Au pied de la cordillère des Andes se trouve l'un des déserts les plus arides du globe. Sur ce territoire inhospitalier s’est épanoui il y a mille cinq cents ans l’un des peuples les plus brillants d’Amérique du Sud : les Mochicas, que l’on appelle aussi les Moches. Entre le IIe et le VIIIe siècle, ils ont apprivoisé le désert et y ont édifié d’immenses pyramides d’adobe (briques d'argile), des huacas. On connaît peu cette civilisation, tombée dans l'oubli bien avant la conquête espagnole, mais de récentes découvertes viennent rouvrir le débat sur son extinction. Contrairement à ce que l'on pensait, les Mochicas n'auraient pas disparu du fait d'un brusque changement climatique, mais à la suite d'une révolution menée contre la théocratie sanguinaire au pouvoir, adepte du sacrifice rituel comme arme politique… Les édifices religieux, rites et cultures auraient ainsi été abandonnés par la population.
Sur le mont Palatin, à Rome, des fouilles viennent peut-être de mettre au jour ce que les archéologues ont cherché pendant des années : la "folie" de l'empereur Néron. Il aurait fait édifier une étrange salle à manger dont l’auteur Suétone dit qu’elle tournait jour et nuit sur elle-même, imitant le mouvement du monde.
Au Brésil, une équipe d'archéologues dirigée par Éric Boëda pense avoir découvert un nouveau chapitre dans l'histoire du peuplement de notre planète. En cherchant à retracer la longue marche d’Homo sapiens, la science avait établi que celui-ci, parti d’Afrique, avait d’abord gagné l’Europe et l’Asie puis rejoint l’Amérique via le détroit de Béring, alors sous les glaces, treize mille ans avant notre ère. Selon Éric Boëda et son équipe, l’homme aurait en fait posé le pied sur le continent américain bien plus tôt, soit vingt-cinq mille ans avant notre ère. Cette découverte modifie totalement l’acte de naissance des premiers Américains.
Au pied de la cordillère des Andes, au Pérou, dans la vallée désertique de Nazca, une équipe d'archéologues s'attache à résoudre une énigme fascinante : d’étranges et gigantesques figures dessinées au sol, entre le IIe siècle avant J.-C. et le VIe siècle de notre ère, découvertes au début du XXe siècle sur un territoire de près de 450 km2. Sous la direction du professeur Markus Reindel, des scientifiques allemands et péruviens affirment aujourd'hui avoir percé ce secret.
À la fin du néolithique, trois mille ans avant notre ère, les hommes ont inscrit leurs croyances dans le paysage britannique en érigeant des centaines de mégalithes et de cercles de pierre. Du plus célèbre d'entre eux, Stonehenge, au sud de Londres, on a longtemps pensé qu'il était à l’époque le principal centre spirituel de cette partie du monde. Mais la découverte d'un nouvel édifice, au nord de l'Écosse, dans le minuscule archipel des Orcades, bouleverse cette théorie.
Si la cité mythique de Troie, décrite par Homère dans L'Iliade, a réellement existé, en va-t-il de même pour la guerre qui porte son nom ? Au XIXe siècle, de nombreux explorateurs ont cherché à faire correspondre leurs découvertes avec les descriptions disséminées dans la célèbre épopée antique, sans réussir à dissiper le doute. Aujourd’hui, les techniques modernes de l’archéologie apportent enfin des réponses, et font parler les vestiges mis au jour sur le site de Hissarlik, en Turquie.
Qu’est-il arrivé aux habitants de l'île de Pâques, les Rapa Nui ? Depuis des décennies, le débat fait rage entre les scientifiques. Selon la thèse du "suicide écologique", la plus répandue, les Rapa Nui se seraient entretués jusqu'au dernier, poussés par la faim après avoir épuisé les terres cultivables de cette île minuscule, d'à peine 25 kilomètres de long, à plus de 3 500 kilomètres de toute terre habitée. Nicolas Cauwe, l’un des plus grands archéologues belges contemporains, remet cette théorie en question depuis dix ans. Ses découvertes sur le terrain racontent une tout autre histoire : selon lui, le peuple rapa nui aurait sciemment mis fin à sa culture et à sa civilisation, enterrant ses moai ou les couchant délibérément au sol, avant que n'arrive l'homme blanc et, avec lui, l'esclavage.
