Un groupe de jeunes Kurlandais arrive en Avignon dans un Combi VW bleu de la 'Kurlandi Interzum Touristiak Avignon', en chantant l'air de la série. Ils viennent pour la 'cérémonie d'Adélaïde', ancienne reine de Kurlande, née en Avignon en 1792. Ils crèvent un pneu non loin du célèbre pont et sont aidés par de jeunes Avignonnais. Les enfants se souviennent d'un film qu'ils ont vu sur la Kurlande. Ils les invitent chez leur tante, Christine Fonsalette, qui vit dans un château non loin de là. (Il s'agit du Fort Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon). Son fils, François, effectue des fouilles dans la propriété. Sa mère désespère de le voir un jour marié, et c'est à ce moment qu'une globe-trotteuse enragée, Caroline, arrive en hélicoptère pour l'emmener à Rome. Elle le demande même en mariage, mais François décline... Les Kurlandais rendent hommage à Adélaïde puis rejoignent le château, précédés par les enfants. Et c'est en visitant le jardin que Koba surprend François en train de raconter une histoire de déesse à de jeunes enfants qui l'aident dans ses fouilles. François en perd le fil de l'histoire qu'il racontait. C'est le coup de foudre...
Discussion avec monsieur le Duc de Chavignole au Quai d'Orsay. Il lui parle des frais d'entretiens de son château ; François lui annonce son intention de se faire nommer ambassadeur en Kurlande. Chavignole lui passe un film publicitaire qui présente la Kurlande. Sicile du Nord par sa forme, on y parle le français, le climat y est polaire ; on y présente la famille royale, son lien avec Avignon, mais François est distrait quand passe l'image de la princesse Koba. François, aveuglé, n'y voit que du bonheur. Alors que son supérieur lui annonce qu'il n'y a pas de poste au Proche-Orient où il a l'habitude de faire des fouilles, François lui annonce son intention d'aller en Kurlande. Hélas, son supérieur vient de parvenir à placer la Kurlande à ce niais de Dupont-Bridaine. François a alors rendez-vous avec « monsieur » le ministre de la Joie de Vivre, Nicole, qui est aussi amoureuse de François, rencontrée lors de fouilles précédentes. Elle aussi a changé ; comme Caroline, elle est devenue une femme d'action et de pouvoir, et elle veut le faire nommer ministre des Affaires étrangères. Fonsalette et Chavignole convainquent Dupont-Bridaine de renoncer à la Kurlande. Fonsalette pense que cette fois-ci, c'est le grand amour, que Koba, elle, ne changera pas, qu'elle restera la petite orpheline qu'il aime. De son côté, Koba arrive au Palais royal ou elle reprend sa vie de princesse. Elle se fait raconter les potins du palais. Elle arrive à une répétition de la famille royale pour le concert, où l'on fait la connaissance de son grand-père le roi, de son frère le prince Rollon, de ses quatre sœurs et d'un autre jeune prince, Kilpéric, qui a un accent d'Avignon à couper au couteau...
Koba arrive donc dans la famille où elle va être jeune fille au pair. Cela s'annonce mal : à peine est-elle rentrée que la maîtresse de maison lui adresse des reproches, et les jumeaux dont elle doit s'occuper sont insupportables... Le mari est sympathique mais s'efface devant son épouse acariâtre. En Kurlande, cela ne va pas beaucoup mieux pour François, il fait un froid polaire, l'avion a eu un fort retard, les sanitaires sont défaillants, le confort est restreint. Le personnel se limite à un secrétaire, deux soubrettes originaires de l'île de Kytère (seule terre kurlandaise où l'on ne parle pas le français) et une brave dame française âgée, émotive et nostalgique, vivant en Kurlande depuis 30 ans. La vie à l'ambassade n'a rien de la vie parisienne. François tente de 'conserver les apparences'. Son chauffeur, partagé par plusieurs ambassades, est un "russe blanc"... noir. La DS tombe en panne ; le roi a courtoisement modifié son agenda pour se plier à celui du chauffeur.
