Quelle place pour les médecines alternatives en France ? Sous l’appellation médecines douces, parallèles ou non conventionnelles… plus de 150 techniques différentes, de l’homéopathie à la phytothérapie, auxquelles un Français sur deux a déjà eu recours. Il y avait 200 ostéopathes en 1989. Ils sont aujourd’hui près de 5 000 en France et l’ostéopathie est même remboursée par certaines mutuelles. Si l’ostéopathie a su se faire une place, d’autres peinent à se faire reconnaître, comme la médecine traditionnelle chinoise. En plateau, le directeur général de la santé Didier Houssin, qui a créé en 2009 un "groupe d’appui technique sur les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique".
La France est dans le peloton de tête ! Nous sommes parmi les premiers consommateurs au monde de médicaments. Les Français sont notamment, et de loin, les premiers consommateurs d’antidépresseurs. Le remboursement de ces médicaments représente jusqu’à 20 % du budget de la sécurité sociale ! Autre constat de taille, cette surconsommation de médicaments ne s’accompagne pas d’une nette amélioration sur les indicateurs de santé de la population. Triste illustration : on estime qu’une personne âgée sur cinq rentre en hospitalisation pour cause de surconsommation de médicaments. Où cette sur consommation trouve t-elle son origine ? Quel rôle jouent les laboratoires pharmaceutiques ? Comment les pouvoirs publics répondent-ils à ce fléau ? Et les patients, comment prennent-ils ces habitudes ?
Les récents meurtres commis par des malades mentaux relancent le débat sur la psychiatrie en France. En réaction : l’option sécuritaire qui gagne du terrain et encourage l’enfermement des malades. Pourtant, d’autres réponses existent. Les professionnels du secteur souhaitent que la société porte un regard différent sur ces personnes qui sont d’abord des malades. Dangeureuses, elles le sont certainement, mais surtout pour elle-même. Le nombre d’homicides occasionnés par un malade mental est si faible qu’il n’est pas raisonnable d’en avoir si peur, estiment les professionnels du secteur. En revanche, accorder davantage d’efforts à une meilleure prise en charge de la maladie donne de bons résultat. A Rouffach en Alsace par exemple, le programme Profamille, importé du Canada, soutient les proches de schizophrènes en leur apprenant à mieux réagir face à la maladie et aux comportements qu’elle suscite. A Marseille, le "Marabout du 46", un ancien squat, offre un toit et des soins non contraints à des sans-abri malades mentaux. Les résultats sont au rendez-vous même s’ils restent modestes face à l’ampleur des besoins. L’invitée d’Elizabeth Martichoux est Claude Finkelstein, Présidente de la Fédération Nationale des Associations d’usagers en Psychiatrie. Elle dresse un tableau sans complaisance de l’état de la psychiatrie en France.
Nous passons en moyenne 24 années de notre vie à dormir. C’est loin d’être une perte de temps : ce repos est indispensable à notre santé et à notre bien-être. Pourtant, un tiers des Français déclarent mal dormir : insomnie, dette de sommeil, ronflement, fatigue diurne, recours aux somnifères… Ces problèmes nous concernent tous. Invité d’Elizabeth Martichoux, le Professeur Damien Léger, spécialiste du sommeil et responsable du Centre du Sommeil et de la Vigilance de l’Hôtel Dieu de Paris, revient sur les facteurs responsables d’un mauvais sommeil et les risques que cela implique. Il donne aussi quelques conseils pour mieux dormir. Un premier reportage montre l’importance d’un bon sommeil sur la santé, et cherche à savoir comment mieux maîtriser son sommeil, avec des cours de relaxation pour insomniaques, ou à travers l’exemple de Bruno Comby, qui se proclame « champion » de la sieste. Le second reportage s’intéresse à un trouble du sommeil en particulier : l’apnée du sommeil qui se cache souvent derrière de classiques ronflements. Cette pathologie toucherait jusqu’à 5% de la population. Cause d’intense fatigue et de problèmes cardio-vasculaires, l’apnée du sommeil peut pourtant se traiter.
