Sommes-nous cultivés? Pour le savoir, il faut moderniser notre définition de la culture générale. Autrefois, les grands humanistes pouvaient explorer, mais pour le peuple, c'est totalement exclu. Aujourd'hui, les jeunes ont accès à des sources d'information multiples, dont Internet et les autres médias, ce qui leur permet peut-être d'avoir des connaissances beaucoup plus variées bien que moins approfondies. Nous sommes noyés d'informations. Le grand défi est donc de hiérarchiser les connaissances. L'enrichissement de sa culture passe-t-il nécessairement par la maîtrise de la langue et de la littérature? L'école accomplit-elle sa mission de transmettre la culture générale? Comment peut-on se cultiver? La démocratisation de la culture a-t-elle nivelé par le bas la culture générale à la faveur d'une culture populaire? Quel est le niveau de culture générale des Québécois? Nous découvrons avec grande surprise que la culture rend plus heureux! Ceci étant dit, nous avons décidé de nous comparer aux Français pour évaluer notre niveau de culture générale. Parce que nous avons ce qu'on pourrait appeler « le complexe français » depuis des lustres. À tort ou à raison?