khmère : Mahendraparvata. Grace aux travaux de cet archéologue, cette ancienne capitale engloutie par la jungle livre peu à peu ses secrets. Fondée au 9e siècle, elle aurait été la toute première capitale de l'empire Khmer et par bien des aspect, elle préfigure ce que sera Angkor.
Capables de prévoir les éclipses, les équinoxes et les solstices, les Mayas étaient l’un des peuples précolombiens les plus savants d’Amérique centrale. Leur civilisation s’est épanouie pendant près de deux millénaires dans les forêts du Guatemala et du Chiapas, avant l’arrivée des conquistadors au XVIe siècle. Au Guatemala, une équipe d’archéologues vient de démontrer que l’astronomie était plus qu’une science pour les Mayas. C’était en réalité un outil de propagande politique !
Et si le voile se levait enfin sur l’une des plus grandes énigmes de l’histoire de l’humanité ? La disparition des Rapa Nui, les habitants de la mystérieuse île de Pâques, perdue au milieu du Pacifique. On a longtemps pensé que ces Rapa Nui s’étaient entre-tués jusqu’au dernier il y a quelques siècles. Mais Nicolas Cauwe, un archéologue de renommée internationale a mené une enquête minutieuse pendant plus de quinze ans. Et ce qu’il a découvert sur le terrain raconte une toute autre histoire.
Au Nord du désert du Hijaz, en Arabie Saoudite, se trouve une cité antique qui jusqu’à présent n’avait jamais été véritablement fouillée: la mystérieuse Hegra. Dans cette région, réputée être l’une des plus arides du monde, des hommes de l’Antiquité ont laissé leur empreinte : une centaine de tombeaux, taillés dans la roche. Ils sont la signature d’un peuple de légende, les Nabatéens. De cette nécropole perdue au milieu du désert, on savait peu de choses jusqu’à ce qu’en 2008, le site soit classé par l’UNESCO, et que le gouvernement saoudien lance pour la première fois des fouilles d’envergure.
Sous le cercle polaire, à l’est de la Sibérie, se trouve l’une des zones habitées les plus froides du globe : la Iakoutie. Ici vit un peuple singulier dont on ignorait totalement les origines jusqu’à ce qu’une équipe d’archéologues et de généticiens se penche sur cette énigme… En Iakoutie les températures peuvent atteindre -70° l’hiver. L’été le thermomètre affiche souvent 30°, 100° de plus qu’en hiver ! Ici pendant des siècles, plusieurs peuples ont cohabité, des nomades chasseurs de rennes qui ont aujourd’hui quasiment disparu… Mais aussi un peuple, qui, lui, a survécu jusqu’à nos jours: les Iakoutes, des éleveurs de chevaux, à la langue et la culture totalement différentes de celles des chasseurs de rennes.
Au nord-ouest de l’Australie, dans l’archipel de Dampier, des archéologues sont en train de déchiffrer l’un des plus grands livres d’histoire jamais écrit par l’homme. La terre a créé ici, il y a des millions d’années, un paysage accidenté constitué de centaines de milliers de roches rouges. Les premiers habitants de l’Australie, les Aborigènes, y ont laissé leur empreinte, gravée dans la pierre. Il y aurait ici 1 million de motifs, gravés au fil du temps. Ce patrimoine unique est aujourd’hui menacé par l’industrialisation qui grignote ce territoire. Depuis 5 ans, des archéologues travaillent donc dans l’urgence pour déchiffrer ce grand livre de pierre.
Au cœur de la cordillère des Andes, le Pérou et la Bolivie se partagent l’un des sites les plus sacrés d’Amérique latine : le lac Titicaca. Cet immense miroir d’eau, grand comme la Corse, est surtout connu grâce aux Incas. Au XVe siècle, ils en ont fait le berceau de leur civilisation. C’est ici que le soleil serait né. Mais sous l’eau, une équipe d’archéologues belges et péruviens est en train de mettre au jour une autre histoire. Celle d’une grande civilisation que les Incas ont éclipsée: les Tiwanaku.
