Guillaume Apollinaire, poète et critique d'art reconnus dans les cercles d'avant garde, ami intime de Picasso, a cru qu'il aimait la guerre, au début. Pour devenir pleinement français, car il était d'origine polonaise, pour les images et les sensations qu'elle lui donnait et peut-être aussi pour aimer encore plus intensément les femmes qu'il savait séduire. Mais le désenchantement n'a pas tardé et ses écrits de guerre sont devenus de plus en plus amers. Gravement blessé en 1916, affaibli, il meurt deux jours avant l'armistice.