À l’ouest du Japon, à Ichijodani, une cité médiévale abandonnée il y a quatre cents ans a été retrouvée sous des rizières. Les archéologues ont découvert l'intégralité d'une ville du XVIe siècle, véritable capsule temporelle avec ses rues, ses maisons et son palais. Un voyage jusqu’aux sources du Japon traditionnel.
Au nord du désert du Hijaz, en Arabie Saoudite, dans une des régions les plus arides au monde, des hommes de l’Antiquité, les Nabatéens, ont laissé leur empreinte : une centaine de tombeaux, taillés dans la roche. Des fouilles ont démarré il y a quelques années sur ce site classé au patrimoine mondial de l'Unesco en 2008. Une équipe franco-saoudienne redonne une histoire à ces vestiges préislamiques longtemps ignorés.
Dans les montagnes du Cambodge, à 50 kilomètres du majestueux site d'Angkor, l'archéologue Jean-Baptiste Chevance fouille sans relâche les vestiges d'une autre grande ville khmère : Mahendraparvata. Grâce à ses travaux, cette ancienne cité dévorée par la jungle livre peu à peu ses secrets. Fondée au IXe siècle, elle aurait été la toute première capitale de l'Empire khmer et, par bien des aspects, préfigure ce que sera Angkor.
Au Pérou, Peter Eeckhout fouille chaque année depuis plus de vingt ans à Pachacamac, en plein désert, à quelques dizaines de kilomètres au sud de Lima. Il a découvert que cet immense site sacré était, pendant la période inca, un lieu de pèlerinage comparable à celui qui existe à Lourdes aujourd’hui. Ce pèlerinage a brutalement disparu au XVIe siècle dans des conditions énigmatiques, qu'il espère bien pouvoir éclaircir.
Capables de prévoir les éclipses, les équinoxes et les solstices, les Mayas étaient l’un des peuples précolombiens les plus savants d’Amérique centrale. Leur civilisation s’est épanouie pendant près de deux millénaires, jusqu'à l’arrivée des conquistadores au XVIe siècle. Au Guatemala, une équipe d’archéologues vient de démontrer que l’astronomie était pour eux bien plus qu'une science : un outil de propagande politique.
Au cœur de la cordillère des Andes, le Pérou et la Bolivie se partagent l’un des sites les plus sacrés d’Amérique latine : le lac Titicaca. Cet immense miroir, grand comme la Corse, est surtout connu grâce aux Incas, qui, au XVe siècle, en ont fait le berceau de leur monde. Mais sous l’eau, une équipe d’archéologues belges et péruviens a découvert les vestiges d’une grande civilisation éclipsée par les Incas : les Tiwanaku.
Sous le cercle polafire, à l’est de la Sibérie, se trouve l’une des zones habitées les plus froides du globe : la Iakoutie, où les températures peuvent atteindre - 70 °C l’hiver. En revanche, en été, le thermomètre affiche souvent 30 °C, soit cent degrés de plus ! Pendant des siècles, plusieurs peuples ont cohabité dans ces rudes contrées, principalement des nomades chasseurs de rennes qui ont aujourd’hui quasiment disparu. Mais des éleveurs de chevaux, eux, ont survécu jusqu’à nos jours : les Iakoutes, à la langue et la culture totalement différentes de celles des chasseurs. D’où viennent-ils ? Comment ont-ils réussi à survivre au pays des glaces ? Archéologues et généticiens racontent aujourd'hui l’histoire d’une adaptation réussie.