Dans le sud de l’Italie, un archéologue et un chimiste sont en train de réaliser l’impossible : reconstituer un vestige si ténu qu’on le pensait perdu pour l’éternité. Le parfum des Hommes de l’Antiquité. Il y a 2500 ans, en Méditerranée, le parfum imprégnait chaque étape de la vie et il garantissait à celui qui le portait la beauté, la vitalité et le succès. Mais à quelles essences les Hommes étaient-ils sensibles ? Que sentaient les parfums antiques ? Quelles odeurs étaient appréciées ? Répondre à ces questions a longtemps été une utopie. Aujourd’hui, grâce aux progrès scientifiques, et à l’alliance de l’archéologie et de la chimie, il est désormais possible de renouer avec ces parfums oubliés.
Depuis plus de 800 ans, Lalibela, une petite ville perdue au cœur des montagnes éthiopiennes attire chaque année des dizaines de milliers de pèlerins orthodoxes : ils viennent se recueillir dans l’une des 12 églises creusées dans le roc, inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco. Jusqu’à présent seule la légende racontait l’histoire de ces églises monolithiques. Mais des archéologues ont décidé de faire la lumière sur l’histoire de ce lieu saint. Leur version est certes moins poétique, mais bien plus scientifique...
Sur les hauts plateaux iraniens se trouve le berceau de l’une des plus grandes civilisation de bâtisseurs de l’Antiquité : les Perses. Ils y ont édifié un chef d’œuvre d’architecture: Persépolis. Jusqu’à présent, on pensait que ce site se limitait à son imposante terrasse, utilisée par les Rois Perses, quelques mois dans l’année. Mais des découvertes récentes révèlent un tout autre visage de Persépolis : celui de l’une des villes les plus opulentes du monde antique : un éden dans les montagnes perses.
Au Zimbabwe, au cœur du plateau du Zambèze, des archéologues africains tentent de révéler une histoire longtemps confisquée... celle de l’un des sites les plus fascinants de l’Afrique sub-saharienne : Great Zimbabwe. Ici, l’archéologie a eu du mal à se faire entendre. Pour les premiers explorateurs de la fin du XIXème siècle, les ruines monumentales de Great Zimbabwe ne pouvaient être l’œuvre des Africains : ils les datent de l’Antiquité et les attribuent aux Phéniciens, un peuple méditerranéen. Depuis 1980, le Zimbabwe est indépendant, des archéologues locaux tentent donc de se réapproprier leur histoire…
Au pied de la Cordillère des Andes, se trouve l'un des déserts les plus arides du globe. Sur ce territoire inhospitalier s’est épanoui il y a 1500 ans l’un des peuples les plus brillants d’Amérique du Sud : les Mochicas, que l’on appelle aussi les Moche. Entre le IIème et le VIIIème siècle, ils ont apprivoisé le désert, et y ont édifié d’immenses pyramides d’adobe : des huacas. On connaît peu cette civilisation tombée dans l’oubli bien avant la conquête espagnole, qui en son temps était pourtant la plus puissante d’Amérique du Sud. Pendant des décennies, la plupart des archéologues pensaient que les Moche avaient disparus en 600 après le tournant de notre ère, lors d’un brusque bouleversement climatique qui les aurait décimés.
Aux confins de l’Ecosse, dans l’archipel des Orcades, des archéologues fouillent depuis bientôt 13 ans les vestiges d’un mystérieux ensemble de très grands bâtiments entourées d’une gigantesque enceinte de pierre érigés à la fin du néolithique. Située sur une petite péninsule entre deux cercles de mégalithes, ces anciennes constructions ne ressemblent à rien de connu. Que peut bien nous révéler ce lieu, désormais connue sous le nom de « Ness de Brodgar » sur les croyances des civilisations qui ont peuplées le Royaumes Unis 3000 ans avant notre ère ?
