Un an jour pour jour après le début des "Gilets Jaunes", des manifestants ont appelé à se mobiliser, à nouveau, samedi 16 et dimanche 17 novembre à Paris, Lyon ou encore Marseille. 140 appels à manifester ont été recensés partout dans le pays : au total, ce sont près de 200 actions attendues ce weekend pour marquer le premier anniversaire du mouvement.
L’histoire des "Gilets Jaunes" débute sur les réseaux sociaux. C’est une pétition lancée en ligne, contre la hausse de la taxe sur les carburants, qui mobilise les Français. Ils sont invités à manifester leur mécontentement en plaçant un gilet jaune sur leur tableau de bord avant une première journée de mobilisation nationale le 17 novembre 2019. Ce premier acte consistera à bloquer les routes et investir les ronds-points pour dénoncer une injustice sociale. L’opération va se répéter tous les samedis. Mais c’est l’acte III qui marque un tournant : cette 3e journée est émaillée de violences et heurts, à Paris, que les forces de l’ordre n’arrivent pas à contenir. Ce sont de véritables scènes de guérilla urbaine en plein cœur de la capitale, avec notamment des actes de vandalisme sur l’Arc de Triomphe.
En réponse, le gouvernement décide de suspendre la hausse de la taxe le 4 décembre. Le 10 décembre, Emmanuel Macron fait une allocution télévisée pour essayer de répondre à la crise et annonce le déblocage de 10 milliards d’euros en faveur du pouvoir d’achat. Cette allocution ne calme pas les esprits et les manifestations reprennent de plus belle, chaque samedi. Le 15 janvier, Macron lance le "grand débat national", toujours dans l’optique d’apaiser la colère sociale. Mais les week-ends passent et se ressemblent avec des affrontements violents entre les forces de police et les manifestants jusqu’au 18 mai 2019, dernier acte en date de la mobilisation.
A Commercy, une ville de 5 000 habitants, la colère est toujours bien présente. Cette petite localité meusienne s’était distinguée en lançant deux appels, le premier