Dans la nuit du 5 octobre 1994, 23 personnes sont retrouvées mortes dans l’incendie d’une ferme isolée d’un village Suisse. Au même moment, à une centaine de kilomètres, le feu emporte 25 autres personnes. Le profil des victimes mène les enquêteurs sur la piste d’une secte templière apocalyptique appelée OTS.
Un an plus tard et malgré la mort des gourous, en 1995, seize nouveaux adeptes trouvent à nouveau la mort dans le massif du Vercors. Comment ces individus, pour la plupart instruits et influents, se sont-ils laissés entraîner dans une lente dérive pendant des années vers une mort aussi violente ?
En plein essor, avec des centaines d’adeptes, mais aussi des conférences, des sanctuaires et des biens immobiliers de plus en plus nombreux, l’OTS se lance à la conquête de nouveaux territoires à l’international. Mais au Canada et en Martinique l’armure de la secte se craquèle.
Les gourous ont précipité la fin de l’OTS et la puissance de leur endoctrinement ont entraîné 74 personnes à la mort. Le phénomène d’emprise est difficile à prouver devant la justice. Mais les familles de victimes refusent de se résoudre au consentement de leurs proches.