On connaît les Grecs, les Romains, les Celtes. Ces civilisations brillantes et prospères qui ont marqué l’Histoire de l’Europe et du bassin méditerranéen. Mais il en est une autre qui est totalement sortie de notre mémoire collective. Les archéologues l’appellent El Argar… Elle a régné sur tout le sud de l’Espagne entre 2200 et 1550 avant notre ère. Puis cette civilisation a disparu, brutalement. Elle est complètement tombée dans l’oubli pendant des milliers d’années. Mais des archéologues espagnols ont retrouvé sa piste à quelques kilomètres de la ville de Murcie. Ils viennent de mettre au jour un édifice remarquable : un palais. Ce serait la plus ancienne résidence politique d’Europe. Cette découverte nous permet de faire connaissance avec cette étrange civilisation...
Au Japon, à Ichijôdani, une cité médiévale a été retrouvée sous des rizières telle qu'elle avait été abandonnée 400 ans plus tôt. C'est ainsi l'intégralité d'une ville du 16e siècle, avec ses rues, ses maisons et son palais qui s'est révélé aux archéologues. Une capsule temporelle qui leur en apprend beaucoup sur certaines traditions encore très pratiquées dans le Japon d'aujourd'hui
Les théories les plus folles ont été échafaudées pour expliquer les fameuses lignes de Nasca : calendrier astronomique, fresques divines, signaux extra-terrestres… Depuis 1997, l’archéologue allemand Markus Reindel s’emploie à remettre de la science dans tout cela. Et après presque 20 ans de fouille, il est parvenu a une théorie qui semble aujourd’hui faire l’unanimité chez les scientifiques : les lignes de Nasca seraient des lieux de célébration religieuse.
Dans la capitale italienne, les archéologues de l’école française de Rome ont découvert un édifice exceptionnel que l’on cherchait depuis des siècles… Sur les terrasses du Mont palatin, ils ont mis au jour une folie architecturale datant de l’époque de Néron: une étonnante salle à manger qui tournait nuit et jour sur elle-même !
Dans le parc national de la Serra Capivara, dans le Nordeste, une équipe franco-brésilienne a retrouvé la trace des tout premiers Américains… Dans ce haut lieu de la préhistoire, l’archéologue Eric Boëda a découvert des outils taillés par la main de l’homme dans des galets de quartz et ils sont datés entre 22 et 25 000 ans avant notre ère.
Depuis des siècles, il existe une polémique : la cité légendaire de Troie, décrite par Homère dans l’Iliade, a-t-elle existé ? Et si oui, la guerre de Troie a-t-elle vraiment eu lieu ? Les premiers explorateurs du 19ème siècle ont cherché de toutes leurs forces à faire correspondre leurs découvertes avec les descriptions disséminées dans la célèbre épopée antique. Mais le doute persistait. Aujourd’hui, les techniques modernes de l’archéologie apportent enfin des réponses et font parler les vestiges mis au jour sur le site d’Hissarlik, en Turquie.
Les plus grands explorateurs du Moyen-Age sont sans nul doute les Vikings. Grands navigateurs, ces Scandinaves ont réussi à coloniser quantité d’îles comme l’Angleterre, l’Irlande, ou, plus au Nord, les Féroé et l’Islande. Un territoire leur aurait cependant résisté : le Groenland. Incapables de s'adapter aux rigueurs extrêmes du climat, leur tentative d’installation aurait été un échec cuisant. C’est en tout cas la thèse communément admise. Mais les récentes découvertes d’une équipe franco-danoise invalident complètement cette théorie…
Le long de la côte Est de l’Afrique, un peuple a longtemps interrogé les scientifiques : des Africains devenus musulmans bien avant l’islamisation de l’Afrique, et parlant une langue mâtinée d’arabe… Les Swahilis. Ils auraient, entre les Xe et XVe siècles, construit ici des dizaines d’opulentes cités de pierre… Aujourd’hui englouties dans la jungle, elles ont emporté avec elles tout un pan de l'histoire de ce peuple. Mais grâce aux fouilles de la plus majestueuse d’entre elles, Kilwa en Tanzanie, une équipe d’archéologues fait ressurgir le passé oublié des Swahilis.
En pleine Amazonie, des archéologues sont en train de mettre fin à l’un des mythes les plus puissants de la colonisation: la forêt vierge, préservée de toute trace humaine, tels que le décrivaient Christophe Colomb et les Européens à leur arrivée en 1492 n’a jamais existé !
