Dans la caldera du volcan Aso, préfecture de Kumamoto sur l'île Kyushu, le vert des prairies s'étend à perte de vue. Mais au centre de la région, moins paisible, le mont Aso, l'un des volcans les plus actifs du Japon, crache continuellement fumée et cendres. Si les habitants profitent de sa chaleur au quotidien, les cendres, qui ne contiennent presque aucune matière organique, pourraient rendre la terre infertile. L’ingéniosité des femmes et des hommes a su prévenir ce risque grâce à des techniques millénaires. Tourné sur une année, ce documentaire assiste à deux reprises au noyaki, le brûlage des plaines, pratiqué au mois de mars, quand le feu renouvelle la terre. Le reste du temps, des vaches paissent dans ces pâturages naturels, refuge de nombreuses espèces en voie de disparition.
Das Wissen, wie man Naturgewalten trotzt, wird in Japan seit Jahrhunderten von Generation zu Generation weitergegeben und stellt einen kostbaren Schatz dar. Das betrifft vor allem die Satoyama, wo die Menschen in Eintracht mit ihrer Umwelt leben, eine traditionelle Landwirtschaft betreiben, die das Ökosystem und seine Artenvielfalt schützt, und die Naturereignisse für ihre Zwecke zu nutzen verstehen. Auf der Insel Kyushu in der Präfektur Kumamoto befindet sich der Vulkan Aso, in dessen Caldera sich weithin grüne Wiesen erstrecken. Doch im Zentrum des Vulkans brodelt es. Der Aso gehört zu den aktivsten Vulkanen Japans und spuckt unentwegt Rauch und Asche. Auch wenn die Menschen ansonsten aus dem Vulkan ihren Nutzen zu ziehen wissen, macht die Asche die Erde unfruchtbar, da sie kaum organisches Material enthält. (Text: arte)