En 2010, deux ans après le scandale Carlos Ghosn, Luca de Meo arrive à la tête du groupe Renault pour le sauver. Sa stratégie ? Refaire des voitures qui se démarquent, comme une nouvelle R5, parier sur l'électrique et le made in France. La marque Alpine doit aussi devenir un Porsche à la française. Ce plan ambitieux séduit, mais des doutes persistent face aux difficultés financières.
Début 2021, Renault annonce des pertes records. Le groupe s'appuie sur Dacia, sa marque low cost qui monte en gamme. Luca de Meo parie sur l'innovation : Luc Julia, père de Siri, invente pour la R5 un co-pilote embarqué. Le groupe transforme ses usines françaises en pôle électrique révolutionnaire. L'invasion de l'Ukraine en 2022 puis les échecs en F1 fragilisent de nouveau le groupe.
Après un remaniement musclé, l'équipe Alpine F1, menée par Bruno Famin, doit se ressouder lors d'un stage extrême au GIGN. Tandis que Renault prépare le retour de l'iconique R5, Dacia vise le haut de gamme avec le Bigster. Alpine, de son côté, doit redresser ses résultats en F1 tout en brillant aux 24 Heures du Mans. Mais ces multiples défis ne sont-ils pas trop audacieux ?
Début 2024, Sébastien Loeb teste la future Dacia pour le Dakar. La R5 fait sensation au Salon de Genève. Renault décroche, avec le Scenic, le titre de Voiture de l'année. Derrière ces succès, le défi de l'électrique impose un lobbying acharné au Sénat et à Bruxelles. Chez Alpine, les déceptions sportives poussent Luca de Meo à faire appel à Flavio Briatore, une figure de la F1.