Une attitude "irréfléchie, dangereuse et faible" pour les démocrates, "une erreur tragique" pour les républicains : après sa rencontre avec Vladimir Poutine en Finlande, Donald Trump se retrouve seul contre tous. En adoptant un ton conciliant avec son ennemi historique, le président des Etats-Unis s’est attiré les foudres de l’ensemble de la classe politique américaine, de l’opposition jusqu’à son propre camp. Alors que de lourds soupçons pèsent sur lui, Donald Trump a refusé de condamner la Russie pour son ingérence dans la campagne présidentielle de 2016. Sur les réseaux sociaux, une avalanche de réactions n’a pas tardé à suivre : les politiques voient dans l’attitude de Trump un désaveu de ses services secrets et une trahison envers les Etats-Unis pour protéger ses propres intérêts. En essayant de s’expliquer sur Twitter, Donald Trump a affirmé avoir "une immense confiance" dans le renseignement américain. Mais est-il sur le point de perdre celle de ses soutiens, face au mystère concernant ses relations avec le Kremlin ? Point d’orgue d’une semaine de tensions, cette rencontre avec Vladimir Poutine achève le déplacement en Europe de Donald Trump et s’ajoute au chaos déjà semé avec ses alliés. A la fin de ce périple, une seule chose est sûre : le président américain est bien décidé à mener sa politique unilatérale comme il l’entend. A Bruxelles d’abord, pour le sommet de l’OTAN, Donald Trump a accusé Angela Merkel d’être "totalement contrôlée par la Russie". Il a ensuite suggéré aux pays européens de doubler leurs dépenses militaires, censées atteindre déjà 2% de leur PIB. Une proposition qu’il martèle mais à laquelle les membres de l’OTAN s’opposent. La tornade politique s’est poursuivie en Angleterre où Trump a enchaîné les provocations, entre les critiques envers le projet de Brexit de Theresa May et un entretien avec Elisabeth II au mépris du protocole. Alors que