Jordan Belfort, c’est sans doute l’histoire du plus bel escroc qu’ait connu Wall Street. Le parcours de l’ancien spéculateur est tel que Leonardo DiCaprio a joué son rôle dans le film « Le loup de Wall Street » réalisé par Martin Scorsese. Il faut dire que son destin avait tout pour plaire à Hollywood : Jordan est un enfant du Bronx, qui grandit dans une famille modeste, et qui se révèle dès son adolescence être un génie de la vente. Il commence comme vendeur au porte-à-porte de homards et de steaks surgelés. Le jeune ambitieux veut gagner beaucoup d’argent et avec son bagou légendaire, il se retrouve vite à gravir les échelons de Wall Street. Il y escroque des milliers de victimes pour bâtir un empire, où cocaïne, prostituées, virées en hélicoptère et ivresse du pouvoir racontent la face sombre du rêve américain. Au delà de ce que Hollywood a bien voulu raconter, ce documentaire se penche sur son enfance dans un New York pauvre et ses débuts comme vendeur surdoué de glaces ou de viande congelée, pour essayer de comprendre les ressorts de son ascension incontrôlable dans un monde de la finance en plein essor. Raconté avec la participation de l’inspecteur du FBI qui a traqué Jordan Belfort pendant des années, mais également des victimes ruinées, d’anciens employés et des acteurs de ce drôle de monde qu’est la finance, voici le véritable portrait de ce symbole des folles années 90 où l’avidité est reine.
Voitures de luxe, bimbos à gogo et luxueuses villas… Des années durant, la vie de Kim Dotcom a semblé toute entière dédiée aux plaisirs et à l’extravagance. Cet allemand fantasque au physique impressionnant est le créateur de Megaupload, le site utilisé par tous dans les années 2000 pour télécharger illégalement des films et des mp3s. Un site qui a fait sa célébrité et sa fortune, mais qui fera de lui un des ennemis de l’État Américain et des majors hollywoodiennes. Cette vie de fête permanente, le FBI y a mis fin subitement en 2012. Le 20 janvier, au petit matin, 70 policiers et plusieurs hélicoptères pénètrent dans le domaine de Kim Dotcom en Nouvelle-Zélande. Digne d’un film d’action hollywoodien, l’arrestation est brève, mais spectaculaire. Depuis, Kim Dotcom est un homme surveillé de près par la justice. Il n’a pas le droit de sortir du pays. Il est comme prisonnier sur son île du Pacifique. Raconter la vie de Kim Dotcom, c’est révéler l’ascension inattendue d’un jeune pirate informatique parti de rien. Un hacker anonyme et sans talent, complexé par son physique, qui a profité des débuts de l’Internet dérégulé pour se construire une nouvelle identité kitsch et flamboyante. Ce documentaire propose un retour sur les traces de son enfance dans une banlieue austère du nord de l’Allemagne. Puis, il pénètre le milieu très fermé des hackers qui ont vu, dans le Berlin des années 90, ce pirate peu doué se transformer en businessman du Web prêt à toutes les magouilles. Un de ses plus fidèles collaborateurs, son discret bras droit dans la nébuleuse Megaupload, Emmanuel Gaday, accepté de répondre à nos questions. Entre frime de nouveau riche, petites arnaques et idées de génie, voici l’histoire incroyable du mégapirate Kim Dotcom.