Attention, un psy ne se choisit pas à la légère… Et pourtant, Il devient de plus en plus difficile de savoir à qui s’adresser quand on veut soigner un mal être psychique. Même si depuis juillet dernier, une loi régit l’utilisation du titre de "psychothérapeute", l’offre est opaque et abondante et - malgré le sérieux de praticiens reconnus- les charlatans ont bien compris comment en profiter. Le premier reportage montre comment Cerise, 30 ans, en a fait l’expérience à ses dépens. Pendant plusieurs années, elle a vécu sous l’emprise d’un gourou qui se présentait comme psychothérapeute. Malgré ces dérives, près de 5 millions de Français consultent ou ont déjà consulté un psychothérapeute. Le deuxième reportage dévoile qu’aujourd’hui, la tendance est aux thérapies courtes. Leur promesse : apporter des réponses rapides à des problèmes concrets, comme le stress ou encore certaines phobies. En plateau, l’invité d’Elizabeth Martichoux sera le Docteur Serge Hefez, responsable de l’unité de thérapie familiale dans le service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris.
Avec 5.000 cas déclarés en 2010, dont 5 décès, la rougeole refait son apparition en France. Cette maladie que l’on croyait disparue est bel et bien de retour. Au printemps, le gouvernement a tiré la sonnette d’alarme et lancé une nouvelle campagne de vaccination. Certains jeunes médecins généralistes, qui n’ont jamais été confrontés à la maladie, ne savent plus la diagnostiquer. Ainsi, Victor, jeune homme de 20 ans, explique comment sa rougeole a pu lui donner l’occasion de réaliser que la maladie était loin d’être bénigne… Est-ce par négligence ou par peur que les Français ne se font pas vacciner ? Depuis la controverse autour de l’Hépatite B, certains vaccins suscitent la méfiance du public. Alors, comment les autorités de santé évaluent-elles les bénéfices et les risques avant de mettre un vaccin sur le marché ? En plateau, Nora Berra, sécretaire d’Etat chargée de la Santé, est l’invitée d’Elizabeth Martichoux.
Difficultés à faire face au quotidien, instabilité émotionnelle… Un français sur cinq connaît un épisode dépressif au cours de sa vie. Cette maladie reste complexe à diagnostiquer, faute d’instruments objectifs de mesure. Devant la honte de parler de leur souffrance, voire le déni du mal être, le cabinet du médecin généraliste reste le lieu où les patients essaient de trouver un traitement adapté. Prévenir les rechutes dépressives, trouver des solutions alternatives et plus appropriées, telles sont les missions du docteur Christophe André, psychiatre et auteur, qui explique à Elizabeth Martichoux le bon équilibre de vie à adopter afin de se sortir de l’état de dépression. La santé publique est au coeur de tous les grands débats qui animent notre société. La réforme de l’hôpital, le malaise des adolescents, la dépendance, le handicap, l’alcool… Les enjeux sont nombreux. Pour vous permettre de mieux comprendre les grandes problématiques de santé publique, Elizabeth Martichoux analyse chaque mois une grande problématique de santé et de protection sociale en compagnie d’un expert. Illustré par de nombreux reportages, cet entretien souhaite contribuer à une meilleure compréhension des grands sujets de santé publique.
La santé publique est au cœur de tous les grands débats qui animent notre société. Cette semaine, Elizabeth Martichoux évoquent la question des dépassements d’honoraires. En 20 ans, le montant que les Français paient en dépassement d’honoraire est passé de 900 millions d’euros à 2,5 milliards, soit bien plus que l’évolution du coût de la vie… Des patients en font de plus en plus souvent la mauvaise expérience. Par exemple Paul, victime d’un accident de moto, opéré dans un grand hôpital parisien par un chirurgien qui lui a demandé 600 euros de plus que le prix conventionné. En France, une loi stipule que les dépassements d’honoraires doivent être pratiqués avec "tact et mesure". Un notion floue qui permet tous les débordements. Dans les reportages de ce numéro, Etat de Santé essaie de savoir pourquoi les dépassements d’honoraires abusifs ne sont presque jamais sanctionnés : Assurance Maladie et Conseil de l’Ordre des médecins se renvoient la balle. En conséquence, ce sont les patients qui subissent, le plus souvent sans oser protester. Marisol touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, est l’invitée exceptionnelle d’Elizabeth Martichoux. Elle a fait de la lutte contre les dépassements d’honoraires abusifs des médecins l’un de ses dossiers prioritaires. Des négociations entamées en juillet devraient aboutir à l’automne.
