C'est le dernier jour du G7 à Biarritz. La cité balnéaire du sud-ouest de la France, transformée le temps d’un week-end en un théâtre diplomatique ultra-sécurisé, vit ses dernières heures au rythme d’un sommet qui s'achèvera en milieu d'après-midi par une série de conférences de presse. Temps fort de ce lundi, Emmanuel Macron, le président hôte, va tenir une conférence de presse commune avec l'hôte du prochain G7, Donald Trump. Deux dirigeants qui ont montré au cours des dernières quarante-huit heures leurs approches très différentes de ce que doit être un G7. Donald Trump a tenu des réunions bilatérales et a parlé surtout d'économie et de commerce. Emmanuel Macron s’est mobilisé sur la question climatique, avec en toile de fond, les incendies géants en Amazonie, et les vives tensions entre la France et le Brésil. Avant même l’ouverture officielle du sommet samedi, Emmanuel Macron avait appelé à une "mobilisation de toutes les puissances" en faveur de l’Amazonie. "Nous sommes tous concernés. La France l’est sans doute encore plus que d’autres autour de cette table, puisque nous sommes Amazoniens" avait lancé le chef de l’État, déclenchant la colère de son homologue brésilien qui avait défendu un sujet d’ordre national. "Le feu le plus brulant est celui de notre souveraineté sur l’Amazonie" avait déclaré Jair Bolsonaro après avoir dénoncé la "mentalité colonialiste" du Français. Depuis, le président brésilien a autorisé la mobilisation de l'armée pour lutter contre les incendies, et à Biarritz où le sujet a été placé ce lundi au centre des discussions, le G7 a décidé de débloquer une aide d'urgence de 20 millions de dollars, principalement afin d'y envoyer des avions bombardiers d'eau Canadair basés dans la région. Outre cette flotte aérienne, le G7 est tombé d'accord sur un volet d'aide à moyen terme destiné à la reforestation, qui sera présenté à l'Assemblée générale de l'