Le 11 avril 2019, seize massives sculptures de cuivre représentant les douze apôtres sont retirées de la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris, en rénovation depuis un an. La désinstallation doit permettre aux équipes de restauration d’accéder au sommet de la flèche. Des travaux considérables filmés par les équipes de TF1. Ce jour-là, Michel Izard et son caméraman sont les dernières personnes à filmer la charpente de la flèche avant qu’elle ne succombe aux flammes le 15 avril 2019.
Le 15 avril 2019, un incendie ravage la cathédrale Notre-Dame de Paris, détruisant sa charpente, sa toiture et sa flèche sous les yeux choqués des passants. Arrivé sur les lieux, Emmanuel Macron prononce une allocution : il s’engage à rebâtir le monument.
Les interventions de sécurisation de la cathédrale débutent dès le lendemain de l’incendie afin d’éviter l’effondrement du monument. Après la bataille des pompiers pour éteindre les flammes, il faut, sans délai, établir un état des lieux des dégâts et entamer les travaux de sauvegarde de la cathédrale.
Dans les grandes églises gothiques, les arcs-boutants servent à contrebalancer le poids que la voûte et la charpente exercent sur les murs, en créant une poussée équivalente. Mais depuis la perte des toitures, ils pèsent de tout leur poids sur les murs. Pour annuler cette poussée, les architectes décident de décharger les arcs-boutants de leur propre poids en plaçant des cintres en-dessous d’eux. A l’issue de la phase complexe et longue de consolidation, un ennemi invisible vient interrompre les travaux du chantier : la poussière de plomb.
Au moment de l’incendie, la flèche de Notre-Dame de Paris était en restauration. Un échafaudage extérieur permettait de répondre à un objectif de sécurité afin d’effectuer un travail en hauteur. Ce monstre d’acier a résisté à la chute de la flèche, mais certaines de ses pièces placées au plus près du brasier ont été déformées et soudées par les flammes. Les risques qu’il fait peser sur toute la cathédrale sont innombrables : s’il venait à s’effondrer, il emporterait avec lui toute la croisée qu’il enserre dans ses griffes de métal. La cathédrale ne peut donc être sécurisée tant que l’échafaudage la surplombe. Son démontage est une priorité pour les compagnons, mais il doit être préparé avec minutie et beaucoup de prudence.
Deux ans après l'incendie de Notre-Dame, grâce au travail acharné de centaines d'ouvriers et d'artisans, la cathédrale ne risque plus de s'effondrer.
Dans cet épisode, les charpentiers entrent dans les secrets de la flèche crée par Viollet-Le-Duc pour pouvoir le reproduire exactement qu’elle était. Un chef d’œuvre technique et esthétique qui rejaillit grâce à la prouesse des échafaudeurs. A 100 mètres le vertige de la hauteur rejoint le vertige du temps.
Ici on reprend le chemin des bâtisseurs du Moyen-Âge. Pour refaire la charpente la nef et du chœur on a décidé de tailler des arbres verts, fraîchement coupés, à la hache et à la doloire pour laisser sur les poutres et les chevrons les mêmes traces que celles qui existaient avant l’incendie. On a fabriqué des outils dans les forges des taillandiers pour ce travail inédit depuis 800 ans.
Ici on reprend le chemin des bâtisseurs du Moyen-Âge. Pour refaire la charpente la nef et du chœur on a décidé de tailler des arbres verts, fraîchement coupés, à la hache et à la doloire pour laisser sur les poutres et les chevrons les mêmes traces que celles qui existaient avant l’incendie. On a fabriqué des outils dans les forges des taillandiers pour ce travail inédit depuis 800 ans.
Un coq retrouve sa place dans le ciel de Paris à 96 mètres de hauteur. Les charpentes de la nef, du chœur de la flèche, si belles, si émouvantes ne se verront plus de l’extérieur. Les couvreurs et les ornementistes entrent en scène pour poser la toiture de plomb avec ses sculptures ouvragées, ses crêtes de faitage qui redonnent à Notre-Dame sa forme et couleur initiales.