Pour compenser la perte de son argent volé, Vidal veut dérober la paie des ouvriers du chemin de fer. L'ingénieur (Yves Brainville) est ravi du projet d'injecteur que lui soumet Delorme. Le postillon voleur se réfugie chez l'abbé Chantegrelet. Annunciata dérobe la sacoche contenant le salaire du chantier et la rend aussitôt à Antoine. À nouveau un épisode qui combine action et romantisme. La scène où Muriel Baptiste entend le train et cesse d'écouter les délires de son père nous montre que la gitane a perdu tout son dynamisme et se meut désormais comme un pantin. Son visage et son regard expriment une douleur intense. L'attaque du chantier par le colonel et le cosaque à cheval (en fait une diversion destinée à permettre à Annunciata de s'introduire dans les bâtiments) assure le côté épique et western de l'épisode. L'équilibre entre les scènes mouvementées et psychologiques est assuré. En multipliant les chevauchées, Henri Spade marque sa volonté de présenter un "far west" auvergnat.