Aujourd'hui, les traitements imposés aux animaux de ferme sont de plus en plus ciblés par les militants et remis en question par la population. Comment assurer le bien-être animal dans un contexte d'agriculture intensive? Beaucoup de producteurs d’ici sont conscients de la situation et désirent améliorer les choses.
Au Québec, la demande pour les aliments biologiques existe. Cependant, nous importons environ 80 % des produits biologiques consommés ici. Il est clair que le potentiel du biologique n’est pas exploité à son maximum. Pourtant, malgré des conditions défavorables, les exemples de réussite dans ce domaine sont assez nombreux…
L'agriculture est une source importante de pollution au Québec. Les agriculteurs québécois sont pris entre deux feux : d’une part, demeurer concurrentiels, et d’autre part, répondre aux attentes des citoyens qui sont de plus en plus sensibles à la cause environnementale. Le Québec pourrait-il prendre le tournant de l’agriculture de conservation?
En accaparant 75 % des achats alimentaires des Québécois, trois grandes chaînes d’alimentation peuvent faire la pluie et le beau temps. Certains propriétaires de supermarchés indépendants essaient d’offrir davantage de produits québécois, mais l'obligation d’acheter 90 % des produits vendus par leur bannière limite leurs initiatives. Les détaillants en alimentation pourraient-ils faire mieux?
Les quotas sont devenus de véritables objets de spéculation. Aujourd'hui, la moitié de la valeur d’une ferme laitière est attribuable à son quota. Certains disent que les quotas représentent le meilleur des deux mondes : les producteurs demeurent maîtres chez eux tout en recevant un revenu stable toutes les deux semaines. Mais ce n’est qu’un côté de la médaille…
Plusieurs soutiennent que la présence des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans la production agricole québécoise est telle qu'il serait difficile, voire impossible de revenir en arrière. Pourtant, la question de l'impact des OGM sur la santé humaine et l'environnement continue de soulever la controverse.
De 2009 à 2010, le budget du ministère de l’Agriculture du Québec est passé de 700 millions à un milliard de dollars et se maintient à ce niveau depuis. Le programme de l’Assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA) retient la plus grande partie des fonds destinés au soutien. Ses coûts exorbitants appellent à des changements profonds qui ne rassurent en rien les agriculteurs…
Les statistiques démontrent qu'il y a aujourd'hui plus de jeunes que jamais qui s'inscrivent dans les écoles d'agriculture. Il y a une relève, mais comment se fait-il que si peu de jeunes réussissent à faire leur place et gagner leur vie dans ce domaine? La réponse à cette question a plusieurs composantes, à l’image des problèmes qui affligent l'agriculture.