La voix d'une jeune femme a permis de sauver une partie des habitants de Minamisanriku, ville ravagée par le tsunami du 11 mars 2011. Cité côtière située au nord-est de l'île de Honshu, la ville de Minamisanriku a le plus souffert du séisme du 11 mars 2011 et du tsunami qui a suivi. Dans les ruines de cette petite cité de 17 000 habitants, on a retrouvé un millier de morts. Mais le bilan humain aurait été plus lourd sans le courage de Miki Endo, jeune employée municipale au bureau de protection contre les catastrophes naturelles, chargée de la diffusion des annonces par haut-parleur. Informée de l'arrivée de la vague géante sur Minamisanriku, cette jeune femme de 24 ans a tenu à rester au poste central, répétant inlassablement aux habitants qu'ils devaient quitter leur logement ou leur lieu de travail pour se réfugier dans les hauteurs. Lorsque la vague a déferlé, il était trop tard pour elle-même. Pendant toute une année, les documentaristes ont suivi la manière dont se sont reconstruits les survivants de la catastrophe, parmi lesquels les parents de Miki Endo, qui, eux aussi, doivent à leur fille d'avoir eu la vie sauve.