Rollon, présenté comme un coureur de jupons, est lui aussi très informel. François lui annonce que Caroline brûle de le voir. Il soigne son rhume et fait la connaissance de Kilpéric. Le saut de François dans la Baltique fait le tour de la presse internationale, ce qui devrait améliorer grandement les relations entre la Kurlande et l'Europe. Sa mère et son majordome pensent que cela va plaire à la jeune étudiante kurlandaise. François sympathise avec Rollon, qui se rend à Paris l'hiver suivant pour un concert. Koba supporte tant bien que mal les frasques des jumeaux et écrit une lettre à François. De son côté, François essaye de faire perdre son accent à Kilpéric, mais c'est lui qui prend l'accent. Il est contraint d'abandonner de peur de ruiner sa carrière. Le roi plonge pour épater l'ambassadeur d'Équateur et attrape une congestion. De son côté, Koba veut aller à la Comédie-Française, mais son employeuse rechigne à lui payer ses gages. C'est sa première sortie en trois semaines, mais elle n'a même pas reçu assez d'argent pour téléphoner trois minutes en Kurlande, afin de s'enquérir de la santé de son grand-père dont elle vient d'apprendre les malheurs dans le journal. Voyant sa détresse, Bastien, routier au grand cœur, offre la communication à sa « princesse ». Koba sympathise avec Bastien, qui la ramène chez elle. La présence d'un camionneur devant son hôtel parisien indispose l'employeuse de Koba qui la renvoie sur le champ. Bastien l'invite dans une brasserie et, grâce à ses relations (un chauffeur de maître), lui trouve immédiatement une nouvelle place chez des gens charmants un peu bohèmes (qui contrastent fortement avec les précédents).
Koba ne peut s'empêcher d'aller nager sur la plage malgré un froid de canard. Leur week-end en amoureux se passe bien. Ils sont les seuls clients de l'hôtel, à la côte en plein hiver. Koba refuse de parler de l'avenir et François devient jaloux en remarquant la bague de Koba (celle que le roi lui a donnée lors de son serment). Koba lui annonce son départ prochain pour la Suisse. Ses patrons ont en effet décidé d'envoyer leurs enfants passer 15 jours dans un chalet. Ils vont à la piscine de Deauville. François finit par lui avouer son amour et lui demande de l'épouser. Koba ne peut accepter. François s'imagine qu'elle est amoureuse de quelqu'un d'autre, qu'elle n'est pas libre, qu'elle lui cache quelque chose... Bref, rien ne va plus ; sombre retour à Paris. François enrage de s'être rendu ridicule, mais prend quand même rendez-vous avec Koba et se confie à Chavignole. Sur ce, Rollon arrive à Paris 'incognito' pour assister à un concert auquel il invite François, qui décline à cause de son rendez-vous avec Koba. De son côté, Koba veut profiter de l'occasion pour voir son frère et annule son rendez-vous avec François, qui décide alors finalement d'aller au concert... Observant de loin les retrouvailles entre Rollon et Koba, François se méprend sur leur complicité. Son cœur se brise... Il refuse toute communication avec Koba, qui ne comprend rien aux sautes d'humeur de François. Chavignole essaye de recoller les morceaux sans y parvenir. François a décidé de faire repartir sa carrière en acceptant la proposition de Nicole, ministre de la Joie de Vivre.
François achète un bocal de hareng de Kurlande et se dirige vers la caisse no 5. Devant l'impatience des clients dans la queue, il se ravise et remplit son caddy. Il fait des courses 'pour la vie' et passe donc un long moment à la caisse, jusqu'à la fermeture, puis il distribue le contenu de son caddy aux pieds des HLM. François avoue avoir été jaloux de Rollon, raconte son voyage express en Suisse, et Koba l'embrasse au pied du HLM où elle demeure. François nage dans le bonheur, il va tirer la petite caissière de sa triste vie... Sur ce, il reçoit des nouvelles de Kurlande... Ils se retrouvent dans un restaurant. François explique les raisons de son retard : rien ne va plus en Kurlande, Rollon a gagné le concours de musique auquel il s'était inscrit sous un faux nom, et voilà maintenant qu'il renonce au trône. François est rappelé en Kurlande et se propose de rendre visite au grand-père de Koba ; ambassadeur, cela va sûrement l'impressionner... D'autre part, c'est l'émoi en Kurlande, car personne ne sait où se trouve la princesse. Le roi est passé à la télévision pour déclarer officiellement qu'il la relevait de son serment : où qu'elle soit, il faut qu'elle se fasse connaître et qu'elle revienne au pays. Koba avoue alors à François : « Je suis la princesse héritière de Kurlande. » Oui, c'est ça, confirme-t-il. « François, je suis la princesse héritière de Kurlande. » Ça lui fait un choc... Il comprend tout, ne parvient pas à s'en remettre et disparaît sans dire un mot. Bien que Koba lui ait avoué son amour, François est blessé dans son orgueil, refuse à nouveau de lui parler et retourne à Avignon où il erre, complètement perdu. Koba retourne en Kurlande pour vivre son destin de future reine. Le sens du devoir de Koba ne trompe pas le vieux roi qui se rend compte qu'elle est amoureuse. Koba se confie à son grand-père. Elle aime la France, mais le vieux roi veut savoir qui elle aime. Elle lui avoue que c'est l'amb