Pour Sylvie, c’est un rêve, un engagement, une fixation. Elle fait tout pour parvenir à ses fins. Pour Guy, c’est un cauchemar, un business, un caprice. Il l’évite, par tous les moyens.
Elle les accompagne chez le dentiste ou dans la voiture. Ils s’y adonnent à la chorale ou dans la cuisine. Qu’ils en écoutent ou qu’ils en fassent, ils sont rarement sur la même longueur d’onde.
Les ex réapparaissent toujours quand ils s’y attendent le moins. Sylvie et Guy ont toujours de la difficulté à s’imaginer avec un autre gars ou une autre fille.
Thermomètre, calendrier, clinique de fertilité : ils ont tout essayé. Malgré les doutes, la fausse couche et les déceptions, Sylvie ne baisse jamais les bras et continue de lever les jambes!
Guy consomme par besoin, et Sylvie, par plaisir. Que ce soit à la quincaillerie, à la lunetterie ou à la pharmacie, la négociation est toujours plus longue entre eux qu’avec le vendeur.
Guy a tout essayé pour perdre du poids, et Sylvie l’a encouragé. Ils ne s’entendent toujours pas sur la cause de l’échec : elle soupçonne son manque de volonté, il accuse la balance.
Le cours de dégustation leur permet d’apprécier le vin. Les amis riches les initient au scotch et au porto. Ils ne connaissent rien à la bière, mais ça ne les empêche pas de péter de la broue.
Guy fait des affaires à l’étranger. Sylvie ne se prive jamais de magasiner. Leurs discours sont parfois contradictoires, mais ils n’ont jamais la langue dans leur poche.
Il n’est pas manuel, et elle a des goûts de luxe. Malgré tout, Guy n’hésite jamais à se lancer dans un chantier pour faire ses quatre volontés.
Il a beau la rassurer, elle continue de le harceler. C’est l’interrogatoire au moindre soupçon.
Sylvie l’adore, Guy la déteste. Malgré tout, même morte, elle a toujours le dernier mot.
Sylvie veut tout savoir sur les aliments qui se retrouvent dans son assiette. Guy, pour sa part, n’a qu’une seule question : « Qu’est-ce qu’on mange? »
Ils se remémorent leur enfance. Jusqu’à imaginer leur rencontre au temps où ils n’étaient encore qu’un p’tit gars et une p’tite fille.
En sport, l’important pour Guy, c’est de gagner. Pour Sylvie, c’est de participer. Heureusement qu’ils ont toujours assez d’humour pour s’amuser.
Qu’il soit leur coloc, leur ami ou leur voisin, il se sent toujours chez eux comme chez lui. Guy et Sylvie détestent qu’il s’invite, mais ses histoires à dormir debout le rendent quand même attachant.
Il a un père « courailleux », une mère danseuse, des parents irresponsables. Heureusement, son demi-frère Guy et sa belle-sœur Sylvie adorent jouer au papa et à la maman.
Sylvie y critique tout. Guy s’impatiente et règle souvent l’addition. Qu’ils s’y retrouvent en couple ou entre amis, le plaisir est toujours au menu.
Dans l’ascenseur, à bord d’un avion, au cinéma, ils ont le goût partout. Qu’ils en parlent ou qu’ils le fassent, ils ne sont jamais à court d’imagination.
Qu’ils croisent leurs idoles dans des lieux publics ou qu’ils deviennent volontairement figurants pour les approcher, la fille est toujours aussi groupie, et le gars, plutôt mal à l’aise.
Elle a des jambes interminables, une libido insatiable et un charme ravageur. Elle excelle dans les sports, dans la cuisine et au lit. Pour toutes ces raisons, Guy l’apprécie autant que Sylvie la déteste.
Quand elle a la télécommande en main, Sylvie regarde tout. Quand c’est Guy qui a le contrôle, il écoute deux choses : le hockey et sa blonde.
Il gère ses finances étroitement et honore ses paiements. Elle ne calcule rien et dépense outrageusement. À deux, ils ont un budget équilibré.
Les amis de Guy sont toujours partants pour s’amuser… sa blonde également. Sylvie se fait toujours un plaisir de s’immiscer dans les soirées de gars de son chum.
Sylvie prend plaisir à planifier toutes leurs activités. Guy l'accompagne volontiers au hockey et au paintball, mais il doit aussi se farcir le bingo et le minigolf.
Dans les pays chauds, à Paris ou au Club Med en famille… Qu'ils soient en avion, sur la plage ou sur la Seine, leur seule présence nous fait nous sentir à la maison.
Sylvie peint aussi bien que Guy danse. Peu importe le prof, ils ont soif d’apprendre, mais le vietnamien pourrait devenir leur Waterloo.
Il déteste perdre, mais heureusement, elle gagne rarement. Peu importe l'enjeu, ils s'obstinent quand même sur les règlements.
Ils les fréquentent assidûment, que ce soit chez eux, dans les bars ou au restaurant. Qu'ils se marient ou se séparent, Sylvie en pleure et Guy en rit.