"Lolita" serait-elle aujourd'hui interdite de cinéma ? Et avec elle, tous les films mettant en scène la relation entre un adulte et une jeune adolescente, comme "Beau-père", de Bertrand Blier, ou "Un moment d'égarement", de Claude Berri ? Après l'affaire Weinstein, après #MeToo, après l'affaire Matzneff en France, les limites du toléré ont-elles bougé ? Comme pour Gabriel Matzneff en littérature, la production cinématographique des années 70 a-t-elle bénéficié de la tolérance du milieu du cinéma et des médias ?