8 août 2014, à New York, un mythe de l’oenologie s’effondre. La justice condamne à 10 ans de prison l’une des figures les plus flamboyantes du monde du vin. Rudy Kurniawan, un homme de 37 ans, est maintenant considéré comme le plus grand faussaire de vin de tous les temps. Un surdoué aux capacités rares, avec un palais bien plus développé que le commun des mortels, qui, pendant des années, a mis ce don au service d’une escroquerie à portée internationale. Pendant des années, il a réussi à écouler sur le marché une quantité astronomique de bouteilles des plus grands crus, recréés par lui-même. Une fraude qui se compte en dizaines de millions de dollars. Pour réussir cette arnaque, Rudy Kurniawan a brouillé les pistes, s’est construit un personnage mystérieux aux multiples identités, dont on ne sait rien du passé. Nous allons vous raconter l’histoire de ce caméléon qui a infiltré le monde du vin à une vitesse spectaculaire et qui a échappé à la justice américaine pendant près d’une décennie. Un homme a passé plusieurs années de sa vie à le traquer. Rien ne prédestinait Laurent Ponsot, ce vigneron aux allures de dandy, à devenir un détective de choc. Quand Rudy Kurniawan a commis l’erreur de copier une de ses cuvées les plus rares, ce producteur de vin français s’est retrouvé au coeur du plus gros scandale jamais vu dans l’histoire du vin. Alors pour le débusquer, Laurent Ponsot l’a traqué pendant des années à travers le monde. Pour lever le voile sur cette personnalité si énigmatique, nous avons réussi à rencontrer tous les témoins-clés de cette histoire romanesque, qui jusqu’ici ne se sont encore jamais exprimés à la télévision. Le procureur new-yorkais qui a suivi l’affaire mais aussi, Michael Egan, un des plus grands experts au monde, ont accepté de nous raconter les détails de leur enquête. Douglas Barzelay, lui, est le premier collectionneur à avoir exprimé des d
Octobre 2003, au Palais de justice de Paris, comparait Margaret MacDonald. À 44 ans, jugée pour proxénétisme, cette anglaise de bonne famille fascine. Toute seule, elle est soupçonnée d’avoir monté une multinationale du sexe. Une agence de plus de 400 filles. Margaret MacDonald, c’est la version 2.0 de « Madame Claude », la fameuse proxénète qui fournissait le tout Paris des années 70 en call-girls. Margaret MacDonald est une pionnière, une cyberproxénète. Dans le milieu de la prostitution, Margaret MacDonald détonne. Elle a fait des études de commerce et parle six langues. Pas courant, chez ceux qu’on appelle les « proxo ». Mais Margaret MacDonald, c’est surtout un caractère, une personnalité à déchiffrer… Au delà des faits, il y a chez elle un univers psychologique riche, nourri de contradictions, qu’il faut décrypter. Pour mieux comprendre comment Margaret MacDonald a pu passer d’une banlieue sage et morne de Londres aux hôtels luxueux de Milan et Paris, entourée de sa « Sex Family », ce film s’appuie sur un témoignage rare. Aujourd’hui loin de tout ça, Axelle fut sa plus fidèle collaboratrice au sein de son agence. Elle livre un témoignage poignant qui permet d’éclairer la personnalité trouble de la maquerelle anglaise. Associé aux témoignages des policiers et juges qui ont enquêté sur l’affaire, le témoignage d’Axelle reconstitue pas à pas, le cheminement matériel, intellectuel, et psychologique qui a mené Margaret MacDonald à devenir la Madame Claude du 21ème siècle.
Voici l’histoire d’Arjan Roskam, un explorateur hors norme qui sillonne la planète par tous les moyens possibles : sur terre, sur l’eau ou dans les airs. Cet homme a une obsession qui va en choquer plus d’un : trouver le meilleur cannabis, de jour comme de nuit, et le faire savoir au monde entier. Cet Hollandais de 50 ans spécialisé dans la vente en ligne de graines de cannabis surpuissantes se fait appeler « le roi du cannabis ». Dans la plupart des pays du monde, son activité est illégale mais, lui, opère depuis Amsterdam et ne craint donc pas les autorités. Surfant sur les flous juridiques créés par l’explosion d’Internet, cet homme aux allures d’éternel surfeur a méticuleusement mis en place une affaire très rentable. Arjan Roskam a pris l’habitude de filmer sa quête du cannabis parfait, ses expériences les plus folles qui ressemblent à du trafic de drogue. Le tout sans complexes et avec une bonne dose de provocation. Mais Arjan Roskam n’est pas un simple amateur d’herbe mégalo et excentrique. Il est surtout un homme d’affaires qui flirte sans cesse avec les limites de la loi, bâtissant en quelques années un empire du cannabis. Pour ce portrait, cet homme avare d’apparitions médiatiques a accepté de se raconter dans une interview inédite. À l’aide d’archives étonnantes, de ses propres vidéos auxquelles la réalisatrice a pu avoir accès et d’images exceptionnelles tournées dans le milieu très fermé des coffee-shops, le film est raconté par certains de ses proches collaborateurs, mais aussi par plusieurs figures du « cannabizness » hollandais.
Wolfang Beltracchi peint des oeuvres qui n’ont jamais été réalisées par leurs auteurs, en imaginant ce que les artistes qu’il imitait auraient pu concevoir. Mais il vend ses tableaux comme étant les originaux et non des copies. En trompant experts, galeristes et collectionneurs, ce criminel des pinceaux est enfin condamné en 2011 à 6 ans de prison.