Il y a deux mille cinq cents ans, en Méditerranée, le parfum imprégnait chaque étape de la vie et garantissait à celui qui le portait la beauté, la vitalité et le succès. À quelles essences les hommes et les femmes de l'Antiquité étaient-ils sensibles ? Répondre à ces questions a longtemps été une utopie. Aujourd’hui, grâce aux progrès scientifiques, et à l’alliance de l’archéologie et de la chimie, on peut renouer avec ces parfums oubliés. Dans le sud de l’Italie, un archéologue et un chimiste réalisent l’impossible : reconstituer un vestige si ténu qu’on le pensait perdu pour l’éternité.
Au nord-ouest de l’Australie, dans l’archipel de Dampier, des archéologues sont en train de déchiffrer l’un des plus grands livres d’histoire jamais écrits par l’homme. Dans un paysage accidenté constitué de centaines de milliers de roches rouges, les premiers habitants de l’Australie, les Aborigènes, ont laissé leur empreinte, gravée dans la pierre. Ce patrimoine unique est aujourd’hui menacé par l’industrialisation qui gagne de plus en plus ces terres. Depuis cinq ans, des archéologues travaillent donc dans l’urgence pour déchiffrer ce grand livre de pierre. Car, grâce à ces pétroglyphes, Jo Mac Donald et son équipe veulent retracer une histoire méconnue : celle des premiers Australiens, de leur arrivée sur le continent jusqu’à leur colonisation par les Européens.
Depuis plus de huit siècles, Lalibela, petite ville perdue au cœur des montagnes éthiopiennes, attire des dizaines de milliers de pèlerins orthodoxes qui viennent se recueillir dans l’une des douze églises creusées dans le roc, inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco. Jusqu’à présent, seule la légende racontait l’histoire de ces lieux monolithiques. Mais des archéologues ont décidé de faire la lumière sur l’histoire de ce lieu saint.
Les premiers explorateurs de la fin du XIXe siècle ont attribué les ruines monumentales de Great Zimbabwe, au cœur du plateau du Zambèze, aux Phéniciens et non aux Africains. Cette théorie sert alors les intérêts du pouvoir colonial dans ce territoire de l’Empire britannique qu'est la Rhodésie du Sud. Pourtant, des archéologues ne vont pas tarder à contester cette thèse pour établir que le site est l’œuvre des Shona, un peuple autochtone, qui représente aujourd’hui plus de la moitié de la population du Zimbabwe.
Sur les hauts plateaux iraniens se trouve le berceau de l’une des plus grandes civilisations de bâtisseurs de l’Antiquité : les Perses. Ils y ont édifié un chef-d’œuvre d’architecture : Persépolis. Jusqu’à présent, on pensait que ce site se limitait à son imposante terrasse, utilisée par les rois perses quelques mois dans l’année. Mais des découvertes récentes révèlent un tout autre visage de la cité, celui de l’une des villes les plus opulentes du monde antique : un éden dans les montagnes perses.
L’archéologue Peter Eeckhout revient dévoiler les mystères des civilisations anciennes. Au Pérou, à plus d’une centaine de kilomètres des célèbres sites de Cuzco et de Machu Picchu, un autre joyau de l’architecture inca, bien moins connu, mobilise toute l’attention des archéologues : Choquequirao, situé à plus de 3 000 mètres d’altitude. Au Pérou, à plus d’une centaine de kilomètres des célèbres sites de Cuzco et de Machu Picchu, un autre joyau de l’architecture inca, bien moins connu, mobilise toute l’attention des archéologues : Choquequirao, situé à plus de 3 000 mètres d’altitude. Pour comprendre ce site exceptionnel, les scientifiques font appel à une spécialité peu connue, l’archéologie du paysage. Cette discipline étudie les relations entre l’architecture et l’environnement naturel.
Au sud de Londres se trouve l'un des monuments préhistoriques les plus célèbres et les plus énigmatiques du monde : Stonehenge. Il y a près de quatre mille cinq cents ans, avec de simples outils de pierre, les hommes du néolithique ont édifié cet immense cercle de pierre avec des dizaines de blocs gigantesques – 40 tonnes pour les plus gros. Qui sont les hommes et les femmes qui ont dressés ces blocs monumentaux ? Depuis plus de quinze ans, l’archéologue britannique Mike Parker Pearson dirige un programme de fouilles particulièrement ambitieux. En étudiant les échantillons d’ADN prélevés sur une centaine de squelettes retrouvés à Stonehenge, et datant du néolithique, les scientifiques ont découvert que ces bâtisseurs n’étaient pas des Britanniques de souche. Mais alors, d’où venaient-ils ?
