À défaut de répondre directement, les nombreux sondages sur la sexualité confirment que nous sommes les plus ouverts. Relations hors mariage, homosexualité, pornographie, échangisme… l'homo quebecus opte pour le « vivre et laisser vivre ». C'est au Québec qu'ont eu lieu les batailles juridiques pour décriminaliser la danse contact et les clubs échangistes. Pourrait-on s'imaginer vivre dans un monde où les jeunes collégiennes font l'objet d'un culte sexuel, comme c'est le cas dans l'archipel nippon? Pourtant, seulement 25 % des Japonais se disent satisfaits de leur sexualité alors que 75 % des Québécois s'avèrent heureux dans leur vie sexuelle. L'ouverture des Québécois se manifeste notamment dans la publicité où la séduction est un facteur clé : les Québécoises y sont représentées comme des femmes battantes, assumées et… chasseuses! Mais que penser de l'hypersexualisation des jeunes filles et la pornographie sur Internet? Pourquoi abandonner l'éducation sexuelle au Québec? Les Québécois : grands parleurs, petits faiseurs et possiblement piètres éducateurs?