"En détruisant les infrastructures énergétiques, il n'y aura plus d'électricité, plus d'eau, plus d'alimentation. (...) Au bout d'une semaine de coupure d'électricité, Kiev va nager dans la merde. (...) Ils ne pourront pas survivre." C'est ce qu'a déclaré à la télévision russe un député jeudi 20 octobre dernier. Le froid et la faim sont les nouvelles armes de Vladimir Poutine pour essayer de faire plier un pays qui pour l'instant le ridiculise sur le plan militaire. À l'approche de l'hiver, les bombardements russes ont déjà détruit plus d'un tier des centrales électriques du pays, laissant craindre une guerre de plus en plus sale pour la population civile.