Le nombre de cancers du sein a plus que doublé en 30 ans. Il touche une femme sur 8 et 11 000 d’entre elles en décèdent chaque année en France. Pourquoi un tel accroissement ? Les scientifiques s’interrogent. Au banc des accusés : hérédité, pollution, consommation d’alcool régulière ou mauvaise alimentation… Tout cela constitue des facteurs de risques. Mais, si ces cancers augmentent, c’est aussi parce que nous vivons plus vieux et parce que les femmes sont dépistées beaucoup plus systématiquement. Dépistage systématique qui fait aujourd’hui l’objet de controverses. Un premier reportage présente le "mammobile 61", un camion équipé qui va à la rencontre des femmes en âge de se faire dépister dans le département rural de l’Orne. Autre piste pour lutter contre le cancer du sein, les thérapies ciblées. Reportage sur ces nouveaux traitements - coûteux - permettent des avancées spectaculaires mais uniquement sur certains types de cancer du sein. Pourtant, malgré le dépistage systématique et les progrès médicaux, la mortalité peine à s’infléchir. Alors, la lutte contre le cancer du sein fait-elle du sur-place ? Pour essayer de mieux comprendre, l’invitée d’Elizabeth Martichoux est le docteur Suzette Delaloge, cancérologue et coordinatrice du Comité de Pathologie Mammaire à l’Institut Gustave Roussy à Villejuif.
L’autisme concerne aujourd’hui un enfant sur 110 en France. il a même été déclaré « grande cause nationale 2012 ». Pourtant, la France est régulièrement épinglée pour sa mauvaise prise en charge. « État de santé » vous emmène à la rencontre de Noam, un petit garçon autiste de 11 ans. Il fait du roller, il sait lire, écrire et va même à l’école, en CM1. Pourtant, il y a quelques années, sa maman Stéphanie n’aurait pas soupçonné de telles capacités. S’il a fait des tels progrès, c’est grâce à la Futuroschool. Un centre d’accompagnement basé sur les méthodes comportementales telles que l’ABA. Des méthodes qui remettent en cause le traditionnel accompagnement psychanalytique contre lequel s’insurge de nombreux parents. Et leur combat ne s’arrête pas là ! Ils s’insurgent aussi contre le manque de structures d’accueil pour les autistes en France. Dans le second reportage, Séverine, une jeune maman célibataire se bat pour que son fils Dylan, 7 ans, continue de fréquenter la grande section maternelle et trouve enfin une place dans un établissement ABA. Enfin, rencontre avec le député Daniel Fasquelle, auteur d’une proposition de loi sur l’autisme. Il accuse le retard de la France. Seuls 20% aujourd’hui des enfants autistes sont scolarisés en France contre 100% en Grande-Bretagne. Albert Algoud, auteur et journaliste, est l’invité spécial d’Elisabeth Martichoux. Plus connu sous sa casquette d’humoriste, cette fois, il confie son expérience en tant que père de Bonaventure, son fils de 22 ans, autiste.
Maladies du cerveau, vaccins, dépression, les secrets de la longévité, dépassements d’honoraires … Entre réforme de l’hôpital, malaise des adolescents, dépendance, handicap, alcool… Les enjeux sont nombreux. La santé publique est au cœur de tous les grands débats qui animent notre société. Pour vous permettre de mieux appréhender les grandes problématiques de santé publique, Elizabeth Martichoux analyse chaque mois une grande problématique de santé et de protection sociale. Entourée d’experts, elle prend le pouls de notre société et de ses maux. Illustré par de nombreux reportages, cet entretien souhaite contribuer à une meilleure compréhension des grands sujets de santé publique.