En juin 2009, une vingtaine d’agents du FBI de Boston lancent un avis de recherche au nom de Clark Rockefeller. L’homme de 47 ans est en fuite depuis cinq jours après avoir enlevé sa propre fille aux mains de son ex-femme. Son portrait-robot est diffusé et des informations ne tardent pas à remonter aux inspecteurs, médusés devant ce qu’ils découvrent. Certains témoins affirment avoir reconnu Chris Gerhart, un jeune étudiant étranger du Wisconsin. D’autres ont identifié Christopher Chichester, descendant de la famille royale d’Angleterre, prof à la fac de cinéma en Californie et proche de Steven Spielberg et Georges Lucas. D’autres encore ont reconnu Christopher Crowe, présentateur télé dans le Connecticut, mais aussi riche courtier à succès à New York. Mais la plupart des témoins le connaissent comme Clark Rockefeller, descendant de la riche famille d’industriels, notable flamboyant de Boston et ami d’importants artistes, businessmen et hommes politiques. Après une arrestation rocambolesque, le FBI retrace difficilement les multiples vies de celui qui se prénomme en réalité Christian Gerhartsreister. Cet homme marié pendant douze ans à une riche femme d’affaires qui n’a jamais douté de lui, est allé jusqu’à arnaquer ses proches de plusieurs dizaines de millions d’euros. C’est aussi un homme sans pitié qui sera reconnu coupable du meurtre de deux personnes qui menaçaient de révéler sa véritable identité. Un Allemand apparu comme par magie en 1978 aux États-Unis et responsable de plus longue imposture jamais vue dans le pays.
En 2010, un jeune homme de 24 ans créé le premier site de "revenge porn", pratique qui consiste à publier, pour se venger, des photos dénudées de ses conquêtes ou ex petit(e)s ami(e)s sur internet. Véritable phénomène, le site est visité par plus de 30 millions de personnes chaque mois. Il rapporte alors 15 000 dollars à son créateur.Adulé autant que décrié, Hunter Moore surfe alors impunément sur le flou juridique encadrant ces publications. Mais le FBI ne tarde pas à découvrir, qu’il pirate des comptes pour se procurer des photos de victimes… En décembre 2015, Hunter Moore a été condamné à 2 ans et demi de prison et 500 000 euros d’amendes.
En 2009, Allen Stanford est l’un des banquiers les plus influents de la planète. Ce Texan est alors à la tête d’une fortune estimée à 2,2 milliards de dollars. Philanthrope, éditeur de presse, sportif renommé, rien ne laisse imaginer que cet homme affable est alors suspecté d’avoir monté une chaîne de Ponzi : une arnaque massive de 8 milliards de dollars, la deuxième plus importante fraude de l’histoire. On pourrait croire que l’homme à la tête de Stanford International, une banque qui gérait jusqu’à 10 millards de dollars et plus de 31 000 clients à travers le monde, aurait une formation de banquier. Ce n’est pas le cas d’Allen Stanford. Ce Texan pur jus, au physique impressionnant, se révèle très tôt un entrepreneur dans l’âme. Parti de rien – sans aucun diplôme ni mise de départ – il fait d’abord fortune en montant une chaîne de salles de musculation. Avant de faire faillite. S’improvisant banquier, dans des années 1990, il réapparaît à Antiques & Barbuda dans les Caraïbes. Proche de la dictature locale, il monte dans ce paradis fiscal une arnaque incroyable en promettant à des investisseurs du monde entier des taux d’intérêt très élevés. Alors que l’argent part directement dans ses caisses au lieu d’être investi, Allen Stanford va devoir se créer une image fantasque d’homme d’affaires à succès pour trouver encore plus clients et continuer à alimenter son arnaque. Se rapprochant de dizaines de politiciens à travers le monde, il est dans les années 2000 quasiment aussi puissant que le premier ministre de son île des Caraïbes. Il est y même anobli – fait « chevalier » – par le fils de la Reine d’Angleterre. Homme à femmes, joueur et bagarreur, il se fait aussi remarquer dans les stades et devient un joueur de criquet international, l’un des meilleurs au monde. Mais en 2009, tout s’effondre avec la crise. Tout le monde veut récupérer ses billes et, après v
Le 1er août 2015, à Tokyo, l’arrestation d’un français, originaire de Dijon, fait grand bruit dans les médias. Ce génie du codage informatique d’une trentaine d’année, caricature du geek fan de mangas, est à la tête d’une plateforme d’échange en Bitcoin (MtGox), cette monnaie virtuelle qui permet des achats anonymes sur internet.Mais en février 2014, alors qu’elle traite entre 5 et 8 millions de dollars par jour, celle-ci s’effondre. Et 800 000 bitcoins disparaissent soit 500 millions de dollars. Le surdoué est alors accusé d’avoir manipulé les données de son propre site pour créer artificiellement 1 million d’euros en bitcoins et d’avoir détourné des fond, empochant au passage 2,3 millions d’euros. Son procès n’a pas encore eu lieu.