Dans les vastes steppes du Kazakhstan, la Société zoologique de Francfort surveille la population de l'antilope saïga. Avec le soutien des gardes-chasse locaux, ces scientifiques ont réussi à faire reculer le braconnage. La population de ce bovidé, récemment décimée par une bactérie, a ainsi pu se reconstituer, comme en témoignent des images uniques de vêlage. En Allemagne, des biologistes prélèvent des salamandres tachetées dans la nature, où un champignon mortel les menace.
L'une des régions proches abrite deux défenseurs des animaux qui élèvent eux-mêmes des oursons orphelins dans le but de les préparer à une réintroduction dans la nature sauvage. À des milliers de kilomètres, la zone de conservation KaZa relie les réserves de cinq pays d'Afrique australe. Cet immense espace naturel permet aux animaux, dont de majestueux éléphants, de migrer sans encombre vers leurs anciennes aires de répartition. La sécurisation importante de ces routes migratoires va de pair avec une indemnisation des agriculteurs de la région, qui pâtissent de ces transhumances protégées. Sur la barrière de corail du Bélize, le plus grand danger est le poisson-lion, créature venimeuse particulièrement invasive.
Au Bélize, le deuxième plus grand récif corallien du monde a énormément souffert des récents cyclones et de l'augmentation de la température de la mer causés par le changement climatique. Une biologiste marine tente d'y reboiser des bancs de coraux. En Pologne, Bialowieza, la dernière grande forêt vierge de plaine d'Europe, accueille à nouveau le bison, qui a failli disparaître totalement au XXe siècle.