À partir du mois de février, le coronavirus s’est répandu depuis l’Italie jusqu’à ce que l’Europe devienne la région du monde la plus touchée par l’épidémie. Après plusieurs semaines de surenchère statistique, les premiers signes de ralentissement de la pandémie autorisent un peu d’optimisme mais la situation reste critique dans les différents pays d’Europe.
Parmi eux, la Suède se distingue en n’ayant toujours pas imposé le confinement de sa population. Une méthode qui interroge mais dont il est encore trop tôt pour juger de l’efficacité. Entre le réflexe du repli sur soi et les demandes d’aide économique, quel rôle peut jouer l’Union européenne ?
Pour y voir plus clair, nous serons en ligne avec Jean-Dominique Giuliani, spécialiste des questions européennes, et président de la Fondation Robert Schuman.
La pandémie du coronavirus nous fait prendre conscience, comme jamais, de notre appartenance au « village global » et de nos interdépendances : désormais, Londres regarde Paris, qui regarde Milan, qui regarde Pékin, pour savoir à quoi va ressembler le jour d’après. En parallèle, les pays ne vivent pas tous la pandémie de la même manière, parce que les mesures politiques prises ne sont pas exactement les mêmes d’un État à l’autre, parce que la géographie du pays a des incidences sur les modalités de contamination, ou encore parce que les modes de vie, les pratiques culturelles diffèrent.Profitons-en pour améliorer notre connaissance du monde, réviser aussi nos fondamentaux : et si le COVID-19 nous invitait à changer d’échelle ?
« COVID-19, une leçon de géopolitique » : un nouveau format mêlant cartes, extraits du « Dessous des cartes », entretiens par Skype. Le principe : zoom sur un pays, son approche spécifique de la pandémie, et ce qu’il faut savoir des fondamentaux de son Histoire, sa géographie. Le tout réalisé avec les moyens du bord, car toute l’équipe du DDC est en télétravail : bref, une « géopolitique du confinement ».
Ab Februar verbreitete sich das neue Coronavirus SARS-CoV-2 von Italien aus in ganz Europa und machtediese Region zur meistbetroffenen weltweit. Nach mehreren Wochen galoppierender Fallstatistiken gebendie ersten Anzeichen einer Verlangsamung der Pandemie Grund zu zaghaftem Optimismus. Gleichwohl ist die Situation in vielen europäischen Ländern nach wie vor kritisch.
Schweden hebt sich im Umgang mit der Coronakrise hervor, weil es noch immer keine Ausgangssperre für seine Bevölkerung verhängt hat.Dieser Ansatz wirft Fragen auf, seine Effizienz lässt sich in diesem Stadium noch nicht beurteilen. Zwischen Reflexen der Abschottung und des Alleingangs einerseits und der Beantragung finanzieller Hilfen andererseits - welche Rolle kommt der EU in dieser Krise zu?
Einschätzungen hierzu liefert im Online-Interview Jean-Dominique Giuliani, Experte für Europafragen und Präsident der RobertSchumanStiftung.
Since February the coronavirus has spread to all corners of Europe and most nations have imposed lockdowns on their populations. A focus on Sweden which has not imposed restrictions.
Desde el mes de febrero, el coronavirus se propagó desde Italia por toda Europa, hasta convertirse en una de las regiones del mundo más afectadas por la pandemia. Mientras Suecia se resiste al confinamiento, los economistas analizan la situación del continente y ponen sobre la mesa la necesidad de los "coronabonos".
Dziś przyjrzymy się Unii Europejskiej. Żadne z 27 państw członkowskich nie uniknęło koronawirusa. Najbardziej dotknięte jest południe: Włochy, Hiszpania, Francja. Północ na początku wydawała się odporna, niektóre kraje promowały nawet "odporność zbiorową" tak jak Wielka Brytania. Jednak dziś wszystkie państwa wdrożyły zasady mniej lub bardziej ścisłej kwarantanny. Wyjątkiem jest Szwecja. Jasno widać, że Szwedzki rząd stawia na porządną służbę zdrowia, a także szczególną geografię i demografię. Dziś przyjrzymy się jej z bliska.
Durante la crisi del Covid-19 "Dietro le mappe" propone un nuovo formato: focus su uno o più paesi, analisi della strategia per combattere il Coronavirus, e fondamentali di storia, geografia e geopolitica. Il tutto fatto con i mezzi a disposizione, visto che la redazione è interamente in telelavoro: benvenuti alla "geopolitica dell'isolamento".