Marilou a 29 ans aujourd’hui. Les sourires et les rires se multiplient dans sa cour et sur le chantier. Le déménagement est un événement planifié, souhaité, heureux, mais la fermeture définitive de ses anciens locaux fait réagir Marilou. Très émue, elle repense aux premiers pas de Trois fois par jour.
Chose certaine, la jeune Marilou est une visionnaire et elle a du cran! Sept mois après l'achat d'une bâtisse commerciale, l'heure est au bilan. La date de l'ouverture officielle de la boutique est immuable, sauf que… Marilou avait prévu des vacances familiales une semaine avant. Encore une fois, c'est la course contre la montre pour notre « Marilouragan ».
En ces temps de pandémie, pas de vacances à l'extérieur du pays. Comme pour la majorité de la population québécoise, Marilou restera chez elle, dans sa cour. Tout est à faire. En choisissant des entrepreneurs d'ici pour l'achat des arbres et arbustes, pour la conception et la fabrication du coin repas, de la clôture, du potager, de l'aire de jeux pour ses fillettes, elle s'assure de faire de cet espace vert un grand panier bleu. Un mot résume son état d'âme: gratitude.
La cour est sens dessus dessous. Les ouvriers, heureux de retrouver leur travail après des semaines de confinement, s'activent. Pandémie oblige, le revêtement de la bâtisse commerciale devra attendre. Alex, l’amoureux de Marilou, est non seulement pompier, mais aussi arboriste et tient à s'impliquer dans le choix des arbres qui verront grandir les enfants. Marilou a bien l'intention de lui laisser le champ libre. C'est l'intention qui compte, n'est-ce pas?