Quand on pense à l’Amérique, les images des grandes métropoles cosmopolites envahissent nos esprits… Mexico en est un bel exemple. Avec ses 22 millions d’habitants, c’est la plus grande ville d’Amérique après New-York… Ce mode de vie urbain serait né au Mexique. C’est en tout cas ce qu’affirme une équipe d’archéologues. A quelques kilomètres de la capitale, la célèbre cité de Teotihuacan serait selon eux la plus ancienne métropole d’Amérique, peuplée de dizaines de milliers de migrants venus de toute la Méso-Amérique…
La Crète est une grande île au centre de la méditerranée. Cette île fut le berceau entre 3000 et 1400 avant J-C de la première grande civilisation du monde grec : les Minoens ! Une civilisation particulièrement avancée. Les Minoens furent en effet les premiers Européens à utiliser l’écriture. Quand les anciens Grecs étaient encore un peuple de guerriers barbares, bien avant qu’ils ne construisent le Parthénon, les Minoens, eux, réalisaient des fresques et des sculptures d’un grand raffinement et construisaient de somptueux édifices, dont l’architecture monumentale et complexe continue d’interroger les archéologues. Un labyrinthe abritant un minotaure, des palais royaux hébergeant un roi tyrannique, pendant longtemps, les mythes grecs ont suffi à expliquer cette architecture.
Au Nord-Est de la Colombie, la forêt tropicale a englouti pendant près de 400 ans, l’une des plus grandes cités précolombiennes : Cuidad perdida, la cité perdue. Une cité réputée pour son or, longtemps restée mystérieuse. Jusqu’à ce qu’une équipe d’archéologues colombiens la redécouvre à la fin des années 70. Plus que de l’or, c’est la capitale d’un peuple qu’ils ont mis à jour : les Taironas.
Au Pérou, à 160 km au Nord de Cuzco, dans les Andes, se trouve l’un des joyaux de l’architecture Inca : Choquequirao. Situé à plus de 3000 m d’altitude, Choquequirao surplombe l’un des canyons les plus profonds du monde. Au XVème siècle, les Incas ont tronqué la montagne à la force de leurs bras pour édifier ce spectaculaire ensemble architectural. Pourquoi avoir déployé une telle énergie ? Pourquoi avoir voulu imprimer dans ce paysage abrupt la marque de leur civilisation ? Des archéologues français et péruviens pensent avoir trouvé la réponse à cette question : Choquequirao correspondrait à une géographie sacrée, une vision du monde inscrite dans le paysage andin.
Situé au Sud de Londres, c'est l'un des monuments préhistorique les plus célèbres et les plus énigmatiques du monde : le cercle de Stonehenge. Des dizaines de gigantesques blocs de pierre, dressés ici au néolithique, 2900 ans avant notre ère… Qui sont les hommes et les femmes qui ont érigé un tel édifice ? Et pourquoi ? Ces questions sont longtemps restées sans réponse, mais depuis quelques années, grâce à l'utilisation de technologies de pointe, les scientifiques lèvent peu à peu le voile sur l’identité des étonnants bâtisseurs de Stonehenge.
Pendant des milliers d’années, des hommes ont réalisé sur ces parois pas moins de 35 000 peintures rupestres. Une telle concentration ne se retrouve nulle part ailleurs dans le monde… Que nous racontent ces oeuvres? Quel message, quelle histoire, ces hommes ont-ils inscrit dans la pierre? Après des années de recherches, des archéologues ont enfin réussi à les décoder, et ils ont découvert l’intimité des premiers chamanes d’Afrique du Sud.
Les Chachapoyas avaient la réputation d’être les plus féroces guerriers des Andes, des coupeurs de tête ayant développé un effrayant culte des morts… On retrouve partout sur leur territoire des momies, des squelettes, des ossements, des sépultures accrochées aux falaises et enfouies dans des grottes… Pourtant, les récentes découvertes archéologiques dessinent un tout autre portrait des Chachapoyas. Loin d'etre sanguinaire et morbide, ce peuple entretenait, en réalité, une relation intime et heureuse avec les défunts. Pour eux, le destin des vivants était intimement lié à celui des morts.