Ce lundi, le budget 2019 a été détaillé par le gouvernement, avant celui de la Sécurité sociale demain. Et comme chaque année, certains vont devoir se serrer la ceinture, quand d’autres au contraire vont bénéficier d’une enveloppe en hausse. Alors qui sont les gagnants et les perdants ? Quelles sont les grandes lignes du projet de loi de Finances (PLF) pour 2019 ? Au moment où la cote de popularité du chef de l'État continue de chuter dans les sondages et que se multiplient les attaques de l'opposition sur les mesures fiscales rognant le porte -monnaie des Français, l’exécutif tente de changer la perception de son projet de loi de Finances pour 2019, en mettant l’accent sur un chiffre : celui de la baisse de 6 milliards d'impôts pour les ménages. Il promet aussi pour l’an prochain 20 milliards d’euros de baisses d'impôts pour les entreprises. Le gouvernement a également annoncé une baisse des cotisations sociales des salariés (chômage et maladie), plus de cotisations sociales sur les heures supplémentaires et un nouveau pas vers la disparition de la taxe d’habitation. En revanche, le budget 2019 prévoit aussi la hausse de certaines taxes, en particulier sur le tabac et les carburants, ainsi que des mesures d'économies telles que la moindre revalorisation des prestations sociales, des pensions de retraite et la suppression de 4164 postes de fonctionnaires. Le projet de loi de Finances pour 2019, qui table sur une croissance de 1,7 % et une dette publique à 2,8 % du produit intérieur brut (PIB), a pour but de "relancer l'activité économique en réduisant la dépense publique, en réduisant la dette", a expliqué le ministre Bruno Le Maire. Pour autant, Le Haut Conseil des finances publiques s’inquiète de l’absence d’effort structurel sur le déficit promis par l'exécutif. Il devrait se creuser de 16,4 milliards d'euros en 2019 et atteindre 98,7 milliards d'euros selon les chiffres publiés par le projet de loi de Fi