Des vestiges incas dans les Andes aux grottes ornées d’Afrique du Sud, l’archéologue Peter Eeckhout revient dévoiler les mystères des civilisations anciennes. Dans ce volet, il raconte la conquête d’une terre inhabitée, le Groenland, par le chef Viking Erik le Rouge en l’an 986. En l’an 986, après avoir été banni de Norvège puis d'Islande, le chef Viking Erik le Rouge part à la conquête d’une terre inhabitée : le Groenland. Avec son littoral austère, ses vallées dénudées balayées par les vents et ses fjords peu navigables, "la terre verte" est bien moins accueillante qu’il ne l’avait imaginé. Comment les Vikings ont-ils réussi à conquérir ce territoire de l’extrême et à s’y installer durablement ? Peter Eeckhout rejoint sur place une équipe de chercheurs franco-danoise, qui, à rebours des idées reçues, a découvert suffisamment d'éléments attestant de leur implantation. Mais si les explorateurs scandinaves ne sont pas morts de faim ou de froid sur ces terres hostiles, pourquoi les archéologues ne retrouvent-ils aucune trace de leur présence postérieure au XVe siècle ?
L’archéologue Peter Eeckhout dévoile les mystères des civilisations anciennes. Au nord-est de la Colombie, la forêt tropicale a englouti, pendant près de quatre siècles, l’une des plus grandes cités précolombiennes, Cuidad Perdida (la cité perdue), qui, selon la légende, devait receler des quantités astronomiques d’or... En 1976, accompagnée d’un petit groupe de scientifiques, l’archéologue colombienne Luisa Fernanda Herrera découvre ce site mythique et ses dizaines de terrasses sculptées dans la montagne sur plus de trois cents mètres de dénivelé. Mais dans cette région en proie au narcotrafic et aux conflits armés, les scientifiques sont bientôt contraints d’abandonner leurs recherches. Depuis 2006, des archéologues ont repris les fouilles des vestiges et révélé le peuple qui a fondé Cuidad Perdida : les Taironas. Comment ont-ils vécu pendant six siècles dans cette jungle reculée ? Quelle était leur organisation sociale ? Comment ont-ils réagi face à l’arrivée des Espagnols ?
L’archéologue Peter Eeckhout revient dévoiler les mystères des civilisations anciennes. Au sud-est de l’Afrique du Sud, des hommes ont réalisé sur les parois des falaises du parc du Drakensberg, pas moins de 35 000 peintures rupestres, datant pour certaines de plus de trente mille ans. Elles sont l’œuvre des Sans, appelés aussi Bushmen, un peuple de chasseurs-cueilleurs. Quelles histoires ces hommes ont-ils inscrites dans la pierre ? Des archéologues ont réussi à les décoder en étudiant les pigments utilisés et en décryptant la symbolique des personnages. Mais en associant les apports de la neuropsychologie à ceux de l’ethnologie, ils ont aussi découvert que des danses de transe auraient été à l’origine de ces peintures. Ils ont ainsi pu pénétrer dans l’intimité des premiers chamanes d’Afrique du Sud…
L’archéologue Peter Eeckhout explore les chantiers en cours et perce le secret des civilisations anciennes. Des fouilles récentes dans les monuments de Cnossos, Phaistos et Sissi ont permis de décoder les somptueux et complexes édifices construits en Crète par la civilisation minoenne, entre 3000 et 1400 avant notre ère. La Crète fut, entre 3000 et 1400 av. J.-C., le berceau de la première grande civilisation du monde grec : les Minoens. Premier peuple européen à maîtriser l’écriture, ceux-ci ont construit de somptueux édifices dont l’architecture complexe et monumentale n’a cessé d’interroger les archéologues. Les mythes grecs ont ainsi longtemps été exploités pour expliquer ces structures. Des fouilles récentes dans les monuments de Cnossos, Phaistos et Sissi ont finalement abouti au décodage de ces édifices, notamment grâce à la syntaxe spatiale. Cette méthode révolutionnaire permet de déduire l’usage d’un bâtiment en analysant son accessibilité et les connexions entre les pièces qui le composent.
