Un homme nu, coiffé d’une tête de taureau est découvert gare Saint-Jean à Bordeaux. Jeune, belle, garçon manqué, le capitaine Anaïs Chatelet fait vite le lien avec un amnésique errant sur les lieux et receuilli dans son service par le psychiatre Mathias Freire. Evitant la confrontation, Mathias explique qu’il va tenter une séance d’hypnose. Il plonge l’homme en état de suggestion. Peu à peu, des souvenirs reviennent. Mais dès que Mathias le questionne sur la gare, l’homme parait terrifié. De son côté Anaïs s’intéresse au mythe du Minotaure. Fils de Pasiphaé, épouse du roi Minos, et d’un taureau envoyé par Poséïdon. Minos l’enferme dans un labyrinthe et lui donne en pâture des jeunes Athéniens. Ensuite, Anaïs tape le nom de « Mathias Freire » sur Google : elle ne trouve rien...
Le corps d’un homme nu est attaché à un arbre brûlé, le ventre ouvert, les viscères déroulés. Freire évoque le mythe de Prométhée, condamné à avoir le foie éternellement dévoré par un aigle, parce que Prométhée avait volé le feu sacré de Zeus pour le donner aux hommes. Avec Anaïs Chatelet, ils vont interroger l’amnésique qui semble mentir sur son alibi. Mais à peine arrivés, ils sont pris pour cible par des tireurs... qui semblent être des militaires. Ont-ils iun lien avec le tueur en série mythologique ? Pendant ce temps, l’enquête sur le Minotaure et Prométhée guide Anaïs vers Victor Janusz, un SDF à Marseille... Mais quand Mathias découvre la photo de celui-ci, il est stupéfait et doit prendre la fuite.
Marseille. Freire est à la recherche de son identité parmis les clochards de la Madrague, où il est connu sous le nom de Janusz. Il découvre un nouveau crime mythologogique : un homme brûlé avec des ailes collées dans le dos, comme Icare... Résoudre ce crime permettra peut-être de retrouver qui il est. Désaisie de l’enquête et trahie, le capitaine Anaïs Chatelet est résolue à le retrouver avant qu’il ne disparaisse. Pendant ce temps, le mystérieux sénateur et le général sont à l’œuvre pour organiser une manipulation boursière majeure... les pressions s’accentuent sur le père d’Anaïs.
Anaïs continue sa traque de Mathias Freire en recherchant les crimes liés à la mythologie... Son acolyte Le Coz l’informe d’un corps retrouvé nu et castré au bord d’une rivière, à proximité d’un asile psychiatrique. Pendant ce temps, les pressions à abandonner l’enquête sur l’armée s’accumulent. Le propre père d’Anaïs la met en garde : elle ne sait pas dans quoi elle met les pieds... Ignorant ses avertissements, Anaïs continue mais une question la perturbe : quel lien unit les deux affaires ? Pendant ce temps, Freire trouve une nouvelle identité dans l’hopital psychiatrique, celle de Narcisse, un peintre aux autoportraits cauchemardesques. Alors qu’Anaïs arrive pour le démasquer, les tireurs de Guéthary refont leur apparition...
Anaïs retrouve au parloir... Narcisse. Ou plutôt Arnaud Chaplain, la nouvelle identité de Mathias Freire. Celui-ci commence à faire un lien entre ses fuites psychiques et l’obscure société Métis, et demande à Anaïs de se renseigner sur un appel reçu au moment de son dernier changement de personnalité. Mais Anaïs doit d’abord être innocentée de meurtre, et l’ambitieux commandant Solinas qui dirige l’enquête contre elle est déterminé à connaître toute la vérité sur les crimes mythologiques. Il propose au capitaine de coopérer pour faire la lumière sur le meurtre d’un SDF retrouvé mort les yeux crevés, à la manière d’Œdipe... Freire, ou plutôt Arnaud Chaplain dit « Nono », travaille son identité de passeur clandestin play-boy, et découvre le système macabre d’un site internet d’escort girl au profit de Metis.
Le Passager est désormais François Kubiela, professeur à Sainte-Anne et spécialiste des fugues psychiques. Encore une identité... Est-il parvenu à la dernière poupée russe ? Affectée par la mort d’un être cher, Anaïs parvient cependant à se mettre en relation avec Kubiela, pour le mettre sur la piste des tireurs qui se sont attaqués à elle. Kubiela est lancé sur la dernière étape de sa quête de vérité à la recherche de sa propre responsabilité dans les crimes de l’Olympe.