Nous avons eu un accès privilégié à une correspondance sexuellement très explicite du grand botaniste, le frère Marie-Victorin (1885-1944). Alors que l’historien Yves Gingras a publié ces lettres inédites, l’émission Enquête en dévoile de larges extraits. Ces échanges ont été rédigés par le frère Marie-Victorin et Marcelle Gauvreau pendant une dizaine d’années. Les « lettres biologiques » dressent un portrait parfois très dur de la misère sexuelle du Québec de l’entre-deux-guerres. Les correspondants finissent par se livrer à des expériences sexuelles audacieuses et, dans le cas du frère des Écoles chrétiennes, en compagnie de prostituées.