Ce mois-ci, Elisabeth Martichoux s’intéresse aux dentistes et leurs patients. Beaucoup de soins dentaires sont devenus aujourd’hui inabordables. Il faut savoir que 2/3 des renoncements aux soins sont actuellement dentaires. Malheureusement, les conséquences peuvent être très graves puisque des problèmes cardiaques peuvent survenir en l’absence de traitement. La raison : des tarifs très élevés. D’autant plus que la sécurité sociale rembourse très mal les dépenses (75 euros remboursés sur les 500 euros déboursés en moyenne sur une couronne). En sus, des disparités importantes au niveau des remboursements sont également à noter sur l’ensemble de l’hexagone. Pour de plus en plus de français, un emprunt est devenu inévitable pour avoir recours aux soins dentaires.
En France, il n’y a pas que les campagnes qui souffrent de désert médical. Les Zones Urbaines Sensibles aussi ! Beaucoup sont en pénurie de médecins-généralistes et c’est encore pire pour les spécialistes ! Pour comprendre les difficultés d’accès aux soins dans les quartiers sensibles, Elizabeth Martichoux reçoit sur le plateau d’État de Santé : Jocelyne Rousseau. Cela fait plus de 30 ans que cette médecin-généraliste exerce à Pierrefitte-sur-Seine en Seine-St-Denis. Agressée 18 fois, elle n’a jamais baissé les bras. A quelques kilomètres de son cabinet, une autre banlieue déshéritée : Villeneuve la Garenne, dans les Hauts de Seine.Notre équipe a enquêté dans cette banlieue déshéritée pour comprendre le parcours du combattant que vivent les riverains. Là-bas, 80% des médecins ont plus de 55 ans. Beaucoup partent en retraite et ne sont pas remplacés. Environnement déplaisant, insécurité, dossiers administratifs lourds à gérer. Les jeunes médecins ne veulent pas s’y installer. La solution pourrait être le regroupement de médecins en maisons de santé. C’est ce que propose Philippe Vigier, député UDI d’Eure et Loire. Dans certaines villes, cela existe depuis longtemps. C’est le cas de Grenoble. La cité sensible de l’Arlequin a grandi avec son centre de santé. Dans cette cité, 61% de la population vit en très haute précarité et les besoins de santé sont hautement importants. 18 médecins généralistes et spécialistes pratiquent une médecine pas comme les autres. Prévention de l’obésité infantile dans les crèches, consultation spéciale pour vérifier les bonnes prises de médicaments. Les médecins salariés du centre peuvent passer plus de temps avec leurs patients car ils ne sont pas soumis aux objectifs de rentabilité des cabinets libéraux.
48 boîtes de médicaments ! Voilà la consommation annuelle des Français ! Et tout cela a un coût ! 23 milliards d’euros par an. Les médicaments sont le principal poste des dépenses de santé en France. Alors, pourquoi les médicaments sont-ils aussi chers en France ? Comment réaliser de réelles économies tout en garantissant la santé des patients ? Pour répondre à ces questions, Elisabeth Martichoux accueille Bruno Toussaint, ancien médecin généraliste et actuel directeur de la rédaction de Prescrire. Parfois, en France, c’est le médicament le plus cher qui est mis sur le marché. Exemple avec le Lucentis. Un médicament qui traite certaines maladies oculaires. Il coûte 1000 euros, alors qu’il en existerait un à la même efficacité, 40 fois moins cher. Pourquoi ? Notre équipe a mené l’enquête. Qui fixe le prix du médicament ? En France, c’est le CEPS : Comité Economique des Produits de Santé. Problème : cette instance est opaque et à l’heure de légiférer sur la Loi de sécurité sociale, ça devient compliqué pour les parlementaires à l’instar de Catherine Le Morton. 13 milliards d’euros. Voilà ce qu’ont permis d’économiser les génériques depuis 2000. Et pourtant, en France, ils ne font toujours pas l’unanimité. Etat de Santé a tenté de résoudre cette énigme.
