Si la mort de Mao marque une rupture, l’espoir suscité par la politique de libéralisation de Deng Xiaoping ne dure pas. Les dazibaos du mur de la Démocratie à Pékin sont rapidement remplacés par des publicités, avant une énième vague d’arrestations – démocrates, délinquants présumés, jeunes urbains, chômeurs –, rappelant que la machine totalitaire perdure. Quelque 10 000 personnes sont exécutées entre octobre 1983 et avril 1984, et le laogai se remplit à nouveau. Un temps épargnés, les étudiants organisent des manifestions prodémocratiques, jusqu’au massacre de Tian’anmen en juin 1989. À l’aube des années 1990, la Chine compte plus de deux mille camps. À l’heure où le capitalisme d’État encourage l’enrichissement, les produits exportés en Occident sont tachés du sang des prisonniers.
Unter Deng Xiaopings Herrschaft verwandelte sich jedes Lager in ein Unternehmen: Jeder Lagerleiter war ein Arbeitgeber, der das System rentabel machen musste. Das Laogai wurde zu einem Schlüsselinstrument der chinesischen Wirtschaft. Der Profit aus den Lagern ermöglichte die Fortsetzung des brutalen Systems der Unterdrückung. Die Regierung ermutigte multinationale Konzerne zu Investitionen in China. Ergebnis: Die Lager warfen Gewinn ab und konnten ihre Produkte auf dem internationalen Markt anbieten. Deng Xiaoping führte Reformen durch, mit denen die Kontrolle der Partei über die Gesellschaft gelockert wurde. In den späten 70er Jahren wagten es die Chinesinnen und Chinesen schließlich, mehr Demokratie zu verlangen. Sie plakatierten ihre Forderungen an die „Mauer der Demokratie“ im Zentrum Pekings.