Laurent Joly a perdu sa femme il y a 3 ans. Leur fils Rémi avait 6 ans. Bouleversé par ce décès, Laurent a protégé son enfant comme il l’a pu, mais l’absence de cette mère reste un lourd traumatisme pour toute la famille. Il y a un an, quand Marianne Grémillon s’est installée dans le quartier, Laurent n’avait jamais eu depuis de relation avec une femme, trop concentré sur son travail et sur son fils. Le contact avec cette voisine, belle, vivante, intelligente, pleine de charme, lui a redonné le goût à la vie et enfin le désir de reconstruire un couple. Marianne de son côté a acheté ce pavillon de banlieue pour avoir plus d’espace, un jardin et surtout une maison à elle dont elle aurait dessiné les nombreuses rénovations. Mais ce rêve a un coût qu’elle n’avait pas forcément bien évalué: même proche, la banlieue n’est pas Paris et l’isolement, pour une parisienne dans l’âme, va bientôt la rattraper. D’autant plus que ce coin à l’allure si tranquille est depuis quelques temps la cible de cambrioleurs bien organisés venant pour la plupart d’un camp de roms situé à moins d’un kilomètre à vol d’oiseau...