Toutes dernières consultations avant le remaniement du gouvernement. Quelle sera la ligne politique de cette fin de quinquennat et qui pour la mener ? La réponse devrait survenir avant le mercredi 8 juillet. Aujourd'hui, Emmanuel Macron accorde une interview à la presse quotidienne régionale et reçoit, à 17h30, les présidents du Sénat, de l'Assemblée nationale et du Conseil économique, social et environnemental. L'interview paraîtra demain, vendredi 3 juillet. Si jamais le président de la République remercie Edouard Philippe, qui pour le remplacer ? Le nom de Florence Parly, actuelle ministre des Armées, circule beaucoup. Marlène Schiappa, elle, voudrait "porter d'autres chantiers, d'autres dossiers". Gérald Darmanin assure vouloir "peser davantage" tandis que Bruno Le Maire s'est déjà dit "pas intéressé". Plus de vert au gouvernement ? Un écologiste à Matignon, "ça aurait de la gueule" a déclaré Nicolas Hulot. Il plaide aussi pour une nouvelle architecture gouvernementale - un changement auquel semble réfléchir Emmanuel Macron - dans laquelle l'agriculture serait sous la tutelle du ministère de l'écologie. Mais la démission de ce dernier en 2018 a renforcé l'idée d'un poste impossible, soumis aux pressions et à l'isolement. La restructuration, que certains souhaitent profonde, peut-t-elle mettre un terme à la valse des ministres de l'environnement ? Un remaniement implique de scruter le patrimoine et les déclarations d'impôt des principaux intéressés. La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), crée après le scandale Cahuzac, va passer au crible leurs activités afin d'éviter tout conflit d'intérêt ou problèmes avec le fisc. En décembre dernier, la déclaration non conforme de Jean-Paul Delevoye l'avait conduit à démissionner. Elisabeth Borne, l'actuelle ministre de la transition écologique, est aussi dans le viseur de cette instance indépendante pour avoir omis de mentionner certains mandats. Comment Emmanuel Macron va-t-il "