394 euros : c’est ce que dépense en moyenne un Français pour son équipement optique, et 674 euros pour une paire de lunettes progressives… Cher, beaucoup trop cher ! 3 Français sur 4 portent des lunettes, le business de l’optique est donc florissant. Mais plus de 2 millions de Français ne s’équipent pas correctement ou repoussent leur achat pour des raisons financières. La sécurité sociale rembourse en effet très peu et ce sont les mutuelles qui ont pris le relai. Alors, le marché de l’optique est-il aussi profitable qu’il y paraît ? Pourquoi les prix sont-ils aussi élevés en France, qui affiche les tarifs les plus élevés d’Europe ? Les lunettes sont-elles devenues un produit de luxe avant d’être un produit de santé ? Pourquoi la sécurité sociale ne rembourse-t-elle pas davantage ? Concrètement, qui est responsable de ces prix élevés ? Comment payer moins cher ses lunettes et comment éviter certaines dérives et fraudes que l’on constate dans le secteur ? Autant de questions posées, pour y voir plus clair, à Richard FERRAND, député socialiste du Finistère, qui a été pendant près de vingt ans directeur général des Mutuelles de Bretagne. Aujourd’hui, il siège au sein de la commission des Affaires sociales. Sa préoccupation : faire accéder le maximum de Français aux soins optiques.
134 milliards d’euros, c’est le montant de l’endettement cumulé de la Sécurité sociale. Et le plus élevé est celui de la branche Maladie, avec plus de 5,5 milliards de déficit en 2012. Une dette qui s’accumule et qui pèse sur les futures générations. Alors, comment expliquer ce gouffre qui s’est créé depuis de longues années ? Quels sont les postes de dépenses qui creusent le déficit de la Sécurité sociale ? Et quelle part de responsabilité tiennent les pouvoirs publics ? Autant de questions qu’ Elizabeth Martichoux a posé à Frédéric Van Roekeghem, directeur de la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés. Un des postes qui coûte de plus en plus cher à la Sécurité sociale, c’est le transport médicalisé. En 10 ans, les dépenses ont augmenté de 63 %. Et cela coûte aujourd’hui 3,5 milliards d’euros par an à la Sécurité sociale. « Etat de Santé » s’est penché sur la question pour comprendre les raisons de cette explosion. Enfin, le député socialiste de Haute-garonne Gérard Bapt reviendra sur sa proposition consistant à diviser par deux les allocations familiales des plus hauts revenus.
Le sport c’est bon pour la santé… on le sait tous. Mais ce que l’on sait moins, c’est qu’il peut aussi guérir ! Pourtant la pratique d’une activité physique en France décline. En 1970, 73 % des 15 à 75 ans pratiquaient une activité physique, 65 % en 2000 et plus que 42 % en 2010. Et cela n’est pas sans conséquence sur la santé. Si on vit aujourd’hui plus vieux qu’avant, on vit également en moins bonne santé. Un Français sur six est aujourd’hui atteint d’une maladie chronique grave. un taux qui croit de 4 % par an. Alors le sport peut-il guérir ? Le sport permettrait-il de développer les capacités intellectuelles et limiter la dégradation de la mémoire ? Quelles maladies peut-il vraiment soigner et peut-il faire réaliser des économies de soins ? Et, si c’est le cas, comment faire pour encourager les Français à faire du sport ? Pourquoi ne serait-il pas pris en charge par les pouvoirs publics ? « Etat de Santé » se penche sur ces questions, en compagnie de Stéphane Diagana, ancien athlète, champion du monde du 400 mètres haies, qui milite pour le développement du sport dans la société. Rencontre également avec Arnaud Robinet, député UMP de la Marne et membre de la commission des Affaires sociales, qui milite aujourd’hui pour le développement du sport dès l’école primaire.