Il a fallu attendre plusieurs jours, après le 11 mars 2011, avant que les responsables japonais n'admettent qu'il y avait eu à Fukushima un accident nucléaire sans doute plus grave que celui de Tchernobyl. Puis les autorités - l'exploitant Tepco, le gouvernement, les services de surveillance - n'ont cessé de minimiser l'ampleur de la catastrophe. Le documentaire tente de faire la lumière sur ce qui s'est passé dans les réacteurs 1 à 4 de la centrale. Il analyse aussi la gestion de crise du lobby nucléaire japonais et international et montre que celui-ci met tout en oeuvre pour préserver un marché mondial lucratif.
Un ingénieur français et un militant allemand s'interrogent sur les positions divergentes de la France et de l'Allemagne en matière de nucléaire.
Les invités du débat sont Nina Netzer (chargée de mission politiques de climat et d'énergie Friedrich-Ebert-Stiftung), Mycle Schneider (consultant international en énergie et politique nucléaire) et Thierry Charles (directeur de la sûreté à l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire).
Des chercheurs finnois et suédois pensent avoir trouvé un moyen de stocker les déchets radioactifs dans le granit que recèle le sous-sol de leur pays. L'Europe serait-elle sauvée ? Le hic, c'est que pour l'instant, aucun pays ne peut légalement exporter ses résidus en Suède ou en Finlande. Mais le commissaire européen à l'énergie, Günther Oettinger pense que deux ou trois pays membres de l'Union devraient s'associer pour s'attaquer à cette question.
Face à la catastrophe de Fukushima, au Japon, en mars 2011, de nombreuses questions ont émergé à nouveau autour de l’usage du nucléaire et de son avenir. Le Dessous des Cartes vous expose les termes de ce débat, aux enjeux multiples et complexes.
La voix d'une jeune femme a permis de sauver une partie des habitants de Minamisanriku, ville ravagée par le tsunami du 11 mars 2011. Cité côtière située au nord-est de l'île de Honshu, la ville de Minamisanriku a le plus souffert du séisme du 11 mars 2011 et du tsunami qui a suivi. Dans les ruines de cette petite cité de 17 000 habitants, on a retrouvé un millier de morts. Mais le bilan humain aurait été plus lourd sans le courage de Miki Endo, jeune employée municipale au bureau de protection contre les catastrophes naturelles, chargée de la diffusion des annonces par haut-parleur. Informée de l'arrivée de la vague géante sur Minamisanriku, cette jeune femme de 24 ans a tenu à rester au poste central, répétant inlassablement aux habitants qu'ils devaient quitter leur logement ou leur lieu de travail pour se réfugier dans les hauteurs. Lorsque la vague a déferlé, il était trop tard pour elle-même. Pendant toute une année, les documentaristes ont suivi la manière dont se sont reconstruits les survivants de la catastrophe, parmi lesquels les parents de Miki Endo, qui, eux aussi, doivent à leur fille d'avoir eu la vie sauve.
Un documentaire coup de poing sur l'un des plus grands tabous de notre société : les déchets radioactifs, face cachée du nucléaire. En pleine prise de conscience des menaces de réchauffement climatique, et tandis que les industriels et certains politiques présentent l'énergie nucléaire comme une énergie propre, maîtrisée et sans impact sur l'environnement et la santé, les auteurs partent en quête d'une vérité qui dérange. Les déchets sont le talon d'Achille du nucléaire, son pire cauchemar. Les populations en ont peur, les scientifiques ne trouvent pas de solution acceptable, les industriels tentent de nous rassurer et les politiques évitent le sujet. Mais qu'en connaissons-nous exactement ? Comment avoir une vision claire d'un domaine couvert depuis toujours par le secret ? Que ce soit en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, aux États-Unis ou en Russie, cette enquête scientifique et politique aborde le sujet tabou du nucléaire par sa zone la plus sombre. Un documentaire indispensable pour mieux comprendre des choix qui pèsent lourd sur l'avenir de l'humanité.