Alors que Mediapart enchaîne les révélations embarrassantes sur son train de vie, le ministre de la Transition écologique organise sa contre-attaque. Au lendemain de son entrevue avec le Premier ministre, François de Rugy est revenu, ému, ce matin au micro de RMC-BFMTV, sur les différentes affaires qui l’embarrassent, depuis quarante-huit heures, balayant une éventuelle démission. "Je n’ai absolument pas de raison de démissionner, affirme-t-il. "Quand on est attaqué matin, midi et soir, que tous les jours sortent de nouvelles choses qui sont fausses, on peut avoir envie de lâcher prise. Mais je ne le ferai pas car je suis très en colère". Ainsi le numéro 2 du gouvernement conteste avoir organisé des dîners privés à l’hôtel de Lassay quand il était président de l’Assemblée nationale. D’ailleurs, il "ne mange pas de homards" et le champagne lui "fait mal à la tête". Il a remis déjà tous les devis concernant la rénovation de son logement de fonction au ministère de l’Écologie. En ce qui concerne le logement à vocation sociale qu’il occupe depuis 2016 près de Nantes, il se dit "victime d’une tricherie du propriétaire et de l’agence immobilière". Enfin il dément avoir fait l’achat d’un sèche-cheveux de grand prix recouvert de feuilles d’or, information avancée par Le Parisien. Dénonçant un "acharnement", François de Rugy met également en cause les pratiques de Mediapart, affirmant que le média d’investigation cherchait "à mener une campagne permanente contre ceux qui gouvernent". "C’est le fantasme du coupage de têtes !" Mais "être un homme politique ne permet pas de tout faire : mensonges et attaques injustifiées", estime le ministre qui compte désormais "saisir la justice" pour tout article publié comprenant une "dénonciation calomnieuse". Officiellement, l’exécutif fait bloc derrière le ministre de la Transition écologique. Mais jusqu’à quand ? Un troisième été chaud se profile-