Canada's heavy military role in World War I (60,000 dead in a population of 8 million) transforms its society, its politics and its place in the world. The horror, bravery and sacrifice of trench warfare are evoked in Canada's great battles: Ypres, the Somme, Vimy Ridge, Courcelette and Passchendaele. The domestic consequences of Canada's war effort are also wrenching - the conscription crisis of 1917 marks a low point in English-French relations. After the war ends, labour revolts in Winnipeg and across the country raise fears of a Bolshevik insurrection. The return to stability in the mid-1920s lasts only briefly as the crash of 1929 plunges the country into economic chaos.
L'importante contribution militaire du Canada pendant la Première Guerre mondiale (60 000 morts pour une population de huit millions d'habitants) transforme celui-ci aux plans socio-économique et politique et modifie la place qu'il occupe sur l'échiquier mondial au cours des années 1920. Le courage et la bravoure des combattants et l'horreur engendrée par les guerres de tranchées deviennent indissociables des célèbres batailles des Canadiens à Yprès, à la Somme, à la Crête de Vimy, à Courcelette et à Passchendaele.
Néanmoins, l'effort de guerre au Canada devient source de déchirements importants entre anglophones et francophones, en particulier lors de la crise de la conscription en 1917. Au printemps 1919, la grève générale de Winnipeg réveille la crainte d'une insurrection bolchévique. La stabilité revient brièvement au cours des années 1920. Elle est vite interrompue par le krash de la bourse de New York et tout le pays, à l'instar du reste du monde occidental, est alors plongé dans une crise économique sans précédent.