Quand ils ne quittent pas tout simplement la province, les anglophones délaissent les petites villes pour s’établir à Montréal. Sur le million d’anglophones vivant au Québec, 80% résident dans la métropole, l’autre 20% peinent à conserver leur place en région. En juin 2008, le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, sonne l’alarme. Le sort des communautés anglophones vivant en dehors des grands centres inquiète : exode des jeunes, isolement, pauvreté, incapacité de recevoir des soins de santé dans leur langue. Devant les nombreux écueils qui minent les fondations de ces petites communautés, il y a lieu de se demander si les anglophones sont en voie de disparition au Québec.