Des savanes africaines aux steppes sauvages d'Espagne, les vastes surfaces herbeuses du globe sont menacées par la montée des températures et la sécheresse. Au Kenya, le manque de pluie a une influence sur la quête de nourriture des éléphants et des lions.
Les arbres sont indispensables à l'équilibre de nos biotopes. Mais le réchauffement de la planète et la déforestation croissante deviennent problématiques aussi bien pour les chauves-souris d'Australie que pour les chouettes du Canada et la faune du bassin de l'Amazone.
L'eau douce ne représente que 3 % des ressources en eau du globe. Et elle n'est pas toujours facile d'accès, car elle est gelée ou coule sous terre. Les animaux de Floride et les hippopotames du Kenya commencent à avoir soif, tandis que les vigognes des Andes souffrent de la fonte des glaciers.
Comment la faune du Toit du monde résiste-t-elle ? Cap ensuite sur le Colorado où les lièvres siffleurs ont du souci à se faire. Tout comme d'ailleurs les ours à lunettes, contraints de monter toujours plus haut vers les sommets des Andes.
Marais, marécages, mangroves constituent des biotopes à part pour la vie animale. Mais la montée du niveau de la mer fait grimper le taux de sel dans l'eau douce, tandis que celle des températures provoque l'assèchement de certains marais. Sont ainsi menacés les crocodiles du nord de l'Australie, les cerfs à queue blanche en Floride et les busards des roseaux dans le Norfolk.
La fonte progressive des glaciers et le réchauffement généralisé touchent les océans. Certaines espèces ont de plus en plus de mal à s'adapter et doivent se réfugier toujours plus profond sous l'eau. Ainsi les requins-tigres. Mais la situation est plus délicate pour les crabes et les bébés tortues.
La superficie de la banquise en Arctique et en Antarctique se réduit à une vitesse considérable. La situation devient alarmante pour les animaux qui y avaient élu domicile, notamment les pingouins et les ours polaires.