Chargés par la police des polices de nettoyer les commissariats de France de tous les "ripoux", rien n'arrête Kropcheck et Arnold. Pour mener à bien leur mission, ils ne font de cadeau à personne, surtout pas à leurs collègues, les flics, tous suspects à leurs yeux. Le mensonge, la menace, l'escroquerie, un peu de torture… Tous les moyens sont bons. Dès qu'ils arrivent en ville, un rituel leur permet de déterminer lequel des deux sera le méchant ou le gentil. Le méchant a le droit absolu d'être grossier, ou pire encore avec les suspects. L'autre, le gentil, n'a que le droit de se taire, d'être complaisant avec tout le monde. Pour mieux déstabiliser l'adversaire, ils changent de rôle tous les jours, à minuit pile.
Un policier se fait tuer dans une pinède avec le prisonnier qu'il transportait. Les justiciers décident alors de mener l'enquête. Le prisonnier était accusé de viol par une femme qui revient brusquement sur sa déposition. Les justiciers découvrent finalement que ce double meurtre cache une histoire bien plus complexe d'import-export, de trafic de viande et de chantage
Les deux justiciers déboulent, chrono en main, dans une petite ville de province pour enquêter sur le meurtre du commissaire Cauvert. Mathieu n'arrête pas de grogner, il est particulièrement sombre. Normal, Cauvert était son meilleur ami. Enfants, ils ont fait les 400 coups ensemble. Mathieu est de retour chez lui et ce n'est pas facile de jouer le «méchant» face à ses amis d'autrefois : Odinot, l'ancien champion international de foot et père spirituel de Mathieu ; Marie, son premier amour de jeunesse. Tout accuse l'ennemi de toujours, Michel Pabion, patron du Sgt Pepper's, la boîte branchée de la ville