C'était il y a seulement deux mois, mais déjà une éternité. Fin août, après un été rythmé par une canicule et des épisodes climatiques exceptionnels, nous nous étions collectivement promis de faire mieux et de mettre l'écologie au cœur de nos débats et de nos émissions. Nous, C ce soir, mais aussi les autres médias, devons balayer devant notre porte et reconnaître que nous n'avons pas rempli nos objectifs. Pourquoi quand une autre actualité s'accélère, faits divers, grèves, pénurie d'essence, les sujets climatiques sont relayés au second plan ? Au moment où l'été joue les prolongations en automne, où notre dépendance à la voiture atteint des sommets, comment expliquer ce manque de volonté ? Comment faire de cette urgence climatique un combat collectif ? Faut-il radicaliser les actions au risque de les rendre impopulaires ?