Au Pérou, aux confins des Andes et de la forêt amazonienne, un peuple et ses vestiges ont longtemps laissé les archéologues perplexes : les Chachapoya. L’archéologue Peter Eeckhout tente d'en percer le secret... Entre le VIIIe et le XVIe siècle, ces guerriers réputés sanguinaires ont pratiqué un étrange culte des morts. De nombreux ossements ont été retrouvés dans les murs de la cité fortifiée de Kuélap. Des sarcophages à tête humaine et des mausolées construits à même la falaise ont par ailleurs été découverts. L’étude anthropologique des dépouilles, associée au travail patient des archéologues, a permis d’éclairer la relation qu’entretenaient les Chachapoya avec leurs défunts : un lien intime et heureux, loin de l’image violente qu’on s’en faisait.
Réputée hostile, l’Amazonie a longtemps été considérée par les scientifiques comme un territoire vierge, quasi déserté par l’homme. En Guyane française, des fouilles récentes ont mis à mal cette théorie... Grâce à des vues aériennes, des archéologues ont découvert d’incroyables champs surélevés datant du XIIIe siècle, mais aussi des chemins, des canaux et des digues. Les peuples indigènes de la région y auraient planté de nombreux arbres fruitiers et médicinaux, et auraient contribué par leur activité à créer la mystérieuse terra preta, une terre très fertile aux vertus autorégénératrices.
L’archéologue Peter Eeckhout explore les chantiers en cours. Des fouilles récentes réalisées dans la majestueuse cité de Kilwa, en Tanzanie, ont permis de percer la véritable identité des Swahilis : un peuple métissé, aux multiples influences culturelles venues de la mer. L'origine d'un peuple de la côte est africaine a longtemps intrigué les scientifiques : les Swahilis. Ils parlent une langue mâtinée d’arabe et pratiquent l'islam depuis le VIIIe siècle. Sur leur territoire se trouvent des ruines d'opulentes cités de pierre, édifiées entre les Xe et XVe siècles. Les premiers explorateurs refusent de croire que des villes à l’architecture aussi élaborée aient pu être construites par des Africains. Pétris d'une idéologie colonialiste, ils attribuent ces vestiges aux Romains ou aux Phéniciens. Aujourd'hui, des fouilles réalisées dans la plus majestueuse de ces cités, Kilwa, en Tanzanie, ont permis de percer la véritable identité des Swahilis : un peuple métissé, aux multiples influences culturelles venues de la mer.
Après un siècle de fouilles, les scientifiques ont découvert que la célèbre cité de Teotihuacán, au Mexique (du IIe siècle avant notre ère au VIe siècle après), aurait attiré des migrants venus de toute la Méso-Amérique, créant ainsi un nouveau modèle : la métropole cosmopolite. La célèbre cité de Teotihuacán, au Mexique, serait la plus ancienne métropole d’Amérique. Créée au IIe siècle avant notre ère, elle n’a cessé de s’étendre jusqu’à son déclin au VIe siècle. Ni maya, ni zapotèque, Teotihuacán représente une civilisation à elle seule. Après un siècle de fouilles, les scientifiques ont découvert que la cité aurait attiré des migrants venus de toute la Méso-Amérique, créant ainsi un nouveau modèle : la métropole cosmopolite. Les archéologues ont exhumé des indices qui révèlent qu’elle était une immense plaque tournante du commerce. Cette exploration a également fourni des informations cruciales sur les conditions de vie et l’organisation sociale dans la cité. Mais une interrogation demeure : qui dirigeait cette ville et comment ?